Paire de bougeoirs en bronze doré ciselé à décor de frises de palmettes sur
les binets et en rappel sur la partie supérieure et le piédouche.
Début du XIXe siècle (restaurations).
Hauteur : 27,5 cm

RAVRIO, attribué à
Paire d’aiguières en bronze patiné et bronze doré, les anses à tête de
griffons supportées par des mascarons et ornées de feuilles d’acanthe. La
panse ornée d’un tore et de feuilles d’acanthe, elles reposent sur une base
carrée en marbre griotte rouge terminée par des petits patins.
Époque Empire (petites altérations de la patine).
Hauteur : 37,5 cm

Antoine André RAVRIO (1759-1814) est formé au
métier de bronzier par son père. Actif dès la fin de
l’Ancien Régime, période pendant laquelle il travaille
pour le comte d’ARTOIS et le Garde-Meuble royal.
C’est surtout sous l’Empire qu’il acquiert une grande
notoriété. Il établit son atelier rue de la Loi à Paris et
reçoit de nombreuses commandes pour les demeures
impériales, mais aussi des BONAPARTE, des MURAT
et de cours étrangères.
A sa mort, Louis-Stanislas LENOIR-RAVRIO (1783-
1846) un de ses ouvriers qu’il avait adopté et avec
lequel il s’est associé, lui succède. La paire d’aiguières
que nous présentons est à rapprocher d’un exemplaire
avec une anse identique en arrière-plan du tableau
représentant le bronzier André-Antoine RAVRIO par
Henri-François RIESENER, toile conservée aujourd’hui
au musée du Louvre.

Meuble à cartes à système à suspendre, dit casier géographique en acajou
et placage d’acajou. La partie supérieure à volutes et ornée de rosettes en
bronze patiné. Il comporte six cartes doubles enroulées, signalées par un
cartel Mappe Monde de l’Europe – Asie et Afrique – Amérique du Sud et
Amérique Septentrionale – France et Grande Bretagne – Italie et Espagne –
Allemagne et Russie.
Marque au pochoir de LESAGE.
Epoque Restauration (quelques petites déchirures et traces d’humidité sur
les cartes).
Hauteur : 57 cm – Largeur : 69 cm – Profondeur : 9 cm
Antoine-Nicolas LESAGE, marchand parisien dirigea un magasin d’objets
précieux de 1812 à 1821 au 2, rue de la Grange Batelière.

Lampe bouillotte composée d’un bougeoir double en bronze doré, le fût
cannelé, la base ronde à décor de feuillage, motifs floraux stylisés et frise
de perles. Elle présente un abat-jour en tôle vert, réglable en hauteur.
XIXe siècle (petite restauration).
Hauteur : 49 cm

Table guéridon quadripode, le plateau cabaret en tôle peinte à bordure repercée
Il repose sur des pieds sinueux se terminant par des têtes d’aigles, décor de rosaces, enroulements et feuillages, vagues, perles, au centre une amphore fleurie.
Pieds en griffes retenant des sphères
Travail probablement Autrichien – Fin du XVIIIème siècle, début du XIXème siècle
Hauteur : 74 cm – Largeur : 66 cm – Profondeur : 47 cm

Guéridon de forme ronde en bois laqué vert à l’imitation du bronze et
doré, le fût évasé richement sculpté sur trois registres délimités par des
bagues cannelées, orné de motifs stylisés en écailles, de branchages de
chêne alternés et imbriqués de palmettes, terminé par une frise de godrons.
Il repose sur une base triangulaire supportée par des lions ailés terminés par
des enroulements formant les pieds et creusés pour recevoir les roulettes.
Dessus de marbre blanc veiné gris mouluré en cuvette.
Époque Consulat (fentes, quelques éclats).
Hauteur : 113,5 cm – Diamètre : 81,5 cm

La construction sophistiquée de ce guéridon laisse à penser qu’il s’agit d’un
ébéniste de talent. On peut avancer JACOB-Frères pour la construction
avec un support unique évasé et un contrepoids en bois servant de renfort
au plateau supportant le marbre et considérer un rapprochement certain
pour les lions ailés avec les supports d’accotoirs des sièges exécutés pour le
grand salon du Rez de chaussée de l’hôtel de Brienne, rue Saint Dominique,
propriété de Lucien BONAPARTE : en bois doré avec des protomés de lion
ailés terminés en rinceaux dont on ne connaît ni le dessin, ni l’exécutant.

Bibliographie :
JP SAMOYAIULT, Le Mobilier Français Consulat Empire, Paris 2009,
Gourcuff Ed., p.56, fig.74.

Exceptionnelle paire de torchères en bronze ciselé et doré à onze bras
de lumière surmontées d’une Victoire ailée, le fût à cannelures appliqué
d’étoiles dans des couronnes de laurier. La base ciselée d’attributs
militaires antiques. Reposent sur un socle de bronze carré.
Attribuée à Pierre-Philippe THOMIRE.
Epoque Empire. (percée pour l’électricité)
Hauteur : 147 cm
Placées sur des socles de marbre blanc modernes.
Hauteur avec les socles : 177 cm

On retrouve sur un dessin signé de THOMIRE une frise décorative
d’attributs militaires sur un projet de pendule daté vers 1810-1815.

Bibliographie :
Hans Ottomeyer et Peter Pröschel, Vergoldete Bronzen, p. 347. (fig. 1)

Meuble d’entre-deux en acajou.
Style Louis XVI.
Hauteur : 98,5 cm – Largeur : 56 cm – Profondeur : 25 cm

Provenance :
Comtesse de RAYMOND, vente FRAYSSE 15 février 1991.

Lustre de forme corbeille en bronze doré et laiton à
douze branches de lumière mouvementées ornées de
myrzas et enfilage de cristaux, une pomme de pin à
l’amortissement.
Epoque de la fin du XVIIIe siècle. Monté à l’électricité
(petits accidents, restaurations).
Hauteur : 92 cm – Largeur : 72 cm

Imposante pendule en bronze doré à deux tons d’or mat et bruni
représentant la déesse Vénus assise sur une borne contenant le cadran
émaillé à chiffres romains pour les heures, ornés d’émaux de couleur à
fond vert et décor alterné de baies signé Cachard Sucr de CHauteur : Le
Roi. Elle repose sur une base rectangulaire à léger ressaut en marbre vert
des Alpes ornée d’une frise de rais-de-cœur, de fleurons et de palmettes
en applique.
Elle repose sur un socle en bois patiné estampillé J.B LEPENDU.
Fin de l’époque Louis XVI (restaurations, la cage de verre fêlée à l’arrière).
Hauteur : 63 cm – Largeur : 50 cm – Profondeur : 17 cm

Gaspard CACHARD, successeur fictif de Charles LEROY durant la
Révolution, actif rue st Denis en l’An IX-XIII- 1800.
Jean – Baptiste LEPENDU, ébéniste reçu maître en 1782.
On peut citer une pendule de cet horloger au Kunst Gewerbe Museum à
Hambourg.

Bibliographie :
TARDY, Dictionnaire des Horlogers Français, tome II, 1972.

Très rare chevalet pliant en acajou.
Estampille de J.CANABAS.
Epoque Louis XVI.
Hauteur : 188 cm – Largeur : 83,5 cm

Joseph GENGENBACH dit CANABAS (1715-1797), reçu Maître le 1 avril 1766.

Grand lustre de forme corbeille à huit bras de lumière en métal doré et bronze. Il
se compose de deux niveaux, chacun équipé d’une verrine de verre bleu. Il est orné
d’olivier, pampilles, guirlandes, rizza.
Travail d’Europe du Nord de la fin du XVIIIe siècle.
(Accidents, manques, restaurations)
Le cache-crochet en verre bleu foncé à rehauts d’or et faceté probablement rapporté.
Hauteur : 120 cm – Diamètre : 75 cm

Console à côtés incurvés en placage de citronnier et
amarante ouvrant par un tiroir en ceinture. Tablette
d’entrejambe à galerie. Pieds toupie. Plateau de
marbre à galerie.
Epoque de la fin du XVIIIe siècle.
Hauteur : 94,5 cm – Largeur : 115 cm
Profondeur : 39 cm

Pendule en bronze doré, le cadran émaillé à chiffres arabes pour les heures
et les minutes marqué Noël Leroy inventit 1779 inscrit dans un entourage
de branchages de chêne et surmonté d’une pomme de pin, repose sur un
fût de colonne cannelé entouré de volutes, le mouvement numéroté 3402
et marqué R…..A. Elle repose sur une base ovale à ressaut ciselée de perles,
un socle en marbre blanc orné d’une frise d’entrelacs feuillagés stylisés.
En partie d’époque Louis XVI.
Elle a été posée sur un contre-socle en bois patiné noir et bronze doré.
Des éléments rapportés.
Hauteur totale : 37 cm – Largeur : 23 cm – Profondeur : 12 cm
Hauteur pendule : 32 cm

Table à jeu de forme rectangulaire en acajou et placage d’acajou., le plateau garni
sur une face de maroquin brun doré au petit fer démasque un jeu de jacquet. La
ceinture soulignée de moulures ouvre à deux tiroirs en façade et présente dans
la partie centrale à la façon d’une tirette mais amovible avec sur une face un jeu
de dames et de l’autre un jeu d’échecs. Il repose sur des pieds fuselés cannelés.
Décoration de bronze doré telle que anneaux de tirage, pastilles, sabots et bagues.
Estampillée Gaspar SCHNEIDER.
Époque Louis XVI (fente au plateau).
Hauteur : 74 cm – Largeur : 11,6 cm – Profondeur : 59 cm

Gaspard SCHNEIDER ébéniste reçu maître en 1786.
Ce tric-trac comme tous les meubles estampillés Gaspar SCHNEIDER témoigne
d›une grande qualité d’exécution et d’un raffinement dans le détail

Bougeoir en bronze ciselé et doré à décor de côtes torses et guirlandes. le fût repose sur un gros ombilic orné de cartouches sommés d’une couronne de Comte.
Travail probablement Italien. Deuxième moitié du XVIIIesiècle. (percé pour l’électricité).
Hauteur : 28 cm

Paire de chenets en bronze redoré représentant des lions
allongés sur des draperies et un vase antique couvert orné
de têtes de bouquetins. Avec des fers.
Fin du XVIIIe siècle ou début du XIXe siècle.
Hauteur : 36 cm – Largeur : 36 cm
Longueur avec les fers : 51 cm

Paire de sphinges couchées en biscuit, sous les traits présumés de Madame
du BARRY ?, elles reposent sur des bases rectangulaires en bronze doré et
un socle en marbre fleur de pêcher terminé par des petits patins ( petits
éclats)
Hauteur : 16 cm – Largeur : 16 cm – Profondeur : 7 cm
Œuvre en rapport :
Une sphinge de modèle identique dont la draperie est en bronze doré a
figuré dans une vente Sotheby’s le 6 nov 2003 n° 192 et à Paris Hôtel
Drouot 15 nov 2019 n°44.

Deux appliques formant paire en bronze ciselé et doré (deux tons d’or),
à trois branches en enroulement à feuillages et rosaces terminées par des
têtes d’aigle, le fût à cannelures en spirale et masque de satyre surmonté
d’une corne d’abondance flanqué de mufles de lion (petites restaurations,
percés pour l’électricité).
Attribuées à Louis-Gabriel FELOIX, bronzier reçu maître en 1754.
Epoque Louis XVI, vers 1785-1790.
Hauteur : 65 cm – Largeur : 36 cm

Bibliographie :
P. VERLET, Les bronzes dorés français du XVIIIe siècle, Paris, 1987, p. 286 et p. 315
P. HUGUES, The Wallace Collection catalogue of furniture, Londres, 1996, vol. III, p. 1422-1425

« Deux paires de bras à trois branches, chaque partie composée d’une tête de satyre au-dessous de laquelle est une chute de branches de lierre enlacées avec attributs de musique terminés par deux petits glands, surmontée d’un vase à ornements avec mufles de lion terminé par une corne d’abondance, thyrse de laurier et pomme de pin, les branches à cannelures avec enroulements arabesques et guirlandes de fruits, têtes d’aigle portant les bassins ronds ciselés avec bobèches ornées de chaînes à perles tenues par des aigles et mufles de lion, de 34 po de haut et 15 po de face, le tout de bronze doré » (AN, 01 3428, p. 154).
Cette description des deux paires d’appliques qui ornaient la chambre de la reine Marie-Antoinette au château de Saint-Cloud en 1788 diffère de la paire présentée ici par un fût « aux attributs de musique » et non pas « à cannelures en spirale » ainsi que la présence d’un thyrse surplombant la corne d’abondance. En revanche la grande similitude de modèle, extrêmement rare au demeurant, permet d’en attribuer la paternité à l’auteur des bras de la chambre de Marie-Antoinette : le fondeur LouisGabriel FELOIX, reçu maître à Paris en1754.

Paire de petits bougeoirs de forme balustre, le fût en Blue John ovoïde veiné améthyste et corail dans une monture de bronze ciselé et doré appliquée de mascarons de Neptune sur fond de roseau comme la base reposant sur un piédouche alterné de côtes. Le binet stylisé d’une couronne. La base à degré en marbre blanc de forme carrée.
Par Mathiew BOULTON. Angleterre, fin du XVIIIe siècle.
Hauteur : 21 cm