Cabinet en laque du Japon transformé en secrétaire à abattant. L’abattant découvre neuf tiroirs et secrets, au centre une porte laissant apparaître deux tiroirs. L’ensemble aventuriné. La façade de l’abattant à décors de coqs, bambou en laque noir, or et polychrome. Les cotés à décor de feuillage. Piétement rapporté.
XVIIIe siècle (accidents, manques).
Hauteur : 168 cm – Largeur : 105 cm – Profondeur : 50 cm
4 000 / 6 000 €
Les laques ont toujours été appréciés dans les échanges diplomatiques principalement au XVIIIe siècle avec l’Asie. Les artisans japonais durant tout le XVIIe siècle se sont adaptés au goût du marché occidental en reprenant des formes familières tels que les coffres, les cabinets afin de les destiner exclusivement à l’exportation. Durant le XVIIIe siècle les motifs de laque évoluent vers un art plus épuré avec les laques Hiramaki. Ainsi en occident ces cabinets étaient livrés tels quels ou mis en valeur par les Marchands Mercier. Ces derniers les livrant sur des consoles de bois doré ou démontés afin d’insérer les panneaux sur des meubles tels que ceux exécutés par Martin CARLIN ou A. WEISWELLER. On retrouve sur des meubles, des panneaux en tous points comparables.