CHINE – Début des Han occidentaux, II^e siècle avant J.-C.

Deux embouts, sommets de hampe, en bronze de patine verte, en forme de personnages agenouillés, assis sur leurs talons, présentant devant eux un récipient cylindrique entre leurs mains. 

Hauteur : 11 cm

Provenance :

Vente Bonhams Hong Kong, 24 novembre 2013, n°519.

CHINE DU NORD – Culture de l’Ordos, III^e-II^e siècles avant J.-C.
Plaque rectangulaire ajourée en bronze doré, à décor représentant le combat de deux chevaux, les deux animaux s’affrontant tête baissée. 

5 x 12 cm

La culture de l’Ordos a rayonné à partir du plateau éponyme de l’Ordos, en Mongolie Intérieure, du VI^e siècle au II^e siècle avant notre ère. Elle est sans doute l’expression la plus orientale de la culture scythe, culture de peuples cavaliers nomades qui occupèrent une grande partie de l’Eurasie et se caractérisèrent par un art animalier que l’ont retrouve dans la culture de l’Ordos.

Pièce similaire :

Une plaque à l’iconographie semblable quoique non dorée, est conservée au Musée Ethnologique de Berlin.

CHINE – Royaume de Dian, III^e-II^e siècles avant J.-C.

Rare boucle de ceinture en bronze de patine vert et brun grumeleuse, représentant l’accouplement de deux bouquetins, ces derniers se tenant debout sur un serpent dont la queue remonte vers la tête du premier animal (petits manques à l’extrémité des cornes).

Hauteur : 8,5 cm – Longueur : 11,6 cm

La culture du royaume de Dian, qui occupa, du IV^e siècle à la fin du II^e siècle avant J.-C. l’actuelle province du Yunnan, en Chine du sud a favorisé l’éclosion d’un art du bronze très différent de celui de Chine du nord. Les nombreuses découvertes issues des fouilles archéologiques de la région, notamment sur le site de Shizhaishan, à Jinning, témoignent de contacts et d’influences avec les régions de l’ouest, le Sichuan et, au-delà, l’art des steppes attesté par l’importance d’un art animalier qui a acquis, avec Dian, un grand réalisme par le soin attaché aux détails. Le musée provincial du Yunnan, à Kunming, conserve un certain nombre de boucles de ceintures mises au jour dans les tombes de Shizhaishan (dont la n°13), à la composition, voire à l’iconographie, similaire : couple de taureaux, léopards attaquant un sanglier par l’arrière, etc. On y retrouve par ailleurs une constante intéressante : le serpent que piétinent les animaux.

CHINE – Période Printemps et Automne, ca. VI^e siècle avant J.-C.
Poignard en bronze de patine vert et brun, le manche orné d’un entrelacs de dragons gui très stylisés et géométrisés, rythmés de petites protubérances figurant les yeux, un masque de taotie traité de manière similaire, marquant le départ de la lame (lame restaurée).

Longueur : 30 cm

Des fouilles archéologiques effectuées dans les années 1980-1990 ont permis de rattacher ce type de poignard, ou petite épée, à la culture Qin, peuple de Chine du nord-ouest, qui prit de l’importance et rayonna vers l’est, notamment au Shaanxi, durant la période des Printemps et Automne (VIII^e-V^e siècles avant J.-C.). 

Pièces similaires : 

Poignard-épée M2:3, à lame en fer et manche en or de la tombe n°2 d’un site près de Baoji, comté de Yimen, Shaanxi, publié dans Han Wei, Christian Deydier, L’or de la Chine ancienne, Paris 2001, pp. 41-43, ill. 61.
Deux poignards assez comparables ont été vendus chez Christie’s New York : l’un dans la vente de la collection Erwin Harris du 16 mars 2017, n°837, où il est donné comme Chine du Nord, VII^e-VI^e siècles avant J.-C ; l’autre, rehaussé d’incrustations de verre turquoise, est le n°1141 de la vente du 15 sept. 2011, daté Printemps et Automne.

CHINE – Début des Zhou occidentaux (XI^e-X^e siècle avant J.-C.)

Paire d’éléments de chanfrein ou de harnachement, en bronze de patine verte grumeleuse, un masque de taotie couronnant une hampe, le revers creux muni de trois boucles afin de permettre la fixation. 

Hauteur : 19,4 cm

Provenance :

Collection J.T. Tai, vente Sotheby’s New York, 22 mars 2011, n°9.

CHINE – Dynastie Liao (907-1125)

Paire de vases en céramique émaillée ocre, à long col annelé et ouverture en forme d’une coupe qui semble portée par un oiseau dont sont figurés, au sommet du col, la tête, les ailes et la queue. La partie inférieure de la panse, exempte d’émail, laisse apparaître la terre cuite nue et l’engobe blanc
(manque une tête d’oiseau, petites égrenures ou lacunes d’émail autour de l’ouverture, petit choc sur la panse de l’un, lacune d’émail sur la panse de l’autre, due à une bulle de cuisson).

Hauteur : 30 cm

CHINE – Dynastie Liao (907-1125)

Petite coupe en grès émaillée sancai, trois couleurs, vert, ocre et crème, l’intérieur à décor incisé de fleurs et feuilles de lotus, les fleurs tachées de brun, le marli émaillé vert, le revers laissant apparaître l’engobe blanc servant de base à la couleur crème.

Diamètre : 15,2 cm

Bibliographie :

Christian Deydier, L’Art et la matière, Paris, 1998, no. 47, pp. 90-91 (catalogue de l’exposition L’Art et la matière, Oriental Bronzes Ltd, Paris, 2 oct.-14 nov. 1998).

Collier double rang en platine et or gris 18K (750), l’un orné en fil de couteau d’une chute de 59 diamants taillés en brillant, le second serti d’une ligne de diamants taillés. (Système adaptable) .

Signé : Boucheron Paris n°59553. 

Longueur : 42 cm – Poids brut : 95 g

Bracelet ruban souple en or jaune 18K (750) orné d’une chute de 39 saphirs taillés en baguette.

Signé : Boucheron n°3029.

Longueur : 17,5 cm – Poids brut : 34,94 g

GEM Paris en attente. 

Bracelet ligne en or jaune 18K (750) orné de 41 rubis carrés.

Signé : Boucheron n°1354.

Longueur : 16,5 cm – Poids brut : 19,90 g

GEM Paris en attente.

Montre-bracelet d’homme automatique à bracelet en acier et or jaune, cadran à chiffres romains, guichet des quantièmes à 6 heures, bracelet en acier à boucle déployante.

Signée Cartier.

Tour de poignet : 19 cm – Poids brut : 77,39 g

Dans une pochette Cartier.

Lot comprenant :

Table en bois naturel.

Travail moderne.

Hauteur : 76 cm – Largeur : 245 cm – Profondeur : 114 cm

Ensemble de meubles de jardin comprenant deux petites tables carrées et un banc en teck de la maison Tectona.

On joint un guéridon en métal (usures, manques). 

PERSE – BIJAR

Tapis à fond marine et décor géométrique à dominante rouge.

410 x 200 cm

Provenance : 

Galerie Franck BOLGER, Londres en 1988. 

HERIZ

Tapis à décor géométrique sur fond orangé. (usures)

288 x 375 cm

HERIZ

Tapis. 

XX^e siècle. (usures)

337 x 332 cm 

Suite de huit fauteuils à dossier plat en bois naturel mouluré. Descentes d’accotoirs mouvementées, pieds fuselés à cannelures. 

Style Louis XVI. 

Hauteur : 97 cm – Largeur : 57 cm – Profondeur : 48 cm

Provenance : 

Maison MERCIER dans le Faubourg Saint Antoine.

Exceptionnelle table en acajou et placage d’acajou à volets. Elle repose sur six pieds à pans coupés se terminant par des roulettes. Pour dix-huit personnes, pas d’allonge. 

Epoque Louis XVI. 

Hauteur : 75 cm – Largeur : 146 cm – Profondeur : 136 cm

Commode scriban en bois de placage marqueté et encadrement de frisage. Elle présente trois tiroirs mouvementés en façade et un abattant découvrant des casiers. Repose sur de petits pieds cambrés. 

Travail alsacien, époque Louis XV. 

Hauteur : 100 cm – Largeur : 86 cm – Profondeur : 48 cm 

Siège de bureau à dossier gondole en noyer noir ciré, pieds cambrés. 

Attribué à NOGARET.

Epoque Louis XV. (accidents)

Bureau plat en acajou et placage d’acajou de forme rectangulaire. Il présente sur une face cinq tiroirs en ceinture dont un simulé et cinq tiroirs simulés en façade opposée et deux tirettes latérales. Dessus de cuir vert serti d’une lingotière de laiton. Pieds fuselés cannelés. 

Epoque fin du XVIII^e siècle.

Hauteur : 75 cm – Largeur : 130 cm – Profondeur : 65 cm