Glaive de l’École de Mars. Monture en laiton, ciselé. Poignée décorée d’écailles, demi-oreillon à pans au bonnet phrygien. Garde en fer, à un arc de jointure et deux antennes garnies d’olives en laiton. Lame à deux tranchants, à arête médiane. Fourreau recouvert de drap rouge, à garnitures en laiton, à deux anneaux. Barrette au niveau des anneaux gravée d’un triangle. Bouterolle à motif de palmettes repoussées, sur fond sablé.

Montage XIX^e siècle, avec des pièces d’époque (piqûres).

François MASSON (1745-1807)

Buste de femme à l’antique en marbre blanc, probablement Pauline BORGHESE.

Début du XIX^e siècle.

Hauteur : 66 cm – Largeur : 33 cm – Profondeur : 36 cm

Miroir en bois sculpté doré à décor de feuillage.

Style Louis XVI.

113 x 67 cm

Médaillon en marbre blanc sculpté en haut relief d’une tête de philosophe.

Diamètre : 58 cm

Lot comprenant :

Miroir à cadre en bois laqué gris et sculpté de piastres imbriquées, surmonté d’une guirlande de fleurs, nœud, feuillage.

Epoque Louis XVI.

Hauteur : 160 cm – Largeur : 101 cm

Large console en bois sculpté et relaqué gris de forme rectangulaire. La traverse sculptée de rais-de-cœur et perles, rubans feuillagés, guirlandes de fruits, la traverse arquée sculptée d’entrelacs ornée d’un vase d’où s’échappent des fruits.

Epoque Louis XVI (manque le marbre).

Hauteur : 88 cm – Largeur : 119 cm – Profondeur : 49 cm

Vase en porphyre vert de Grèce. La monture en bronze ciselé et doré formée de têtes de satyres. Une guirlande s’échappant de la chevelure. Le col à canaux, acanthes et bordé d’une tresse. Il repose sur un piédouche rond à doucine ciselé de feuilles d’acanthe et filet torses, canaux alternés de feuillages remontant sur la panse. 

Attribué à GOUTHIERE – Epoque Louis XVI. 

Hauteur : 29 cm – Largeur : 17 cm

Les vases en porphyre vert dit serpentine antique sont caractéristiques du goût des grands collectionneurs à la fin du XVIII^e siècle.

Les pierres étaient recherchées dans tout le bassin méditerranéen afin d’être polies voir repolies lorsqu’il s’agissait de remploi d’antiques.

Le Duc d’Aumont était connu pour sa célèbre collection lapidaire.

Les modèles de bronzes étaient alors créés par les ornemanistes à la mode notamment François Belanger pour habiller ces pierres.

Les bronzes sortaient des ateliers de Gouthière pour les pièces de grande qualité.

Il faut bien sur citer ici la manufacture créée par le Roi à Remiremont cette dernière était spécialisée dans la coupe et le polissage des ouvrages de roche, granits, granitelles, jaspes, serpentins et porphyres.

Pieds de lampe en albâtre de forme ovoïde à godrons, repose sur un piédouche.

Travail espagnol de la Maison Alabastros Miquel.

Hauteur : 52 cm – Diamètre : 18 cm

Pendule borne demi-squelette, en marbre noir.

Vers 1900.

Hauteur : 38 cm – Largeur : 31 cm – Profondeur : 15 cm

Paire de médaillons en composite à l’imitation de la terre cuite.

Travail moderne.

Diamètre : 15 cm

Suite de quatre chaises en bois relaqué gris à dossier à colonnettes à cannelures, encadrant une lyre stylisée surmontant une rosace, l’assise en fer à cheval, les pieds tronconiques à cannelures.

Estampille de Sulpice BRIZARD.

Epoque Louis XVI (restaurations).

Hauteur : 87,5 cm – Largeur : 46 cm – Profondeur : 45 cm

Sulpice BRIZARD, reçu Maître le 13 février 1762.

Grande table de salle à manger de forme ovale à volets en acajou, d’une seule pièce pour la longueur. Repose sur quatre pieds gaine se terminant par des griffes.

Epoque Empire.

Hauteur : 76 cm – Largeur : 130 cm – Longueur : 180 cm

Lustre de forme circulaire en tôle peinte et bronze doré à douze bras de lumière formés de volutes.

Epoque Restauration.

Hauteur : 120 cm – Diamètre : 86 cm

HERIZ

Tapis à fond rouge et décor polychrome de volutes et feuillage, bordures à fond marine.

Fin XIX^e siècle. (usures, taches).

364 x 276 cm

Paire d’appliques à trois bras de lumière en bronze ciselé et redoré. Fût fuselé, cannelé, rudenté, à asperges orné à l’amortissement de pampres. Les bras de lumière en console soulignés d’enroulements et de feuilles d’acanthe. Bobèches ciselées de feuilles de laurier. Elles sont retenues par un nœud de ruban.

Ancien travail de style Louis XVI.

Hauteur : 72 cm – Largeur : 38 cm

Ecran de foyer en bois naturel relaqué faux bois, en bois sculpté de coquilles, la traverse supérieure à décor de crossettes, feuillage, canaux et vagues ajourées, les montants en rappel comme la traverse inférieure, pieds en patin à décor de cartouches en frise de cœur.

Attribué à Nicolas HEURTAUT.

Epoque Louis XV (usures, accidents et restaurations).

Hauteur : 111,5 cm – Largeur : 74 cm

Nicolas HEURTAUT reçu Maître en 1753.

Tapisserie de la Manufacture Royale des Gobelins

Don Quichotte et les marionnettes

Faisant partie d’une tenture de l’Histoire de Don Quichotte.

D’après Charles COYPEL pour la composition centrale.

D’après Claude AUDRAN pour le décor de l’alentour.

Manufacture Royale des Gobelins.

Signature Audran dans le coin inférieur droit de la tapisserie, pour Michel Audran, directeur du Premier atelier de haute lisse aux Gobelins de 1732 à 1771.

XVIII^e siècle, 1756.

Hauteur : 3,60 m – Largeur : 3,05 m

Vendue en avril 1763 à Jean Pâris Montmartel, garde du trésor royal, avec cinq autres pièces (Fenaille vol.III, chap.IX, p.223).

Etat : tissée en laine et soie (chaîne en laine, trame en laine et soie), usures dans les soies.

Bibliographie :

Maurice Fenaille, 1923, Etat général des tapisseries de la Manufacture des Gobelins depuis son origine jusqu’à nos jours (1600-1900), 5 volumes, vol. III, chap. IX.

Jean Vittet, 2014, Les Gobelins au siècle des lumières, un âge d’or de la manufacture royale, pp 75 à 106.

Lustre en bronze verni, à huit bras de lumière, le fût en balustre appliqué de rinceaux et cartouches et de quatre bustes de femmes sur des consoles feuillagées et quartefeuille, la partie médiane agrémentée de têtes de bouquetins en applique, en partie basse des consoles anthropomorphes d’où s’échappent les bras de lumière.

Style Louis XIV.

Hauteur : 85 cm – Diamètre : 81 cm

Ecran double repliable en bois naturel mouluré laqué capucin, les pieds mouvementés à enroulements sculptés de coquilles stylisées.

Estampille de Louis CRESSON.

Epoque Louis XV (réparations).

Hauteur : 107 cm – Largeur : 75 cm – Profondeur : 9,5 cm

Louis CRESSON, reçu Maître le 28 janvier 1738.

Canapé en bois naturel sculpté mouluré, accotoirs et descentes d’accotoirs mouvementés, le dossier sculpté d’une grenade éclatée au centre, feuillage et acanthes, repose sur sept pieds cambrés, les attaches sculptées de cartouches en forme de cœur.

Estampille de TILLARD.

Epoque Louis XV.

Hauteur : 103 cm – Largeur : 167 cm – Profondeur : 72 cm

Jacques-Jean-Baptiste TILLIARD, reçu Maître le 16 juillet 1752.

Grand trumeau rocaille et ses parecloses en bois peint à l’imitation du marbre campan mélangé, partiellement rechampi or.

Hauteur : 262 cm – Largeur : 131 cm

Chaque pareclose : 28 x 29 cm