BLOY (Léon). La porte des Humbles. Manuscrits. in-4, chemise demi-rel. à coins maroquin citron, dos lisse, titre dor. en long (rel. mod.).
La porte des Humbles parut en 1920, trois ans après la mort de l’auteur. C’est le dernier volume de son journal correspondant aux années 1915-1917. C’est à partir de 1892 que Léon Bloy commence à rédiger son journal intime.
Cet ensemble de six pièces manuscrites et d’épreuves corrigées témoigne de la mise en place de l’édition :
1) Deux pages manuscrites de la porte des Humbles écrites au verso. Il s’agit du fragment qui, en date du 29 novembre 1916 relate la mort de Verhaeren «Cette mort atroce qui ressemble comme celle de Mendès à un châtiment me rappelle notre dernière entrevue au café de la Régence il y a bien 28 ans». Fragment inédit qui n’a pas été publié dans le livre par suite du refus de l’éditeur Vallette, qui était aussi l’éditeur de Verhaeren.
2) Deux placards d’une épreuve de tirage avec les lignes incriminées supprimées par l’éditeur. Une note signée par Jacques Bernard, directeur du Mercure de France de 1935 à 1944, confirme cette suppression.
3) Une L.A.S de Jeanne Léon Bloy entérinant la suppression imposée par l’éditeur.
4) De la main de Jeanne Léon Bloy un projet de page de titre et une première dédicace à Edouard Souberbielle «A l’ami de la dernière heure, à Edouard Souberbielle, que Léon Bloy aimait comme un fils et qui est digne de l’être»
5) De la main de Jeanne Léon Bloy une deuxième dédicace à Augustin Jakbisiak.
6) Un feuillet jauni de bibliographie des œuvres de Léon Bloy de la main de Paul Léautaud, alors employé au Mercure de France.
Tous ces documents sont encartés dans des feuillets reliés dans une chemise.
Ex-libris Pierre Cheymol. Médecin, auteur de 5 ouvrages dont les aventures de la poésie en 1988, il écrivit dans les deux dernières revues surréalistes : Le B.L.S et Surréalisme.