Ecuelle en argent. Les oreilles composées de deux dauphins opposés encadrant des écailles et des coquilles dans la partie centrale. Le couvercle à double doucine est gravé et ciselé de coquilles rocaille, feuillage, fleuron, enroulements et écailles de poisson dans des réserves. Il se termine par une graine bouton agrémentée d’un profil d’homme sur fond amati, une couronne de laurier dans la chevelure. Gravée d’une dédicace au revers.

Maître orfèvre Joseph Rivière, reçu en 1718.

Bordeaux, 1746-1747.

Poids : 935,90 g – Longueur aux anses : 30,5 cm

Bibliographie :

Jean et jacques Clarke de Dromantin, Les orfèvres de Bordeaux et la marque de Roy, reproduite et décrite p. 257 référenceP107a.

Vente du 4 juin 1971, ancienne collection David Wiell, reproduite et décrite sous le N°94 du catalogue.

Chocolatière tripode en argent uni. Les attaches pied-de-biche reposent sur un écusson rectangulaire découpé dans sa partie haute et basse. Le couvercle à charnière est agrémenté d’un disque pivotant surmonté d’une graine en panache. Le manche en bois latéral se visse dans sa hotte. Le bec verseur se termine par un petit couvre bec. A l’opposé du manche, figurent de grandes armoiries surmontées d’une couronne comtale et dans la partie basse un ordre de chevalerie. Armoiries de Henri de Mellet comte et marquis de Neuvi, chevalier de l’ordre du St Esprit.

On joint un moussoir en bois moderne.

Maître orfèvre Arnaud Guyotie, reçu en 1688. Son premier poinçon.

Bordeaux, 1697-1700.

Poids brut : 1 090,12 g – Hauteur : 22,3 cm

Bibliographie :

Jean et Jacques Clarke de Dromantin, Les orfèvres de Bordeaux et la marque du Roy, reproduite et décrite p.135 référence P76 a.

Paire de bougeoirs en argent. La forme de la base carrée à pans coupés se prolonge sur le fût et le binet. Un pan sur deux est gravé de chute de fleurons en rappel sur les différents éléments et sur l’ombilic. La base creuse de ce dernier est gravée d’armoiries d’alliance surmontées d’une couronne de marquis.

Maître orfèvre Arnaud Guyotie, reçu en 1688. Son deuxième poinçon.

Bordeaux, 1719-1721.

Poids : 1 081,73 g – Hauteur : 20 cm

Bibliographie :

Jean et Jacques Clarke de Dromantin, Les orfèvres de Bordeaux et la marque du Roy », reproduits et décrits p. 402 référence P89a.

Timbale en argent de forme tulipe. Elle pose sur un piédouche mouluré d’oves. Le corps agrémenté d’un jonc central délimite, dans la partie basse, des appliques alternées de lambrequins et de dards sur un fond amati. Sous le col et dans la partie haute du jonc une gravure en dent-de-scie et d’entrelacs de feuillages encadrent des armoiries de jeune fille (Noailles) surmontées d’une couronne comtale (léger choc en bordure du pied).

Attribuée au Maître orfèvre Joseph le Barbier, reçu en 1720.

Paris, 1723-1724.

Poids : 176,98 g – Hauteur : 9,8 cm

Bibliographie :

Un modèle de timbale très proche dans la collection Jourdan Barry N°117 publication J.KUGEL Orfèvrerie française.

Ecuelle en argent gravé. Les oreilles à contours symétriques sont agrémentées au centre d’un buste de profil sur son socle, le tout sur un fond amati. Le couvercle à doucine est gravé sur toute sa surface d’appliques rayonnantes autour de la prise centrale agrémentée d’un profil de femme. La bordure, délimitée par des godrons et des filets, est gravée de fleurs à quatre pétales dans un entourage trilobé uni sur un fond amati. La base gravée d’armoiries d’alliance surmontées d’une couronne de marquis et d’un petit o sur la graine du couvercle et sur le corps.

Maître orfèvre Charles Sermensan dit le jeune ? reçu en 1718.

Bordeaux ? 1723-1725.

Poids : 761,58 g – Longueur aux anses : 29,5 cm

Deux bougeoirs en argent pouvant former une paire. La base ronde est bordée d’épais godrons, ces derniers en rappel à la base du fût et du binet.

Maître orfèvre incomplet sur un, sans maître sur le second.

Bordeaux, 1695-1697 pour un, Bordeaux, 1694-1696 pour le second.

Poids : 747,54 g – Hauteur : 17 cm pour un et 16,8 cm pour l’autre

Chocolatière tripode en argent uni. Les attaches des pieds reposent sur un écusson. Le bec verseur repoussé sur pièce est bordé de filet. Le couvercle mobile avec un disque pivotant est surmonté d’une anse mobile en forme d’étrier. L’anse en bois clair se visse dans sa hotte soudée sur des appliques en croix.

On joint un moussoir en bois moderne.

Maître orfèvre Arnaud Guyotie, reçu en 1688.

Bordeaux, 1718-1719.

Poids brut : 647,93 g – Hauteur anse repliée : 19 cm

Coupe à vin en argent de forme ronde avec dix arcs de cercle en bordure. Elle pose sur une bâte plate prolongée de filets. La coupe à deux anses composées d’enroulements est décorée de cupules en forme de gouttes agrémentées d’un fond amati à l’extérieur. Au fond figurent des fruits et leur feuillage dans un entourage matté.

Maître orfèvre Jean Ducoing, reçu en 1672.

Bordeaux, 1678-1679.

Poids : 125,47 g – Longueur aux anses : 14,2 cm

Bibliographie :

A comparer avec la coupe figurant p. 96 sous le numéro 78 du catalogue de l’exposition Orfèvrerie de Montpellier et du Languedoc, généralité de Montpellier XVII^e & XVIII^e par Laurent Dagura, édité au 2^e trimestre 1996.

Aiguière en argent de forme balustre. Elle pose sur un piédouche bordé de godrons, ces derniers en rappel sur la bordure du couvercle. La base est décorée, sur un fond amati, de pampres de vigne en alternance avec des feuilles lancéolées. Le bec verseur représente un mascaron de femme coiffée de plumes et d’un drapé sous l’encolure se terminant par des feuilles prolongées d’un pompon. Le couvercle à charnières et double doucine a une fleur en son centre. L’anse à enroulements de filets est influencé par un modèle de Thomas Germain (armoiries anciennement dégravées sous le bec verseur).

Maître orfèvre Jean Baptiste Buchet, reçu en 1724.

Rennes, 1735-1736.

Poids : 1 050,59 g – Hauteur : 27,8 cm

Ecuelle et son couvercle en argent, le couvercle est décoré d’appliques rayonnantes. Le corps uni est gravé de grandes armoiries d’alliance celles de la famille Nougues figurent sur la gauche. Elles sont surmontées d’un heaume de chevalier (les armoiries de droite ne sont pas identifiées). Le couvercle à doucine est agrémenté d’appliques flammes surmontées d’appliques hallebardes rayonnant autour d’une prise serpent à plusieurs enroulements. La bordure est accompagnée d’un mouvement ondulatoire. Les oreilles à contours symétriques sont percées de cœurs et de gouttes (restauration d’usage).

Maître orfèvre difficile à identifier seul la première lettre D est lisible. Ce pourrait être David Tosté ou de David Viola orfèvres protestant qui ont du abjurer en 1685 (renseignements transmis par monsieur Jean Clarke de Dromantin).

Bordeaux, 1668-1670.

Poids : 738,49 g – Longueur aux oreilles : 27,5 cm

Paire de bougeoirs en argent. La base à contours se prolonge par une doucine godronnée, ces derniers sont en rappel sur chaque élément du bougeoir. A la base du fût à trois pans figure des coquilles. Elles sont surmontées de chute de fleurons sur un fond amati.

Maître orfèvre Guillaume Ledoux, reçu en 1705.

Paris, 1731-1732.

Poids : 1 365,25 g – Hauteur : 25 cm

Voir un modèle identique du même orfèvre datant de 1736 figurant sous le n°38 de la collection David Weill vendu le 4 juin 1971.

Bassin d’huilier, vinaigrier en argent de forme ovale. Il pose sur quatre pieds à enroulements et attaches coquille. La partie ventrue centrale du bassin est gravée et ciselée de croisillons fleuris, d’enroulement et dans la partie centrale de profils, le tout sur un fond amati. La bordure supérieure est godronnée. Le support mobile des flacons est composé de cercles filetés. La partie basse est gravée, sur une face, d’armoiries surmontées d’une couronne comtale.

Maître orfèvre Antoine Roberdeau, reçu en 1718.

Bordeaux, 1723-1725.

Poids : 882,27 g – Longueur aux anses : 28,3 cm

Saupoudroir en argent de forme balustre. Le piédouche bordé d’épais godrons se prolonge par des appliques sur un fond amati de feuilles lancéolées et de lambrequins en alternance. L’élément supérieur, monté à baïonnette, est ajouré de fleurs à quatre pétales, d’étoiles et de fleurs de lys. Il se termine par une sphère posée sur une terrasse de godrons rayonnants. Gravé des armoiries de la famille Landry originaire de l’Île de France surmontées d’une couronne comtale.

Maître orfèvre Jean Thibaut, reçu en 1690.

Bordeaux, 1701-1704.

Poids : 461,01 g – Hauteur : 23 cm

Bibliographie :

Jean et Jacques Clarke de Dromantin, Les orfèvres de Bordeaux et la marque du Roy », reproduit p. 168 et décrit p. 174 sous la référence P78 b.

Fiche technique de L’Estampille N°116 c.

Catalogue vente à Genève le 13 mai 1986, sous le N°133, ancienne collection Charles de Paw.

Exposition :

Musée des arts décoratifs de Bordeaux, mai 1987, N° 76 du catalogue.

Porte huilier-vinaigrier en argent. Modèle composé de deux supports de flacon et de deux supports de bouchons bordés de godrons comme l’anneau de la prise centrale. Il pose sur quatre pieds à enroulements prolongés de pilastres ajourés. La tige, de la prise centrale, est montée sur une charnière et s’incline pour dévoiler une petite boîte à épices.

Sans maître orfèvre.

Bordeaux, 1701-1703.

Poids : 526,75 g – Hauteur : 27 cm

Bibliographie :

Jean et Jacques Clarke de Dromantin, Les orfèvres de Bordeaux et la marque du Roy, modèle approchant reproduit et décrit p.317 référence P76d.

Bougeoir en argent uni. La base de forme carrée à pans coupés en dégradé se prolonge par un fût de forme ronde à décor de bulbes et de filets terminés par un binet cylindrique. Trace d’armoiries anciennes partiellement dégravées.

Maître orfèvre Arnaud Guyotie, reçu en 1688.

Bordeaux, 1706-1708.

Poids : 483,68 g – Hauteur : 18,3 cm

Tasse à vin en argent uni. De forme ronde avec un ombilic central qui pose sur une bâte. Gravée au revers des initiales M T.

Maître orfèvre difficile à identifier.

Bordeaux, 1746-1747.

Poids : 96,46 g

Grande tasse à boire en argent posant sur un jonc tubulaire. Modèle de forme ronde évasée agrémentée d’un ombilic central. Gravée au revers d’un signe non identifié (jonc partiellement dessoudé, petit accident dans la partie centrale de l’ombilic).

Poinçon de jurande de Bordeaux, 1654.

Poids : 212,04 g – Diamètre : 14,7 cm – Hauteur : 4 cm

Cette coupe à boire est probablement l’origine du modèle de tasse à vin Bordelais qui n’a pas changé depuis quatre siècles. Cette forme existait déjà en Angleterre dès la deuxième moitié du XVI^e siècle en dimension plus réduite nommée Wine Taster. Voir document joint.

Nous connaissons les relations entre l’Angleterre et l’Aquitaine et l’influence de ce pays sur certaine réalisation.

La patine de cet objet laisse supposer qu’il aurait été enterré.

Pince à sucre en argent. Modèle ciseaux, les bras à contours dont la partie centrale est gravée d’une fleur. Les bras se terminent par un coquille. Gravée d’un petit monogramme G P.

Maître orfèvre Jeanne Cazaret Veuve Hebert, reçu en 1773.

Bordeaux, 1773-1775.

Poids : 50,25 g – Longueur : 14,2 cm

Bibliographie :

Jean et Jacques Clarke de Dromantin, Les orfèvres de Bordeaux et la marque du Roy, reproduite p.202 référence P126e.

Pince à sucre en argent. Modèle composé de contours terminés au centre par un gland. Les cuillerons, à l’extrémité des bras, sont presque plat.

Maître orfèvre abonné Antoine Jagour.

Sainte-Foy, à partir de 1775.

Poids : 56,79 g – Longueur : 16,4 cm

Bibliographie :

Jean et Jacques Clarke de Dromantin, Les orfèvres de Bordeaux et la marque du Roy, reproduite p.207 référence P300j.

Pince à sucre en argent uni, les bras se terminent par un cuilleron.

Maître orfèvre difficile à identifier.

Bordeaux, 1762-1768.

Poids : 50,76 g – Longueur : 15,6 cm