Paire de fauteuils en bois naturel mouluré et sculpté relaqué blanc. Le dossier médaillon sculpté d’un nœud de rubans, descentes d’accotoirs sinueuses. Dés de raccordement appliqués de rosaces, pieds fuselés à cannelures rudentées.

Dans le goût des sièges de Louis Madeleine PLUVINET. 

Epoque Louis XVI (restaurations).

Hauteur : 94 cm – Largeur : 60 cm – Profondeur : 52 cm

non venu

Non venu.

Paire de fauteuils cabriolet en noyer mouluré et sculpté de fleurettes. Pieds cambrés.

Epoque Louis XV (un pied cassé, restaurations, piqûres).

Hauteur : 90 cm – Largeur : 47 cm – Profondeur : 45 cm

Commode galbée sur les trois faces en bois de violette marqueté en ailes de papillon ouvrant par quatre tiroirs sur trois rangs séparés par de larges cannelures incrustées de cuivre. Dessus de marbre grenat veiné à bec de corbin. (réparé)

Attribuée à Etienne DOIRAT.

Epoque Régence. (accidents et manques au placage, bronze rapporté).

Dessus de marbre grenat veiné à bec de corbin. (réparé)

Hauteur : 80 cm – Largeur : 122 cm – Profondeur : 59 cm

Bibliographie :

Pour une commode comparable, voir Le mobilier français du XVIIIe siècle, par Pierre KJELLBERG, p. 303 figure A.

Paire de fauteuils à coiffer en bois naturel laqué capucin, le dossier incurvé, les accotoirs mouvementés et en léger coup de fouet. Les ceintures sinueuses moulurées et sculptées de bouquets fleuris, les ceintures sculptées de grenades à encadrement de volutes. Pieds cambrés à enroulements. Fond de canne.

Estampillée de J. GOURDIN. 

Epoque Louis XV (accidents, manques et restaurations).

Hauteur : 79 cm – Largeur : 63 cm – Profondeur : 45 cm

Jean Gourdin dit Père Gourdin (1690-1764).

Ce modèle de sièges, extrêmement rare, prenait place dans les cabinets intérieurs attenant aux appartements privés. La traverse concave du dossier permettait ainsi au perruquier de procéder à la mise en place de la coiffure. Très peu d’exemplaires nous sont parvenus, les quelques subsistants faisant partie des collections publiques.

Non venu.

Commode en bois de placage, galbée sur les trois faces. Elle ouvre par quatre tiroirs sur trois rangs. Les montants en arêtes vives, pieds cambrés Ornementation de bronze verni, plateau de marbre brun veiné.

Epoque Louis XV. 

Hauteur : 84,5 cm – Largeur : 130,5 cm – Profondeur : 64,5 cm

Pendule en bronze ciselé et doré. Variante de la pendule dite au Génie.

Le mouvement et le cadran signés J.B. BAILLON à PARIS, la platine numérotée 4162.

Ils s’inscrivent dans une borne surmontée d’un amour tenant une lyre. L’ensemble formé de courbes et contre-courbes, appliqué d’attributs de musique, repose sur une base ajourée.

Par Robert OSMOND, non signée. 

Fin de l’époque Louis XV (manque à la dorure).

Hauteur : 65 cm – Largeur : 48,5 cm 4 000 / 6 000 €

Jean Baptiste BAILLON, reçu Maître en 1772, fournisseur du Garde-Meuble royal.

Bibliographie : 

Hans Ottomeyer Vergoldete Bronzen, planche 2.8.19, p. 129 pour un modèle similaire par Robert Osmond.

Bureau plat marqueté de bois de violette toutes faces. Il ouvre par trois tiroirs en ceinture d’un côté et trois simulés de l’autre. Pieds cambrés. Plateau serti d’une lingotière de bronze.

Estampille de MIGEON. 

Epoque Louis XV (bronzes rapportés).

Hauteur : 67 cm – Largeur : 129 cm – Profondeur : 69 cm

Pierre MIGEON II (1701-1758) est un ébéniste et marchand mercier important de la première moitié du XVIII^e siècle, issu d’une grande famille d’artisans parisiens.
Le plus célèbre parmi les siens, il reprend à la fin des années 1730, l’atelier familial et la boutique de mobilier adjacente. Il acquiert dès lors, une grande notoriété et reçoit d’importantes commandes du Garde-meuble de la Couronne et des Menus-Plaisirs. Il acquiert ainsi la protection de la Marquise de Pompadour et compte de nombreux grands amateurs français et étrangers. 

Ecran de foyer en bois relaqué gris sculpté de grenades éclatées et fleurettes. Pieds cambrés à enroulement. Epoque Louis XV. 

Hauteur : 117 cm – Largeur : 73 cm – Profondeur : 40 cm

Large fauteuil à dossier plat en bois relaqué et partiellement doré. Le dossier sinueux sculpté de crossettes et canaux tors, les ceintures mouvementées. En façade, un cartouche à ailes de chauve-souris.

Epoque Louis XV (accidents et manques).

Hauteur : 91 cm – Largeur : 68 cm – Profondeur : 51 cm

Paire de chenets en bronze ciselé et doré dite aux enfants musiciens, ces derniers assis sur des tertres aux alentours de rocaille et végétaux.

Epoque Louis XV. (usure à la dorure)

Hauteur : 30 cm – Largeur : 38 cm

Plaque de cheminée en fonte à décor de Chinois.

XVIII^e siècle. 

90 x 103 cm

Pendule en laque noir à décor de pagodes sur fond de paysage. Le cadran signé SCHLAGT MICHT – FOH WOLFGAND HARTICH. Le mouvement changé signé PLANCHON à Paris. Repose sur quatre petits pieds boule aplatie.

Travail hollandais des XVIIe et XVIIIe siècle.

Hauteur : 45 cm – Largeur : 30 cm

Profondeur : 20 cm

Mouvement de régulateur avec quantième Deville à Paris (éclats à l’émail).

Diamètre : 33 cm

Exceptionnel paravent à deux feuilles en bois sculpté et doré, recouvert de son tissu d’origine,

les feuilles en forme de double cartouche encadré de volutes rocaille ajourées, de fleurs et de grenades éclatées, reposant sur des pieds cambrés, un côté gainé d’une broderie de fils d’argent et de fils de laine appliqués sur une toile de laine crème, l’autre gainée d’une broderie de fils de laine sur soie à décor floral.

Travail d’Allemagne du Sud, probablement Munich, première moitié du XVIII^e siècle.

Hauteur : 195 cm – Largeur d’une feuille : 93 cm

Ce paravent au décor rocaille le plus exubérant s’inspire des dessins de François de CUVILLIES (1695-1768). Reconnu comme l’un des plus grands architectes et ornemanistes du rocaille allemand, il devint architecte de la Cour à Munich en 1728 et il fut le concepteur des décors intérieurs de la Résidence de Munich de 1729 à 1737 et du pavillon de chasse d’Amalienburg dans le parc de Nymphenburg près de Munich de 1734 à 1739. Il publia à partir de 1738 et jusqu’à sa mort plusieurs recueils de planches d’ornements, de boiseries et de mobilier. Celles-ci montrent l’influence de plusieurs ornemanistes du style rocaille français tels que Jacques de LAJOUE (1687-1761). Les recueils de CUVILLIES reflètent son talent d’interprétation du style rocaille français dans un esprit plus exubérant et mouvementé. S’inspirant des modèles français, il sut s’en détacher pour créer un style beaucoup plus foisonnant. Parmi ces recueils, citons le Livre des panneaux irréguliers à divers usages Nouvellement inventé par François de Cuvilliès Conseiller et Architecte de S.A.S.E de Bavière gentilhomme de Bouche et Architecte de S.A.SE de Cologne. Plusieurs éléments décoratifs de notre paravent se retrouvent sur les planches de ce recueil, dont les moulures rocailles déchiquetées et ajourées et les parties ajourées en treillage.

Durant les années 1720 et 1730, Munich connut un formidable bouillonnement artistique favorisé par un système de cour à la Française autour des Electeurs Max6Emmanuel (1679 – 1726) et Carl Albrecht (1697 – 1745) puis de l’empereur Charles VII. Durant son exil en France de 1705 à 1715, Max-Emmanuel développa son goût pour le style de ce pays. A son retour, il envoya des artisans munichois faire leur apprentissage à Paris comme Joseph EFFNER (1687- 1745) qui créa du mobilier dans le style de CRESSENT et de BOULLE et il chercha à attirer des artisans français et belges, dont François CUVILLIES qui fit son apprentissage à partir de 1716 avec Joseph EFFNER, lui-même formé à Paris par Germain BOFFRAND (167-1754). De 1720 à 1724, il étudia l’architecture auprès de Jacques-François BLONDEL à Paris. A la mort de Max-Emmanuel, CUVILLIES devint l’architecte favori de la Cour et le principal créateur du style rococo munichois. Il travaillait avec plusieurs sculpteurs dont Joachim DIETRICH (1690 – 1753) à qui il commanda tous les éléments sculptés en bois pour le Schatzkammer de la Résidence, dont quatre consoles. En 1734, CUVILLIES lui commanda l’exécution des boiseries et du mobilier du pavillon d’Amalienburg. Le 14 mars 1736, DIETRICH fut nommé sculpteur de la Cour. Malheureusement peu d’informations nous sont parvenus concernant son atelier qui c’était établi dans la périphérie de Munich jusqu’en 1738.

Bibliographie :

W. Braunfels, François Cuvilliès, Munich, 1986.

B. Langer, G. Hojer et H. Ottomeyer Die Möbel der Residenz in München, Munich, 1996.

SAINT-CLOUD

Quatre grands pots à tabac couverts en porcelaine tendre émaillée blanc, monture en argent doré portant une décharge de Julien BERTHE (Paris, circa 1750-1756), ornés de motifs or et rouge de fer de Chinois, d’insectes, de haies et de rochers fleuris exécutés postérieurement.

Les pots sont contenus dans un coffret en bois laqué à motifs fleuris dans le goût japonisant.

Saint-Cloud, porcelaine, circa 1730 (fêles, infimes éclats, coups de feu, reprise à la laque).

Pour les montures en vermeil : Paris, 1750-1756. 

Hauteur des pots à tabac : 15,2 cm

Boîte : 17,8 x 24,8 cm

Provenance : 

Collection Jeanne Demarsy (1937, Paris).

Acquis auprès de la galerie Kugel, à Paris en 1995.

Lot appartenant à l’OVV suite à sinistre.

Paire de chaises à dossier plat en bois naturel sculpté de coquilles. Fond de canne. Les pieds réunis par une entretoise en X.

Début de l’époque Louis XV (petits accidents, piqûres).

Hauteur : 96 cm – Largeur : 48 cm – Profondeur : 39 cm

Commode en bois naturel mouluré. Elle présente trois tiroirs en façade en légère arbalète. Montants à pans à cannelures, plateau de bois.

XVIII^e siècle (rebouchages, restaurations).

Hauteur : 94 cm – Largeur : 134 cm – Profondeur : 65 cm