GILLOT (C.). Nouveau recueil d’estampes faites pour l’édition in-12 des Fables… inventées et gravées par Gillot, peintre du Roy. Paris, chez Huquier, s.d., in-8, demi-rel. à coins chag. noir, dos à nerfs, orné (rel. us.).

Rarissime suite de vignettes destinées à l’édition des fables d’Antoine Houdar de la Motte. Publiée par le peintre et éditeur d’estampes Gabriel Huquier (1695-1172), cette suite est l’œuvre du dessinateur et graveur Claude Gillot (1673-1722). Avec un titre, un frontispice signé A et 56 planches à double vignette numérotées 1 à 112, puis C (préface) et B (la fontaine d’or) le tout dessiné et gravé à l’eau-forte par Gillot. Ex-libris Henry B.H. Beaufoy.

FROMAGEOT (L’abbé). Recueil d’illustrations pour les Annales du règne de Marie-Thérèse. Paris, Prault, 1775, pet. in-4, plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, dent. int. dor., tr. dor., étui un peu frotté (H. Mercher).

Avec 2 dessins originaux en sépia représentant Marie-Antoinette par Moreau le Jeune dont un non signé et 12 planches d’après Moreau le Jeune gravées par Gaucher, Prévost, Duclos, Simonet, Le Mire, etc, le tout monté sur onglets et en divers états. Ex-libris Raphaël Esmérian et André Laviolette. 

FAVART. Annette et Lubin. Comédie en un acte et en vers. Paris, Duchesne,1762, in-12, maroquin rouge, armes au centre, dos à nerfs, tr. dor., encadr. int. dor., étui (Chambolle-Duru).

Avec 2 portraits en frontispice et 6 gravures de Thérèse Martinet, Patas et Duhamel. Exemplaire aux armes de Ph. L. de Bordes de Fortage avec son ex-libris.

DU FOSSE (Pierre Thomas). Histoire de Tertullien et d’Origènes. Paris, Hélie Josset, 1675, in-8, 10 ff.- 767 pp. – 1 pp., maroquin rouge, armes au centre et aux angles, dos à nerfs, orné des armes, tr. dor. boîte-étui mod. (rel. de l’époque).

EDITION ORIGNALE. Les armes sur les plats de la reliure sont celles de la nièce du cardinal de Retz, Paule Marguerite François de Gondi Retz, duchesse de Lesdiguières (1651-1716), veuve après 6 ans de mariage de François Emmanuel de Bonne de Créqui, Duc de Lesdiguières (1645-1681). Annotations manuscrites sur les pages de garde. Ex-libris André Laviolette, Jacques Millot. Qq. Mouillures sur les plats.

CICERON. M.T. Ciceronis Orationum volumina tria. Argentorati, 1574, in-12,16 ff. – 305 pp.- 11 ff., peau de truie estampé à froid, M.H.A (Matthiaus Hopfferns An.) et la date de 1578 sur les plats, dos à nerfs, muet (rel. de l’époque).

BEAUMARCHAIS (Pierre-Augustin Caron de). Mémoires de M. Caron de Beaumarchais, écuyer, conseiller-secrétaire du Roi, lieutenant-général des chasses au Bailliage, etc, accusé de corruption de juge contre M. Goëzman et le sieur Bertrand, le Sieur Marin & le sieur Darnaud-Baculard. Paris, Ruault, 1774, in-4, maroquin rouge, triple filet encadrant les plats, fleurons aux angles, armes au centre, dos à nerfs, richement orné, tr. dor., boîte-étui (rel. de l’époque). Avec un portrait de Cochin gravé par St. Aubin. Exemplaire aux armes de Antoine-Raymond-Jean-Gualbert-Gabriel de Sartine, Comte d’Alby, lieutenant-général de police (1759), secrétaire d’Etat au ministère de la marine (1774), puis ministre de la marine de 1775 à 1780. Olivier tome 1, pl.74. Ex-libris André Laviolette. Qq. frottements et salissures sur les plats, pet. mq. à la coif. sup.

BEAUMARCHAIS (Pierre-Augustin Caron de). La folle journée ou le mariage de Figaro. Comédie en cinq actes en prose. Représentée pour la première fois, par les comédiens français ordinaires du Roi, le mardi 27 avril 1784. De l’imprimerie de la société littéraire typographique et se trouve à Paris, Ruault, 1785, grand in-8, maroquin rouge, décor sur les plats d’une bordure de pampres dorés, ornés de filets avec fleurons dor. aux angles et au milieu, dos à nerfs, orné de fers dor., doublures de maroquin citron ornées d’une large dentelle dor., tr. dor., boîte-étui plein chag. noir (Trautz-Bauzonnet).

Seconde édition originale du mariage de Figaro, dite édition de Kehl. Avec 5 jolies figures dessinées par Saint-Quentin et gravées par Liénard (3), Halbou (1) et Lingée (1). Exemplaire contenant les figures en 2 états : avant la lettre et avec la lettre ainsi que l’eau-forte pure de la figure de l’acte IV. On y joint une lettre autographe de Beaumarchais à son vieil ami, l’acteur Fréville. Dans cette lettre datée du 31 mars 1784 Beaumarchais annonce à son vieil ami qu’après quatre années de démarches il a enfin obtenu la permission du Roi de faire représenter sa pièce. Cette lettre est publiée dans l’ouvrage de Louis de Loménie “Beaumarchais et son temps” (tome 2, p. 324). Le Petit pp.568-570. Qq. rousseurs éparses. Ex-libris André Laviolette, Raphaël Esmérian. 

Diamant dans son étui plastifié non ouvert de l’institut international de Gemmologie. 0.42 ct VVS2 couleur F.

Bague en or gris orné d’un rubis ovale. Poids brut : 3.97 g.

Boîte à éponge en argent, l’intérieur en vermeil. Le couvercle mobile percé d’entrelacs et de rayons solaires. Trace d’armoiries dans le médaillon central.

Maître orfèvre Johann Jacob KIRSTEIN.

Strasbourg, 1787.

Poids  : 276,77 g

Hauteur : 8 cm – Diamètre extérieur : 8,8 cm

Paire de salières en argent uni. Modèle de forme rectangulaire à contours et pans en dégradés.  

Poinçon du Maître orfèvre difficile à identifier.

Paris, 1735-1736. (restaurations)

Poids : 181,74 g

Boîte en or simulant un livre. Les plats sont bordés d’un filet bleu émaillé bleu dans un encadrement de rinceaux. Le dos est ciselé en quatre réserves d’attributs et rosaces.

Orfèvre C. PETSCHLER, insculpation 1814.

Paris, 1818-1838.

Poids brut : 88,32 g

Longueur : 7,7 cm – Largeur : 4,5 cm – Hauteur : 1,2 cm

Parfait état.

Boîte en or de forme rectangulaire ceintrée. Les panneaux centraux composés d’un décor de grains de riz dans un encadrement de rinceaux feuillagés et feuilles de vigne.

Gravée sur la bordure Vachette bijoutier à Paris.

Maître orfèvre Adrien VACHETTE, reçu en 1779.

Paris, 1809-1819.

Poids : 131,37 g

Longueur : 8,7 cm – Largeur : 4,7 cm – Hauteur : 2 cm

Dans son écrin.

Parfait état.

Boîte en cristal de roche, la monture en ors de couleur. De forme cylindrique, le couvercle à charnière, la monture ciselée d’oves alternée de feuilles de celeri, ces dernières en rappel à la base.

Poinçon du Maître orfèvre incomplet se terminant par un P.

Paris, 1775-1776.

Diamètre : 5,4 cm

(givre). 

Boîte ronde en pierre dure, la monture en or. Le couvercle mobile est orné en plein d’un émail représentant un jeune couple accompagné d’un vieil homme. L’encadrement en marqueterie de pierres dures est en rappel sur la ceinture et sous le fond. Sous ce dernier figure la représentation d’une coupe à l’antique.

Sans orfèvre.

Italie, vers 1800-1820, probablement Florence.

Pois brut : 191,71 g – Diamètre : 7,5 cm

Très bon état.

Grande boîte en or et émail de forme rectangulaire à pans coupés. Sur le couvercle à charnière une grande miniature en émail portrait présumé de la princesse Galitzine un enfant dans les bras. Les bordures et le fond émaillés ivoire dans des encadrements de filets azur et blanc alternés d’une frise de lierre.

Porte le numéro 3493.

Maître orfèvre FJ.

Travail suisse de la fin du XVIII^e siècle,  début du XIX^e siècle.

Poids brut : 276,61 g

Longueur : 10,3 cm – Largeur – 8,6 cm – Hauteur : 1,8 cm

Parfait état.

Bibliographie :

Les tabatières du musée du Louvre, référence 555 du même orfèvre.

Boîte en or de forme ovale. Elle est décorée sur toutes ses faces d’émaux représentant des arbustes devant un fond champêtre. Les encadrements de filets bleu pâle entourent une guirlande de feuilles et de fleurs. 

Porte le numéro 930.

Maître orfèvre  Charles Le BASTIER, reçu en 1754.

Paris, 1778-1779.

Poids : 152,40 g

Longueur : 8,5 cm – Hauteur : 3,2 cm

Très légère rayures sur l’émail du couvercle et du fond. Très rares manques d’émail vert.

Bibliographie :

Les tabatières du Louvre, de la page 121 à la page 127, les différentes boîtes réalisées par cet orfèvre.

Boîte en nacre, pierre dure et or. De forme triangulaire, la nacre gravée de fleurs à quatre pétales, et cloutée d’or. La partie centrale du couvercle à charnière est décorée d’une pierre dure mouchetée de jaune, de brun et de mauve. En ceinture, la monture en or, est décorée de volatiles, lapin, cygne et chien.

Sans poinçon.

Travail français ou allemand, vers 1720-1730.

Poids  brut : 65,36 g – Longueur : 7,5 cm

Très bon état.

Boîte en or de forme ovale à contours. Le couvercle à charnière et le fond représentent une coquille reprenant la forme des contours. Les bordures à filets.

Maître orfèvre Nicolas DELION, reçu en 1736.

Paris, 1738-1739.

Poids : 100,18 g

Longueur : 7 cm – Hauteur : 2,8 cm

A comparer avec une boîte similaire, vendue sous le numéro 74 de la vente du Mercredi 18 Novembre 2015 à l’hôtel d’Evreux par l’étude FRAYSSE.

Boîte coquillage, la monture en or. Modèle de forme conique composé d’un coquillage de son nom latin Olivia porphyria dont la partie en or du couvercle à charnière et de la base sont gravées d’une guirlande de feuillage. 

Poinçon du Maître orfèvre incomplet.

Travail du milieu du XVIII^e siècle, d’origine indéterminée.

Poids brut : 89,17 g – Longueur : 9,5 cm