Jatte en argent. De forme ronde polylobée bordée de filets, elle se compose de seize côtes droites. Les initiales CD frappées en dessous.

Maître orfèvre Jean JAME, cité en 1679 et en 1683 d’après la publication de M. Claude CASSAN.

Poinçons non répertoriés.

Rouen, vers 1696. 

Poids : 379,71 g – Diamètre : 24,2 cm

Ecuelle en argent. Les deux oreilles à décor symétrique sont gravées d’une coquille et d’un fleuron dans la partie centrale dans un entourage de cordon et d’enroulement.

Maître orfèvre Jean Joseph GIRAUD, reçu en 1705.

Marseille, avant 1751.

Poids : 407,29 g – Longueur aux anses : 27,7 cm

Paire de bougeoirs en argent uni. La base de forme octogonale en dégradé jusqu’à l’ombilic, ce dernier gravé d’armoiries d’alliance surmontées d’une couronne de marquis. Le fût et le binet reprennent la forme de la base.

Maître orfèvre Pierre IX HANAPPIER, reçu en 1730.

Orléans, 1754.

Poids : 898,69 g – Hauteur : 24 cm

Ecuelle en argent et son couvercle. Le couvercle mobile à double doucine est décoré de feuilles lancéolées et nervurées sur un fond amati. Ce décor est en rappel sur la bordure de la prise. Les oreilles en forme de coquilles. Gravée à la base d’armoiries surmontées d’une couronne comtale.

Maître orfèvre aux initiales AE couronnées avec un croissant en dessous.

Très probablement juridiction de Besançon, vers 1790 avec un poinçon de titre de 11.D 10 G.

Poids : 683,23 g – Longueur aux oreilles : 30 cm

Pichet à eau en argent uni de forme ovale posant sur un piédouche reprenant la même forme. La base se prolonge par un col qui se termine par un couvercle à charnière. Armoiries dégravées sur la partie base et de nouvelles armoiries gravées sur la partie haute (deux bosses). Le manche en bois à enroulement restauré est mobile.

Maître orfèvre Pierre François GRANDGUILLAUME, reçu en1728.

Besançon, 1761-1763.

Poids brut : 619,49 g – Hauteur : 21,5 cm

Ecuelle en argent uni et son couvercle mobile bordé de godrons. Ce dernier à double doucine se termine par une prise bouton agrémentée d’un profil d’homme barbu sur un fond amati. Les oreilles, à contours symétriques, sont agrémentées d’un décor en applique représentant une coquille.

Maître orfèvre Antoine de SAINT NICOLAS, reçu en 1714.

Paris, 1738-1739 pour le corps et 1734-1735 pour le couvercle.

Poids : 906,59 g – Longueur aux oreilles : 31,9 cm

La différence de date laisse à penser qu’il s’agit d’un réemploi…

Paire de cuillères à ragoût en argent. Modèle filet coquilles dont la spatule a été gravée postérieurement d’un monogramme dans un écusson (usures, accident proche du cuilleron sur une cuillère).

Maître orfèvre Jean CHABROL, reçu en 1709.

Paris, 1743-1744.

Poids : 301,01 g

Grande chope en ivoire et vermeil. De forme ovale posant sur un piédouche en vermeil uni comme le couvercle à charnière et l’intérieur. L’anse à double enroulements. Le cylindre d’ivoire d’éléphant est sculpté de douze personnages dont onze nymphes dénudées ou partiellement dénudées et un homme. Cette scène est sculptée avec des arbres en fond. Sur le couvercle, deux femmes assises sur un tronc se tiennent la main (une partie du bras cassé qui est manquante et une fente dans l’ivoire).

Poinçon du Maître orfèvre incomplet.

Probablement Francfort, vers 1670-1680.

Poids brut : 1 344,47 g – Hauteur : 30 cm

Le travail de l’ivoire peut être attribué à Johann KERN (1622-1698) et son atelier.

Bibliographie :

Galerie Kugel et Vervoordt, Hommage à Nicolas Landau, Paris 2006, p 16.

Leonard Kern (1588-1662) catalogue Sigmaringen,1988 pp 237 et 238.

Vente Collection Nicolas Landau et Jacqueline Goldman, Sotheby’s le 8 avril 2013 sous le N°255 du catalogue.

Philippe Malgouyres, Ivoire de la Renaissance et des temps modernes, Collections du musée du Louvre. N° 107 Chope de Johann G.Kern.

Spécimen en ivoire SPP. Conforme au règle CE 338-97 art.2.w.mc du 09/12/ 1996. Spécimen antérieur au 1er juin 1947. En revanche, pour une sortie de l’UE, un CITES de ré-export sera nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur

Huilier vinaigrier en argent et les deux bouchons. Le bassin de forme ovale pose sur quatre pieds à enroulements et attaches coquille. Les porte-bouchons partant d’une rocaille, se composent de canaux et de godrons supportant un cercle. Les bouchons en forme de chapeaux chinois composés de canaux se terminent par une grappe de raisin. Les supports de flacon sont composés de quatre pilastres ajourés d’une grappe de raisin et ses feuilles et à sa base d’une olive et ses feuilles (armoiries dégravées et une tige centrale supprimée).

Maître orfèvre Jean Baptiste CHASLON, reçu vers 1760.

La Rochelle, 1773.

Poids : 772 g – Longueur : 27,6 cm – Largeur : 13,2 cm

Casserole en argent uni, le bec verseur repoussé sur pièce. Le manche en bois tourné se visse dans sa hôte.

Sans maître orfèvre.

Paris, 1789-1792.

Poids : 241,47 g – Diamètre : 11 cm

Chocolatière tripode en argent. De forme balustre, son bec verseur est agrémenté d’une coquille à sa base et d’un couvre bec à charnière. Le couvercle à doucine surmonté d’un disque pivotant avec une prise toupie. Le couvercle, l’attache du manche et de la hôte sont bordés de godrons.

Dans la partie centrale, sous le bec verseur, figurent des armoiries gravées.

Maître orfèvre Veuve GUILLAUME, enregistré en 1739.

Saint-Quentin, 1745-1748.

Poids brut : 422,32 g – Hauteur : 19,5 cm

Timbale en argent. Elle pose sur un piédouche bordé d’oves. Sous la bordure légèrement évasée figure un décor gravé de roses et de coquilles délimité par des enroulements.

Maître orfèvre Lambert Joseph PRION, reçu en 1770.

Paris, 1789.

Poids : 160,92 g – Hauteur : 10,5 cm

Timbale en argent. Elle pose sur un piédouche bordé d’oves gravé d’un monogramme PC sur la bordure .Elles est décorée de roses et de rocailles au milieux d’entrelacs (une petite déchirure sur la bordure et un petit choc à la base du gobelet).

Maître orfèvre Jean BRISSOT, reçu en 1744.

Meaux, 1750-1760.

Poids : 146,24 g – Hauteur : 10,5 cm

Moutardier en argent. Modèle de forme balustre à côtes torses encadrées, sur fond amati, de vagues dans la partie basse et d’arcs de cercles dans la partie haute. Ce décor est en rappel sur le couvercle terminé par un colimaçon.

Maître orfèvre Guillaume EGEE, reçu en 1716.

Paris, 1748-1749.

Poids : 195,18 g – Hauteur : 11 cm

Bibliographie :

Métropolitan Museum of art, Three centuries of French domestic silver, by Faith Dennis,

modèle identique reproduit et décrit pp 106 et 107 sous le N°130.

Les grands orfèvres de Louis XVIII à Charles X, édition de Connaissance des arts, p 161.

Gobelet en argent uni dit curon. Gravé sous la bordure L.CHOUTEY D. SERIGNY.

Maître orfèvre Louis ESTIENNE, reçu en 1732.

Beaune, 1747-17448.

Poids : 62,45 g – Hauteur : 5,8 cm

Verseuse à fond plat en argent uni. De forme balustre, le bec verseur repoussé sur pièce. Le couvercle à charnière et doucine est agrémenté en son centre d’une prise bouton. Le manche en bois tourné latéral se visse dans sa hôte. Gravée sur la bordure du fond les initiales LD. (Petite déchirure sur un filet gravé du couvercle).

Maître orfèvre Jacques FAMECHON, reçu en 1770.

Paris, 1775-1776.

Poids brut : 240,86 g – Hauteur : 12 cm

Gobelet en vermeil de forme ovale. Il est gravé dans la partie centrale, sur une face, d’armoiries surmontées d’une couronne ducale accompagnées de l’ordre de Saint Louis.

Maître orfèvre Jean Jaques KIRSTEIN, reçu en 1760.

Strasbourg, 1761-1762.

Poids : 137,28 g – Hauteur : 7,8 cm

Timbale en argent posant sur un piédouche bordé d’oves. Elles est gravée de fleurs et de coquilles sur fond amati délimité par des bandeaux.

Maître orfèvre Jean Baptiste CHARITE, reçu Maître en 1774.

Paris, 1786-1787.

Poids : 124,39 g – Hauteur : 11 cm

Bouillon couvert en porcelaine, la monture en argent. Le décor de fleurs rouges et bleues sur fond blanc est agrémenté de dorure. Porcelaine du Japon pour la base et de la Chine pour le couvercle. La monture en argent bordée de godrons sur le piédouche, en bordure du couvercle et à la base de la prise. Les anses à enroulements inversés sont composées de feuillage. La terrasse de la prise est ciselée de trois volatiles, d’un écureuil, d’une maison et de fleurs sur un fond amati. La prise ancienne en forme de bouton a probablement été changée (restaurations d’usage, dorure sur la porcelaine partiellement effacée).

Sans poinçon d’orfèvre.

Pour la porcelaine, début du XVIII^e siècle.

Contremarque à la base des menus ouvrages pour Paris, 1717-1722.

Poids brut : 675,43 g

Baiser de paix en vermeil, argent niellé et cuivre doré. La partie centrale représente, sur une plaque d’argent, le Christ soutenu par deux anges avec en arrière plan la Croix surmontée de INRI (Descente de Croix). Le cadre en vermeil se compose d’un pinacle gothique supporté par des piliers qui ont à leur base les armoiries du donateur accompagné du texte DE DOMO ASOLINA en nielle sur de l’argent. Au revers de la plaque en argent figure une plaque et sa poignée en cuivre doré (devait à l’origine être sur un support car il y a deux trous sous la base).

Aucun poinçon ou marque d’origine.

Pour le cadre en vermeil, travail probablement italien ou flamand dans l’esprit de la fin du XV^e siècle ou du début du XVI^e siècle.

Pour les éléments en argent niellé probablement Italie de la même période.

Sans garantie d’époque. 

Poids brut : 285 g – Hauteur : 13,5 cm

Le travail niellé date de l’époque romaine et a été abandonné en France au XVII^e siècle pour réapparaître au XIXe siècle.

Cette technique fut utilisée à Florence au XV^e siècle dans de nombreux ateliers d’orfèvres pour représenter principalement l’art religieux et des scènes de la mythologie.