Siège cérémoniel Il se présente sous la forme d’une sorte de tabouret à quatre pieds sur lequel est érigé un personnage anthropomorphe. La tête aux proportions très accentuées montre des yeux incrustés de cauris. Ces sculptures étaient principalement utilisées pour le règlement de litiges. Chaque partie se plaçait successivement à l’arrière et énonçait ses doléances tout en frappant la tablette à l’aide d’un bouquet de feuilles de cordyline. Le chef de village prononçait ensuite son jugement. Selon Maksik et Meskil (in primitive art of New-Guinea), elles servaient également à l’initiation des jeunes garçons qui devaient s’asseoir sur le siège et se retenir de crier lors de la douloureuse opération de tatouage. Patine de pigments végétaux ocres et bruns, laissant apparaître par endroits les motifs en volutes d’origine. Petits accidents. Il porte à l’arrière sur la tablette une ancienne étiquette de collecte de l’expédition de la Korrigane effacé par endroits, décrivant l’objet, et sa provenance : Nouvelle- guinée, Papous du Fleuve Sépik rivière armiria [ ?] (affluent du South west river) Ht 72 cm Moyen Sépik, Nouvelle-Guinée