Statuette dite de l’Allier. Elle représente la déesse Vénus debout, nue, tenant de la main gauche un drapé, et de la droite ses cheveux. Terre cuite blanche. Petite restauration à la base, très belle conservation. Art Gallo-romain, Ier-IIIe siècle. Hauteur : 17 cm.

Statuette représentant la déesse Vénus. Elle est nue, debout en appui sur la jambe gauche, et tient de la main gauche une pomme. La coiffure est ceinte d’un diadème. Bronze. Lacune d’un bras, belle conservation. Art Romain, IIe siècle. Hauteur : 11 cm. Provenance : ancienne collection Bela Hein.

Statuette représentant Eros. Il est nu, ailé, la jambe gauche pliée ; il lève le bras droit. Bronze. Petite lacune à une aile, très belle conservation. Art Romain IIe siècle. Hauteur : 9,5 cm. Provenance : ancienne collection Bela Hein.

Statuette représentant la Vénus anadyomène. Elle est debout, nue, et retient de longues mèches de cheveux. Bronze. Belle conservation. Art Romain, IIe siècle. Hauteur : 8,2 cm.

Lot composé de trois appliques représentant le visage de face du dieufleuve Acheloos barbu. (3 objets). Terre cuite et pigments. Très belle conservation Campanie, Art Grec, ca. 500 av. J.-C. Hauteur : de 5 à 6,5 cm. Provenance : ancienne collection Bela Hein.

Anse de vase. Elle est ornée à la base d’une tête de femme, les cheveux ceints d’un diadème, et au sommet d’un buste de faune. (Grande qualité de ciselure). Bronze. Très belle conservation. Art Hellénistique. Hauteur : 10,5 cm. Provenance : ancienne collection Bela Hein.

Ensemble composé de deux pieds de meuble formés d’une patte de félin surmontée d’un lion passant vers la gauche. (2 objets). Bronze. Très belle conservation. Art Etrusque, Ve-IVe siècle av. J.-C. Hauteur : 9,1 cm. Provenance : ancienne collection Bela Hein.

Tête de cheval (probablement de statuette), les détails finement représentés. Bronze. Fragment, belle conservation. Art Romain. Longueur : 4,5 cm. Provenance : ancienne collection Bela Hein.

Elément d’ornementation de lampe à huile. Il représente la tête d’un canard, le plumage finement gravé, les détails anatomiques incrustés de cuivre ou d’argent ; à la base, tenon d’emmanchement. Bronze, cuivre et argent. Belle conservation. Art Romain, Ier siècle. Longueur : 8 cm. Provenance : ancienne collection Bela Hein.

Boite à encens (?) zoomorphe représentant un capridé, le corps formant réceptacle ; elle repose sur trois pieds et la tête est surmontée d’un tenon permettant l’emmanchement d’un encensoir (?). Bronze. Oxydation, lacune du couvercle et de l’encensoir. Art Byzantin, Xe-XIIIe siècle. Longueur : 12 cm. Provenance : ancienne collection Bela Hein.

Support de lampe zoomorphe représentant un aigle, les ailes éployées ; le dos est percé et est surmonté d’un tenon d’emmanchement pour la fixation d’une lampe. Bronze. Très belle conservation. Epoque Byzantine. Hauteur : 9,8 cm. Provenance : ancienne collection Bela Hein.

PEIGNE dit liturgique. Bois blond. Haut. 17,5cm – Larg. 19,7cm Il comporte deux séries de dents, les unes épaisses et espacées, les autres fines et serrées. Elles sont séprarées par un bandeau central et quatre montants verticaux. L’ensemble sculpté en faible bas-relief sur les deux faces. Au centre des figures allégoriques et caricaturales symbolisant les travaux des mois dont le nom est inscrit en lettres gothiques certains abrégés en bas de chacune des scènes, celles-ci dans un encadrement architecturé avec pilastre et frise d’arcature. Les montants sont sculptés également sur les deux faces de quatre anges musiciens. Les scènes sont encadrées d’un double filet d’ébène incrusté, les côtés dans l’épaisseur sont striés. Flandres ou Pays-Bas, 2ème tiers du XVe siècle. Dans la scène du mois de janvier l’on assiste à un repas, dans celle de février un personnage assis devant un feu de cheminée tenant un verre dans sa main droite, les autres scènes se rapportent plus précisément aux travaux de chaque mois. Dans « L’histoire du nom des mois occidentaux » le mois de janvier est défini comme étant le nom du Dieu des portes, des passages et des commencements dans la mythologie romaine représenté avec deux visages opposés janus car ils regardent l’entrée et la sortie, la fin et le but. Ce qui est le cas de notre peigne. Egalement pour le mois d’avril (Aprilis = ouvrir) un personnage est représenté tenant des fleurs dans chacune de ses mains, « le mois ou les fleurs s’ouvrent ». Provenance : ancienne collection Bela Hein.

PEIGNE dit liturgique. Bois blond. Haut. 12cm – Larg. 15,9cm Il comporte deux séries de dents, les unes épaisses et espacées, les autres fines et serrées. Elles sont séparées par un bandeau central et quatre montants verticaux, l’ensemble sculpté à jours de différents motifs : rosaces, losanges, trèfles d’inspiration gothique. Au centre du bandeau sculpté en faible bas-relief sur l’une des faces une rosace fleurie, sur l’autre face un carré en creux qui devait à l’origine avoir été incrusté d’un élément métallique, armoiries ou motif décoratif. L’attribution géographique de ces peignes est variable tantôt la France (Musée du Moyen Âge – Hôtel de Cluny) tantôt les Flandres ou les Pays-Bas ( Musée du Louvre, ref. IVOIRES Paris 2004, catalogue de l’exposition page 159 n° 169 pour un exemplaire en ivoire). Le Musée de Cluny présente treize peignes dont un à tirette et deux ouvrant en X. Dans tous les cas ils sont datés du deuxième tiers du XVe siècle. Provenance : ancienne collection Bela Hein.

PEIGNE dit liturgique. Ivoire d’éléphant patiné. Haut. 15,5cm – Larg. 15,3cm Il comporte deux séries de dents, les unes épaisses et espacées, les autres fines et serrées (il manque deux dents). Elles sont séparées par un bandeau central et deux montants en T sculptés en faible bas-relief d’un branchage. Le bandeau central est sculpté en faible bas-relief également. Face A à gauche : Saint Martin à cheval de profil coupe de son épée un pan de son ample manteau pour l’offrir à un mendiant debout derrière le cheval. A droite : les trois enfants qui avaient été découpés en morceaux sortent entier du saloir devant saint Nicolas mitré, la crosse dans la main gauche faisant de la main droite le signe de croix, geste qui les ressuscite. Face B : à gauche saint Georges à cheval terrasse de sa lance le dragon, au centre la fille du Roi, à droite le Roi et la Reine. Au sommet des rayons. Flandres ou Pays-Bas, 2ème tiers du XVème siècle. Un peigne semblable représentant l’Annonciation et l’Adoration des Mages faisant parti des collections du Musée du Louvre est reproduit page 159 n° 169 dans le catalogue de l’exposition « IVOIRES » Paris 2004. Provenance : ancienne collection Bela Hein.

FEUILLET D’UN DIPTYQUE D’AEROBINDUS. Ivoire d’éléphant patine rouge-orangé. Hauteur maxi : 33,8 cm – Largeur maxi : 10,4 cm Ce feuillet à la forme caractéristique des diptyques consulaires. Il est orné du portrait en buste d’Aérobindus Consul à Constantinople en 506 de notre ère. La plaque rectangulaire est bordée d’une double mouluration sur le côté gauche et aux parties supérieure et inférieure, celle de droite étant en partie usée. La sculpture en assez profond bas-relief représente au centre dans un médaillon orné d’oves le portrait du consul revêtu de la « travea picta » tenant le sceptre et la « mappa ». Il est enserré dans un grand losange figurant un branchage d’où sortent des fleurs et des feuilles, les deux branches sont réunies à leurs deux extrémités par un lien. L’emplacement supposé du monogramme au dessous et au dessus du portrait est occupé par un motif triangulaire qui remplace le monogramme grec regroupant les lettres du nom d’Aérobindus que l’on retrouve sur le diptyque du Louvre (OA 9525). Celui du Museo Civico de Bologne par contre comporte deux fleurs cruciformes à la place du monogramme. Egalement pour les mêmes thèmes les diptyques du Consul Sividius, Paris Bibliothèque Nationale et celui de Philoxenus et de Justinius au Stadt Museum de Berlin. Notre feuillet comporte un trou à chacun des angles, six sur le côté droit, deux par deux espacés de 22 et 26 mm. Arrachement au centre en bas ainsi qu’a gauche au niveau d’une fleur. Usures en surface au centre de la partie inférieure, très forte sur le côté droit, plus faible à gauche. Au revers, en légère cuvette, quinze lignes horizontales d’une l’inscription à l’encre (illisible). Une petite étiquette carrée comportant le n° 18 dans un cercle ainsi que les lettres HS. à l’encre rouge. Réf. : Musée du Louvre OA 9064 Volbach 1976 n° 12 pl. 6 Goldschmidt 1914 n° 158 pl. LXX Gaborit Chopin 2003 n° 8 et 410 Ivoires, exposition Musée du Louvre catalogue n° 126 reproduit page 117 Consulter l’étude ou l’expert

Protome de cheval. Bronze à patine brun rouge, incision sur le col. Un tenon rectangulaire sous le col. Arrachement à la base. Probablement un élément d’un meuble plus important éxécuté dans le goût des oeuvres de la Meuse du XIVe siècle. Provenance : ancienne collection Bela Hein

Plaque en terre cuite en bas-relief représentant la Vierge à l’Enfant. La Vierge allaitant, le visage tourné sur sa droite dans un encadrement à décor d’urne et d’entrelacs à la base et de moulures de perles et de frises d’acanthe sur les trois côtés supérieurs. Italie, fin XVe siècle. (accidents, réparations, léger manques) Ht : 49,5 Lg : 38,5 cm

Varages ou Allemagne en Provence. Grand bassin rond à décor polychrome au centre d’un semis d’animaux aquatiques et insectes (anguilles, scorpions, serpents, poissons, volatiles, etc?) et sur le bord d’un filet entrelacé d’une guirlande de fleurs. Anses en forme de coquille renversée. XVIIIe siècle. Diamètre : 42, 5 cm.

Marseille Saucière ovale couverte à 4 pieds à décor polychrome de bouquet de fleurs. Prise en forme de mouton et anse en forme de branchage. XVIIIe siècle. Fabrique de Robert. Longueur : 27 cm.

Marseille 2 compotiers ronds à bord contourné à décor polychrome de fleurs et fleurettes. Fabrique Robert. XVIIIe siècle. Diamètre : 22 cm. Portent l’étiquette de la rétrospective des faïences provençales de Nice 1968.