Plaque de ceinturon d’officier de la 2ème compagnie des gardes du corps du roi. (Règne de Louis XVI) Le plateau en laiton est recouvert d’une pièce de drap vert qui est la couleur distinctive de la 2ème compagnie. Les garnitures : cadre guilloché et emblème central en « gloire » ou soleil à visage humain sont en argent. (Le drap a été ici remplacé mais il subsiste encore des traces de l’ancienne couleur.) L’historique des gardes du corps du roi est trop connu pour y revenir, citons quand même quelques règles d’admission pour les officiers, dans ce corps d’élite : (d’après Mouillard) être catholique et appartenir à la grande noblesse, né sujet du roi, être vigoureusement constitué, bien visé et gentilhomme, être d’une famille vivant de son revenu ou tout du moins être hors du commun… pour commander à une compagnie de 300 cavaliers, 6 trompettes et 2 timbaliers.

Tambour d’un régiment provincial d’infanterie daté 1777. La caisse en bois cintré, travail d’un maître boisselier est peinte en bleu roi, seulement décorée par endroit d’une importante fleur de lys et non pas des armes de France dans leur interprétation héraldique. (Il manque la peau supérieure, traces de peinture antérieures ) Haut : 39 cm, larg : 38 cm. Ce tambour est encore accompagné de son très rare collier à baguettes en buffle blanc, orné quant à lui aussi d’une grosse fleur de lys mais en laiton estampé. Bon état. Recrutées à la fin du XVIIIème siècle parmi les populations paysannes, les milices agissent en tant que troupes de soutien de l’armée régulière, la déchargeant de ce fait de certaines tâches. En l’occurrence : les escortes de convoi d’artillerie ou de vivres, la garde des places investies ou la garde des prisonniers, les travaux de siège et l’obligation de creuser des tranchées. Elles servent aussi à compenser les pertes de l’armée régulière. Malgré quelques succès militaires pendant la guerre de Sept Ans où il tirèrent leurs dernières cartouches en 1762 aux combats de Wilhemstadt et de Johannisberg les miliciens souffrent du manque de considération des troupes de premières lignes. Aussi pour réhabiliter ces combattants de seconde ligne on donne aux simples compagnies de grenadiers l’appellation plus flatteuse de « grenadiers royaux. » En 1771, ce nom décrié de « miliciens » sera remplacé par celui de « soldat régional » et les compagnies seront regroupées en « régiments provinciaux » jusqu’à la Révolution. L’uniforme à l’origine est entièrement gris clair ou blanc. Puis apparurent l’épaulette et la distinctive bleues. Les tambours portaient l’habit bleu à la livrée du roi.

Trompette de cavalerie dite « à boule. » La bordure du pavillon est décorée d’une frise de fleurs de lys. Poinçon « L » couronné. Embouchoir postérieur sinon bon état. Long. 82 cm

Fifre. En bois blond à embouts de laiton. Etui en laiton garni d’un insigne aux armes de France rayées à la Révolution. (Manque un pontet d’attache) Sinon bon état.

Grelot. Epoque Restauration. De mule de cantinière. En bronze coulé avec motif des gardes du corps : soleil à visage humain. Très bon état.

Grelot. Epoque Restauration. De mule de cantinière. En bronze coulé avec motif à la grenade. Très bon état.

Chaîne de forçat. Manque la clé.

Statuette en terre cuite polychrome ; grenadier « princess of Walles’s own régiment of foot. » Vers 1715. Haut : 26 cm. (Quelques manques, une réparation).

Figurine en bois sculpté. Soldat suisse au service de France vers 1780. (14, 5 cm) Manque le sabre-briquet sinon bon état.

Carreau en céramique émaillé blanc, orné des armes de France en camaïeu bleu. (accidenté). XVIIIe siècle.

Plat rond en porcelaine. Décoré en émaux avec rehauts d’or aux armes de Louis Jean-Marie de Bourbon duc de Penthièvre. L’aile à décor de bouquets stylisés. Diam : 39, 5 cm. (Petits repeints, fêles).

Echantillons de tissus d’uniformes. 3 planches de la manufacture royale de Pennautier comprenant pour l’une : 12 échantillons avec légende (encadrement sous-verre) une autre ave 24 échantillons et la dernière avec seulement 17 échantillons sur 24. (Non encadrées).

Petite boite à pilules. De forme ronde. (5 cm) En corne, décorée sur le couvercle d’un guerrier antique assis au milieu d’un trophée d’armes et de drapeaux, bouclier aux armes de France. Bon état.

Médaille en étain. A l’effigie du maréchal de Saxe de profil en armure signée « Muller. » Au revers le tombeau du maréchal. (5 cm) Cadre rond en laiton.

Deux médailles. L’une en bronze à l’effigie de Louis XV et au revers la croix de l’ordre militaire de st Louis (poinçon monnaie de Paris) la seconde (7 cm) en étain uniface à l’effigie du profil de Louis XVI signé « Dupré. ».

Statuette en bronze doré. Grenadier des gardes françaises au fixe vers 1780. Haut : 14 cm sur socle de marbre rose veiné de 5 cm. Manque le briquet sinon bon état. Ancienne collection P. Petitot. Vente Drouot. Nov. 1989.

Miniature ronde sur ivoire. Epoque Restauration. Portrait en buste d’un officier des gardes du corps du roi. En uniforme de grande tenue avec décorations du lys et du brassard de Bordeaux. Signée « E.R » daté 1823. Cadre en bois noirci. (Verre fêlé).

Miniature ovale sur papier. Vers 1762-1770. De forme oblongue représentant un colonel de dragon à casque à crinière blanche et portant cuirasse, en médaillon au centre d’un carrousel de 16 cavaliers portant les différents uniformes de dragons de cette époque. Non signée. (58 X 75 mm) Cadre guilloché en métal doré. Très rare et très bel objet de curiosité. Provient de la vente Lenoir du vendredi 22 mai 1874. Maître Boussaton commissaire-priseur. N° 491 du catalogue.

Miniature ronde sur ivoire. Fin du XVIIIème siècle. Portrait à mi-corps d’un homme en habit civil de couleur gris vert, gilet rouge, cravate à pois, chapeau. Non signée. Diam : 62 mm. Cadre pendentif en or.

Miniature ronde sur ivoire. Fin du XVIIIème siècle. Portrait à mi-corps d’une jeune femme à robe blanche et collerette noire, ceinture bleue. Signé « Soisil. » Diam : 62 mm. Cadre pendentif or.