Bureau de pente galbé sur toutes les faces en placage de bois de violette et vernis martin à l’imitation des laques du Japon. A décor or de paysages et personnages sur fond noir. Il présente un abattant découvrant des étagères, de part et d’autre de tiroirs galbés. Un système de ressorts permet de découvrir un tiroir à secret. Estampille de Pierre ROUSSEL et marque de Jurande. Estampillé du Maître FG. Hauteur : 83 cm – Longueur : 43,5 cm – Profondeur : 74,5 cm. Pierre ROUSSEL reçu Maître le 21 Aout 1745. Peu d’exemple sont connus de meubles peints à l’imitation des vernis de la Chine ou du Japon qui eurent un réel succès. Le livre journal du Marchand Mercier Lazare DUVAUX vers 1740 – 1750 prouve combien ces ouvrages étaient prisés. Les frères Martin obtiennent un privilège pour leur manufacture de vernis en 1730. L’Inventaire générale de la Couronne en 1760 fait apparaître leurs livraisons, les Martin travaillant notamment pour Lazare DUVAUX. La mystérieuse estampille FG associée à des Oeuvres datant des années 1730-1740 pourrait être celle de François Garnier (mort en 1774), père de Pierre Garnier, qui estampilla ses Oeuvres sous la forme de F.GARNIER probablement à partir de 1743, date à laquelle l’estampille devint obligatoire. Parmi les Oeuvres en laque estampillées de FG, citons : – un secrétaire en pente en laque, vente à Paris, palais Galliera, étude Ader, le 6 décembre 1972, lot 88. – une commode à décor de laque de Chine polychrome et or à fond noir, Collection de Lady Baillie, château de Leeds, vente Sotheby’s, Londres le 13 décembre 1974, lot 172 puis collection Keck, vente Sotheby’s, New York, les 5-6 décembre 1991, lot 254. – une armoire à décor de laque de Chine noir, vente à Paris, hôtel Drouot, le 5 novembre 1986, lot 111, illustrée dans P.Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe siècle, les Editions de l’Amateur, Paris 1989, p. 338.

Tapisserie fine en laine et soie et sa bordure «?Le repas champêtre?» exécuté d’après un carton de David TENIERS. Atelier de Pierre Dumonteil 1732-1787. (quelques restaurations). Hauteur?: 295 cm – Largeur?: 507 cm Le carton qui a inspiré la tapisserie que nous présentons nous permet de la rattacher aux Bambochades, genre de peinture de paysage et de scènes populaires de tradition hollandaise, auquel Boucher s’exerça au début de sa carrière. Cette tapisserie se rattache à une tenture appelée « Les amusements champêtres ».

Paire de vases ovoïdes en marbre blanc, bronze ciselé et doré d’où s’échappent trois bras de lumière simulant des tulipes. Ornementations d’anses feuillagées en bronze et guirlandes de fruits à mi – corps. Le piédouche ciselé de feuillages. Base carrée à réserves sur fond amati (montés à l’électricité). Signés HAZARD à Paris. Milieu du XIXe siècle. Hauteur : 68 cm. HAZARD à Paris (actif entre 1835 et 1842).

Console desserte en acajou et placage d’acajou. Les côtés arrondis, elle présente trois tiroirs en ceinture. En façade, des montants en colonne reposent sur une tablette d’entrejambe médiane. Pieds fuselés. Plateau de marbre blanc (cassé) à galerie. (restaurations dans les fonds, tablettes, certains bronzes rapportés) Fin du XVIIIe, début du XIXe siècle. Hauteur : 97,5 cm – Largeur : 112,5 cm – Profondeur : 45,5 cm.

Grande pendule borne en marbre blanc et bronze ciselé et doré surmontée d’un groupe représentant l’éducation de Vénus et l’Amour surmontant le cadran inscrit entre deux demi colonnes arrondies à cannelures d’asperges de bronze. De part et d’autre s’échappent des guirlandes de fleurs. La base ornée comme la partie médiane de plaques de bronze ciselé et doré à décor d’Amour. Elle repose sur six pieds. Le cadran émaillé signé LIEUTAUD Horloger indique les heures et les quantièmes. A noter la trotteuse des minutes. Début du XIXe siècle. Hauteur : 61,5 cm. Lieutaud reçu en 1781.

Commode en acajou et placage d’acajou à défoncements. Elle présente deux tiroirs sans traverse, angles abattus à ressauts et cannelures comme les montants postérieurs. Pieds tronconique en gaine, plateau de marbre blanc à gorge. Epoque Louis XVI. Estampille de Jean François DUBUT et JME. Epoque Louis XVI. Hauteur : 95 cm – Longueur : 122 cm – Profondeur : 54 cm.

Pendule en bronze ciselé patiné et doré : « L’enlèvement d’Europe » Le mouvement surmontant le taureau encadré de jeunes femmes tenant des guirlandes de fleurs et sommée d’Europe tenant un bouquet. Base rocaille à contre socle ajouré de volutes ou roseaux. Epoque Napoléon III. Le cadran de Julien LEROY à Paris. Ce superbe modèle est exécuté d’après celui de SAINT GERMAIN très en vogue sous le règne de Louis XV. Hauteur : 80 cm – Longueur : 72,5 cm. Provient d’un château de province.

Fauteuil en bois doré à dossier médaillon sculpté de rubans, fleurs stylisées, descente d’accotoirs sinueuses, pieds fuselés cannelés. Fond de canne. Estampille de Michel GOURDIN. Epoque Louis XVI. Hauteur : 92 cm – Largeur : 60 cm – Profondeur : 52 cm. Michel GOURDIN, reçu Maître en 1752.

Importante sculpture en bronze à patine brune représentant l’Allégorie d’un fleuve. Socle de bronze ciselé et doré à bordure de godrons, quadrillages et agrafes formant des coquilles (manque sur un pied du socle). Epoque XIXe siècle. Hauteur : 47 cm.

Lampe de bureau en bronze ciselé à trois bras de lumière réglable, formé de cygnes supportant les binets. La cuvette ajourée. La prise formée d’un anneau (manque l’abatjour). Dans la suite des Oeuvres de RAVRIO. Style Empire.

Commode en acajou et placage d’acajou à décor de laque dans le style de Canton représentant des oiseaux dans des paysages aquatiques. Elle ouvre par deux tiroirs sans traverse, angles arrondis à cannelures rudentées moulurées. Le montant arrière à ressaut, pieds toupie à cannelures baguées de bronze. Dessus de marbre brèche violette. Style Louis XVI, époque de la fin du XIXe siècle. Hauteur : 92 cm – Largeur : 107 cm. Profondeur : 53 cm.

Petit billard en acajou et placage d’acajou reposant sur six pieds en colonne alternés d’un montant médian à défoncement et carré de raccordement. Base à l’identique. Un tiroir double face à compartiment contenant des boules grosses et petites en ivoire. Bagues de bronze ciselé et doré(garni de trois dalles d’ardoise, modifié au début du XXe siècle). Epoque début du XIXe siècle. Hauteur : 86 cm – Longueur : 260 cm – Profondeur : 140 cm. D’après la tradition familiale, ce billard aurait été commandé à l’origine pour la Malmaison et acquis par l’ancêtre des actuels propriétaires puis installé dans son Hôtel particulier de la rive droite entre 1800 – 1820. Depuis conservé dans la même famille dans un château de province.

Tapis. Point plat, médaillon central sur fond ivoire entouré d’une guirlande, champ à décor de rinceaux fleuris sur fond lie-de-vin entouré d’une jolie frise composée de fleurs et de feuilles (quelques usures). Tissage vers 1830. Hauteur : 240 cm – Largeur : 315 cm.

Wallonne de la gendarmerie de France. Vers 1740. Monture en fer multibranches à pommeau rond et double pontat. Poignée entièrement filigranée de cuivre. Lame droite (92 cm) à deux tranchants à section lenticulaire gravée des deux cotés du nombre 1.4.1.4 suivi d’un loup de Passau tracé de façon figurative. Bon état sans fourreau. Du début du XVIIIème siècle à la Révolution on découvre des lames gravées de signes cabalistiques, astrologiques, arithmologiques qui appartiennent à un langage hermétique ou ésotérique. Nous savons peu de choses à ce sujet. Pour le cas présent grâce à la symbolique des nombres nous pouvons expliquer le 1.4.1.4. de la façon suivante : 1 = second de personne, 4=ardeur, énergie, paroxysme, violence…en astrologie 4 est le chiffre de la planète Mars. Mars dieux de la guerre etc…

Forte-épée de cavalerie. Mle 1750. Monture en laiton à branche principale et une secondaire en forme de « S » et double pontats. Pommeau piriforme. Poignée entièrement filigranée en chevrons. Lame (88, 5 cm) à un tranchant et dos carré, gravée d’un coté « vive le roy » dans un cartouche rectangulaire, de l’autre coté des armes de France avec soleil. Bon état. Sans fourreau. Ancienne collection P. Petitot. Vente Drouot du 22 novembre 1989. Reproduit dans « Sabres français » de C. Blondieau p. 80.

Forte-épée de cavalerie. Mle 1734. Monture en laiton à branche principale (Signée « P. Wilmt » sur la place à Sedan), pontat double, pommeau à facettes. Poignée entièrement filigranée en chevrons. Lame de Solingen (87 cm) à pans au talon puis bombée gravée d’un coté du nombre « 1.4.1.4 » (Explication au N° 169) suivi du loup de Passau. B.E. Sans fourreau. Ancienne collection du Dr Hutin. Vente du 26 mars 2000.

Forte-épée d’officier de cavalerie. Mle 1734. Importante monture en laiton cuivré à branche simple à pans et double pontat. Pommeau rond à facettes, poignée entièrement filigranée en chevrons. Fine lame de bretteur (89, 5 cm) de section triangulaire gravée « vive le roy. » Bon état. Sans fourreau.

Paire de petits pistolets de voyage. Vers 1770. Platines à silex à bassinets fer à facettes, canons à bourrelet à la bouche. Toutes garnitures fer. Long :16 cm. Manque les baguettes. A nettoyer.