Sabre de grenadiers postiches. 1730. Monture en laiton à branche simple et pontat unique à pommeau piriforme et poignée filigranée. Lame courbe (66, 5 cm) à dos et à pans creux (poinçon avec couronne) gravée d’un coté « Gren ers postiches » suivi d’une fleur de lys, et de l’autre coté « manufacture Rle d’Alsace » et fleur de lys. Bon état, sans fourreau. Lors des revues, afin de compléter les compagnies réglementaires de grenadiers d’infanterie, on fait appel à des soldats de diverses provenances, soit des miliciens, des fusiliers, ou venant des unités non combattantes auquels on prête un uniforme et un sabre correspondant au régiment. Ces hommes portent le titre de « grenadiers postiches. »

Sabre de grenadiers. 1730. Monture en laiton à branche simple et pontat unique. Pommeau piriforme. Poignée entièrement filigranée en chevrons. Lame courbe (73 cm) sans inscription, à dos et gouttière. Bon état. Sans fourreau.

Epée de fusiliers. 1730. Monture en laiton à branche simple et pontat unique, pommeau ovale. Poignée entièrement filigranée. Lame droite (71 cm) à deux tranchants sans inscription. Bon état. Sans fourreau.

Epée des sergents de l’infanterie. 1756-1763. Monture en fer « à la mousquetaire » à branche simple et pas d’âne, coquille double. Poignée en ébène striée en diagonale. Lame de section triangulaire (88 cm) gravée au talon « de la manufacture de la marque au raisin de Sohnlingen » avec décors d’entrelacs. Bon état. Sans fourreau.

Epée d’officier d’infanterie. Vers 1720. Monture en argent à branche simple au poinçon de Strasbourg, quillon et pas d’âne à filet. Pommeau à palmettes. Poignée entièrement filigrannée de fils d’argent torsadés. Lame (80 cm) de section lenticulaire avec gravures. Bon état. Avec fourreau.

Epée d’officier d’infanterie. Vers 1720. Monture en argent à branche simple, quillon et pas d’âne à filet. Pommeau melon. Poignée entièrement filigranée de fil d’argent torsadé. Lame (80 cm) de section triangulaire avec traces de gravures. Bon état. Sans fourreau.

Epée d’officier monté. Vers 1720. Modèle dit « à la mousquetaire » à monture en laiton à branche simple, pommeau à facettes, pas d’âne et double coquille. Poignée entièrement filigranée. Lame droite (92, 5 cm) à deux tranchants et méplat médian gravé des deux cotés de trophées d’armes et des armes de France. Bon état. Sans fourreau.

Epée de panoplie ou d’armure. Constituée d’une bonne lame de cavalerie (91 cm) de la fin du XVIIème siècle ou du début du XVIIIème à deux tranchants et méplat, gravée des armes de France et du mot « cavaliers » des deux cotés. Poignée à la croisière droite de style médiéval. Bon état.

Glaive de troupe du corps royal de l’artillerie des colonies. 1784. Poignée en laiton moulé à tête et cou de lion, rivures simulées. Croisière droite à quillons inversés. Lame (48 cm) plate sans pans creux. Oxydations sinon bon état. Sans fourreau. Ariés. 4ème fascicule 1968.

Glaive d’artilleur à pied. Mle 1771. Poignée en laiton moulé en tête et cou d’aigle à rivures simulées, (poinçons sous le bec) croisière droite aux extrémités arrondies. Lame (47 cm) à deux, puis un pan creux. (Beaux poinçons de Juchereau au talon.) Bon état. Sans fourreau. Ariès. 4ème fascicule 1968.

Sabre d’officier de hussards. Vers 1780. Monture en laiton à branche simple à angle droit, quillon en bouton, longue queue de calotte. Oreillons décorés de sabreurs mongols. Poignée cuir sans filigrane. Lame courbe (78 cm) à pans creux et pointe en hameçon gravée d’un coté d’un hussard chargeant et de l’autre des armes de France. (Traces de dorure) Fourreau en bois recouvert de cuir noir à trois garnitures ciselées de motifs en palmettes. Bon état.

Sabre de troupe de hussards. Mle 1767. Monture en laiton à branche simple à angle droit, calotte forte à queue, oreillons en navettes. Poignée bois recouvert de cuir avec filigrane. Lame courbe et plate (91 cm) poinçon « R » couronné au talon, bien nettoyée mais oxydations vers la pointe. Fourreau en bois à deux garnitures laiton, la supérieure coupée droite, l’inférieure en demi-lune. (Les garnitures portent des traces de coups relatifs à la carrière de l’arme et lui confèrent un intérêt particulier.) Bon état. Très rare. Reproduit dans « Les sabres de hussards » de M. Pétard. Photo. 24 p. 40.

Sabre de hussard du régiment d’Esterazi. Vers 1765-1770. Monture en laiton à branche simple à angle droit et oreillons en navette. Calotte avec queue longue. Poignée cuir sans filigrane. Lame courbe (91 cm) plate à un tranchant, deux gouttières et dos carré signée de Guillaume Knecht, gravée d’un coté dans un médaillon « régiment d’Esterazi » et cavalier chargeant, de l’autre même cavalier et « vive le roy. » Bon état. Sans fourreau. Le régiment levé par le comte Esterhazy en février 1764, en garnison à Strasbourg, passe au prince de Salm-Kirbourg en 1788 devient 3ème hussards sous la Révolution. Ref. Susane. Tome 2 p. 263.

Sabre d’officier de hussards. Vers 1760. Monture en laiton à branche simple à angle droit festonnée en bordure, pommeau court, ovale coupé en accolade. Poignée roussette sans filigrane. Lame (87 cm) à deux pans creux et trois gouttières gravées des deux cotés de trophées d’armes et d’entrelacs, pointe en hameçon. Très bon état. sans fourreau.

Lame de sabre du régiment des carabiniers de M. le comte de Provence. Vers 1760. A deux tranchants et méplat (82 cm) gravée des deux cotés de cette légende, des armes de France et de la devise « VIVAT REGUM CARRISSIMUS » Signée au talon « Félix, entrepreneur à Paris. » (Oxydations)

Sabre de troupe de carabiniers. Vers 1765. De type germanique à monture en laiton fondu à branche principale à angle droit tenue à la calotte par une vis. Deux branches secondaires formant une coquille nervurée. Pièce de pouce en petite palme. Poignée bois. (Manque le filigrane) Lame droite (93 cm) à deux tranchants et méplat gravée « vive le roy » d’un coté en grosses lettres et armes de France effacées de l’autre. Bon état. Sans fourreau.

Sabre d’officier des carabiniers à cheval. Vers 1765. De type germanique à monture en laiton à branche principale à angle droit tenue à la calotte par une vis et deux branches secondaires formant une coquille nervurée. Pièce de pouce en petite palme. Poignée en roussette. Lame droite (93 cm) à deux tranchants et méplat gravée « vive le roy » d’un coté, armes de France de l’autre. Bon état. Sans fourreau.

Forte-épée des officiers des troupes à cheval et de la gendarmerie. 1767. Modèle à branches tournantes. Monture en fer à branche principale se dédoublant par un système à ressort. Pommeau rond. Poignée filigranée de fer et de cuivre, lame droite (85 cm) à un tranchant et dos carré gravé d’un coté « vive le roy » et de l’autre des armes de France et bouquets. Traces de dorure. (Lame épointée) Bon état. Sans fourreau.

Forte-épée des officiers des troupes à cheval et de la gendarmerie. 1767. Modèle à branches tournantes. Monture en fer à branche principale et deux secondaires pouvant se rejoindre par un système de ressort, quillon droit. Pommeau rond. Poignée entièrement filigranée de cuivre torsadé et plat. Couvre fourreau atypique. Lame étroite (82 cm) à dos carré gravée d’un coté « vive le roy » et de l’autre les armes de France. (Brisure à une branche sinon bon état.) Sans fourreau. Oxydations.

Forte-épée des officiers des troupes à cheval et de la gendarmerie. 1767. Modèle à branches tournantes. Monture en fer à branche principale et deux secondaires venant la rejoindre par un système de ressort dans les branches de pontats. Pommeau rond. Poignée à gros et fin filigrane de cuivre torsadé. Lame légèrement fléchée (78 cm) à un tranchant et dos carré marquée « vive le roy » d’un coté et signes cabalistiques (Voir explications au N°169) de l’autre. Bon état. Sans fourreau.