Images de l’arrière. Paris, la belle édition, 1919, in-8, oblong, pleine toile beige, pièce de titre marron sur le 1er plat, couv. conserv. EDITION ORIGINALE numérotée sur vergé d’Arches. Avec 10 bois originaux et inédits dessinés et gravés par Laboureur.

Les joues en feu. Poèmes. Paris, Bernouard, 1920, in-8, pleine toile beige, pièce de titre rouge sur le 1er plat, couv. conserv. EDITION ORIGINALE du premier ouvrage de Radiguet. Orné de 4 images dessinées et gravées par Jean Hugo. Exemplaire numéroté sur Arches (n°63).

Ventes d’amour. Poèmes par Mr. André Salmon. Paris, Bernouard, 1921, in-8, pleine toile beige, pièce de titre noire sur le 1e plat, couv. conserv. EDITION ORIGINALE. Avec un dessin de Modigliani, gravé par Gorvel. Exemplaire numéroté sur vergé d’Arches (n°41).

L’arbre des voyageurs. Paris, Edition de la Montagne, s.d. (1930), in-8, br. couv. impr. EDITION numérotée sur vélin d’Arches (n°48), signée par Tzara et l’illustrateur Joan Miro. Orné de 4 lithographies de Joan Miro.

7 manifestes Dada, quelques dessins de Francis Picabia. Paris, Diorama Jean Budry, s.d., (1924), in-8, br. couv. impr. (débr. mq. le dos et le dos de la couv, couv. détachée us. avec mq.) EDITION ORIGINALE. Envoi autographe signé de l’auteur « à Bela Hein, affectueusement Tristan Tzara, Paris, déc. 1924 ».

Cinq contes pour les petits et les grands. Paris, Belle édition, 1919, in-4, pleine toile beige, pièce de titre noire sur le 1e plat, couv. conserv. Orné de 18 bois dessinés et gravés par Balgley. Un des 26 ex. faits avec les feuilles cassées mis H.C., ex. marqué W.

La maison du berger. Paris, Bernouard, 1920, in-4, pleine toile beige, pièce de titre noire sur le 1er plat, couv. conserv. Orné de 5 bois originaux et inédits dessinés et gravés par Louis Latapie. Exemplaire numéroté sur Arches.

A la santé du corps. Poème par Mr. Maurice Vlaminck, décoré par 14 dessins de Monsieur André Derain. Paris, Bernouard, 1919, in-4, br. couv. impr. Avec des dessins de Derain. Exemplaire numéroté sur Arches (n°103) signé par Derain. Envoi autographe signé de Derain «à mon amie Bela Hein». On y joint 2 dessins.

Deux petits masques en laiton Baoulé (Côte d’Ivoire). L’un, très stylisé, au nez important surmontant la bouche située en retrait au-dessus de la barbe tressée. Jolie coiffure. Il porte deux anciennes étiquettes avec les numéros 444/1334 et 3008. Le deuxième, finement travaillé, à la bouche ouverte, porte une barbe tressée, et des nattes perpendiculaires sur la tête. (Petits accidents de fonte). Hauteur : 5,8 cm Reproduits Cahiers d’art 1930 n° 1 p. 36 fig. 30 – 28

Ravissant petit masque en laiton Baoulé (Côte d’Ivoire). Il porte une longue barbe figurée en trois tresses, une autre tresse au sommet de la tête. Probablement celui qui a figuré à l’exposition de la galerie Pigalle en 1930 (n°93). Hauteur : 4 cm Reproduit Cahiers d’art 1930 n° 1 p. 36 fig. 24.

Rare petit masque en laiton Atié ( Côte d’ Ivoire). Il porte un nez busqué très proéminent. Hauteur : 3,8 cm On y joint une figuration d’homme chevauchant un animal et portant un bâton Sénoufo. Hauteur : 5,5 cm Reproduits Cahiers d’art 1930 n° 1 p.36 fig. 26 – 20.

Deux pendentifs en laiton. L’un Abron, figurant deux personnages. Hauteur : 3,6 cm L’autre Sénoufo, figurant également deux personnages. Hauteur : 5,1 cm.

Lot de poids à peser la poudre d’or Akan Un poisson, hauteur : 6 cm, Un scorpion, hauteur : 3,8 cm Une tête d’hippopotame, hauteur : 4,5 cm On y joint une figuration de gazelle et un petit poids.

Joli lot Akan comprenant : Une boîte en laiton au couvercle orné de spirales, hauteur : 5 cm et trois poids : une belle grenouille, une tête de gazelle et un carré surmonté de quatre oiseaux.

Superbe petite tête de singe Akan, au museau démesurément allongé, aux yeux mi – clos, aux oreilles formées d’une spirale enroulée. Hauteur : 3 cm

Lot formé d’un petit visage en bois dur (Madagascar ?), de deux minuscules cuillers en os, et d’un petit bronze.

Pipe en argillite, Colombie Britannique Le fourneau est supporté par un castor, un personnage et un deuxième castor se font face, séparés par un animal, peut-être un ours. Hauteur : 16 cm

Partie supérieure d’un hochet, Haïda ou Tlingit, Colombie Britannique Il figure un personnage en position allongée, les jambes fléchies, reposant sur le dos d’un corbeau. La tête d’un autre corbeau entre les jambes du personnage tient dans son bec une grenouille. Manques et restaurations visibles. Bois à belle patine, grattée par endroits. Restes de polychromie d’origine vert-de-gris et rouge sombre. XIXème siècle.

Paire de bustes en ébène, Madagascar Ils figurent un homme et une femme aux coiffures très élaborées, le front ceint de bijoux, des colliers autour du cou, l’homme portant une longue barbe. Signature «rabs» gravée au dos. OEuvres de jolie facture, typiques de la production des ateliers d’art appliqué Malgache, créés en 1928 et florissants dans les années 30. Rapportés en 1937 par le commandant Janin (Infanterie de marine), en poste à Diego Suarez.

Rare diadème pahekaha, Iles Marquises Il se compose d’un bandeau en fibre de coco finement tressée sur lequel sont fixées cinq plaques en noix de coco séparées par quatre plaques rectangulaires courbes en coquillage. Deux plaques en nacre sont fixées à chaque extrémité du bandeau qui se termine en boucle. La plaque centrale est en forme de demi-disque, à motifs stylisés classiques des îles Marquises, motifs qui ornent aussi l’une des plaques de l’extrémité. Les trois autres figurent des visages de Tiki. Des cheveux sont fixés au-dessus de la plaque centrale par un fin enroulage de fibres, dont demeurent aussi quelques restes sur certains coquillages. Fibre de coco, coquillages, noix de coco. L. : 52 cm Provenance : Ancienne collection du gouverneur Louis-Joseph Bouge (1878 – 1960), administrateur colonial, « collectionneur impénitent » selon Gilles Bounhoure (AAN n° 129 p. 43). Le fonds Bouge se trouve aujourd’hui au Musée de Chartres. Ces couronnes étaient portées aussi bien par les hommes que par les femmes. Les plus anciennes répertoriées, comme celle collectée au cours de l’expédition Dupetit Thouars en 1842 (musée de Colmar), étaient ornées de plaques en écaille de tortue. Puis, probablement vers le milieu du 19ème siècle, la noix de coco est utilisée. Ensuite, à la fin du 19 ème siècle, des commerçants importent des plaques en celluloïd marron, et même ultérieurement en galalithe et en bakélite, qui serviront à fabriquer des couronnes ou remplacer des plaques manquantes.