La toilette Toile (quelques restaurations). 128 x 113,5 cm. Notre tableau est à replacer dans les scènes intimistes du XVIIIe siècle. Il s’agit d’une réplique de l’époque de l’Oeuvre de Lancret « La toilette » conservée en collection privée. La vie à la maison est le prétexte à faire entrevoir les charmes d’un corps féminin que l’on retrouve dans le tableau ovale en arrière- plan de notre toile n’est pas sans rappeler le thème de la séduction représenté ici par un chat. A noter dans un autre registre, la très belle toilette d’argent se trouvant sur la table. L’originale de notre composition reproduit dans Le XVIIIe siècle Français, collection Connaissance des Arts page 25.

« Femme à la cruche d’eau et au bol ». Huile sur toile. Dans un cadre en plâtre doré à décor de palmettes. Première moitié du XIXème siècle. 87 x 72 cm.

« Cavaliers au crépuscule » Huile sur toile (restaurations) 49 x 96 cm.

Canards, perdrix, bécasses pendues dans une cuisine, à droite un chat convoite une perdrix. Toile. 103 x 126,5 cm. Porte un monogramme en bas à gauche NL Restaurations anciennes

La tour de Babel Panneau de chêne parqueté. Restaurations anciennes. 53 x 78 cm.

Vierge en bois sculpté à polychromie d’origine (éclats et manques). Allemagne du sud, ULM ? Vers 1525 Autour de l’atelier de NIKLAUS WECKMANN, l’Ancien Hauteur : 92 cm – Largeur : 49 cm.

Deux grandes miniatures sur Velin. Dans un jardin près d’une fontaine une Sainte fait face à un Roi, dans le ciel un ange. Style du XVe siècle. 22 x 17 cm. Le roi David sur son trône jouant de la viole entouré de musiciens. Style XIVe siècle. 23 x 15 cm.

Deux lettrines ornées de miniatures sur Velin, Le Christ présenté au grand prêtre et Le Christ aux outrages Fin XVe siècle début XVIe siècle. 15,5 x 12 cm.

Plaque rectangulaire en cuivre peint en émaux polychromes : Vierge douloureuse représentée en buste le visage tourné à gauche, surmontée de rayons d’or. Inscription latine en partie effacée dont on distingue à gauche : AVE MARIS… et à droite : STELLA DEI MATER ALMA. Contre- émail en fondant doré. (éclats dans les angles et en bordure). Oeuvre de Limoges, attribuable à Nardon Pénicaud mentionné à partir de 1493 ou Pierre Pénicaud (1515- 1590), cette plaque porte le poinçon P couronné en lettre gothique «donné à Pénicaud…» 19 x 13 cm.

Vierge couronnée à longue chevelure en tilleul ? (éclats et quelques rebouchages). Franconie, fin du XVe siècle. Hauteur : 91 cm. Ancienne collection SCHANTE. Acquis auprès de Monsieur Dodier

Cabinet en chêne ciré mouluré et placage d’ébène. Ouvrant par deux portes en façade. Les montants et le dormant sculptés de guirlandes de fleurs. Les portes comme les côtés à motifs géométriques. La corniche à doucine ornée de trois têtes de puttis. Le piétement ouvrant par deux tiroirs à décor de larges balustres et palmes stylisées retenu par une entretoise. Pieds boules. Travail des Pays-Bas du sud, de la seconde moitié du XVIIe siècle. Hauteur : 165 cm – Largeur : 110 cm – Profondeur : 57 cm.

Paire de bras de lumière au naturel en bois sculpté et polychromé (accidents et piqûres). Epoque Louis XIII. Longueur : 58 cm. Le bras de lumière est issu de la Renaissance Italienne représentant réellement une main sortant de la boiserie et tenant un flambeau. Les modèles que nous présentons sont tout à fait représentatifs de cet esprit.

Coffre de mariage et son piétement. Le coffre à couvercle bombé en placage de ronce de noyer dans des encadrements de filets à compartiments. Repose sur son piétement en placage de noyer à ceinture découpée à six pieds torsadés sur entretoise et pieds raves. Un tiroir en ceinture. L’intérieur du coffre est plaqué d’écaille rouge, filets d’ivoire et d’ébène à motifs de losanges. Epoque Louis XIV. Hauteur : 100,5 cm – Longueur : 82 cm – Profondeur : 52 cm. Pour le coffre : Hauteur : 33,5 cm – Longueur : 71,5 cm – Profondeur : 46 cm.

Tapisserie à bêtes féroces, au premier plan un lion essayant d’attraper des singes dans un arbre, en bas une lionne et ses quatre lionceaux. Au second plan des chiens courants, une rivière avec des petits personnages ainsi qu’un château. En arrière – plan le relief. Entouré de quatre bordures à décor florale. Anciennes restaurations visibles, contre – galon rapporté. Epoque XVIe siècle. 290 x 207 cm.

Important cabinet et son piétement en noyer. La partie supérieure à retrait s’ouvre en façade par dix tiroirs et une porte centrale ornée d’une niche à arcature enfermant une statuette surmontée d’un petit balcon à fines balustres entourées de quatre colonnettes tournées découvrant à l’intérieur trois tiroirs. Importante corniche à retrait et à fortes moulures guillochées. Les tiroirs sont décorés de guillochures et de têtes féminines en bronze servant de tirettes. Le tiroir central du haut est orné d’une petite niche à arcatures, d’un petit balcon et de quatre fines colonnettes à retrait. La partie basse formant table également à retrait est décorée en ceinture par des motifs en crosses et six pieds réunis par une entretoise tournée (restaurations). Travail Italien, Florence du XVIIe siècle. Hauteur : 178 cm – Longueur : 175 cm. Profondeur : 56 cm. Acquis auprès de Monsieur Dodier

Exceptionnel vieillard mendiant en ivoire et tilleul sculptés tenant un pan de son manteau teinté de deux couleurs. Il est assis sur une souche d’arbre (très petits accidents). XVIIIe siècle. Hauteur : 30 cm. Oeuvres en référence : Voir les statues conservées au Rljksmuseum d’Amsterdam. Cette élégante statuette aussi bien du point de vue stylistique que morphologique n’est pas sans rappeler celle du personnage de Pluton dans l’Enlèvement de Proserpine daté de 1745 et conservé au Bayerische national Museum. Voir également la statuette de Jupiter de la collection Saint Laurent. Simon TRÖGER, était originaire d’Abfaltersbach, à l’Est du TYROL. Il fut d’abord apprenti chez Nicolaus MOLL à Innsbruck. Il fonda son propre atelier à Haidhauser prés de Munich et se spécialisa dans la fabrication de groupes bicolores à partir d’ivoire et de bois teinté utilisant des yeux de verre. Il compte alors parmi ses commanditaires l’Electeur de Bavière, Maximilien III, l’Electeur de Saxe et celui du Brandeburg.

Femme mendiante en ivoire et tilleul sculpté tenant une besace sur le côté gauche, coiffée d’un turban, sandales ouvertes Yeux de verre. Tyrol, XVIIIe siècle. Socle de bois rapporté. Petits accidents. Hauteur : 27,5 cm. Bibliographie : Pour des Oeuvres similaires voir : Les ivoires de TARDY. Evolution décorative du Ier siècle à nos jours, page 196.

Couple de mendiants en tilleul et ivoire sculptés. La femme portant un nourrisson, la tête sommée d’une coiffe. L’homme le bras levé dans lequel il devait tenir un instrument ? Coiffé d’un chapeau, une besace dans le dos, les pieds finement sculptés, yeux de verre (un pied recollé et un doigt restauré pour l’homme, petites restaurations pour la femme). Travail dans la suite de Simon TROGER. Tyrol, XVIIIe siècle. Hauteurs : 24 et 24,5 cm. Bibliographie : Pour des Oeuvres similaires voir : Les ivoires de TARDY. Evolution décorative du Ier siècle à nos jours, page 196.

Curieux personnage en placage de coquillage (éclats et quelques manques). Travail Français du XVIIIe siècle. Hauteur : 22 cm.

Exceptionnel Mémento – Mori en ivoire à patine translucide et légèrement ambré, d’un coté le visage d’un personnage mort, de l’autre le crâne. On remarquera le réalisme de la sculpture et notamment celle des cheveux et de l’expression du personnage. Fin du XVIe – début du XVIIe siècle. Hauteur : 6,2 cm – Profondeur : 5,5 cm. Présenté sur un socle en vermeil et cristal de roche rectangulaire à pans coupés sur lequel en applique se trouve un lézard. La partie supérieure gravée d’un cartouche, la base gravée « SPINA CORONAE CHRISTI DOMINI ». EXCEPTIONNEL ENSEMBLE DE MEMENTO MORI RÉUNI PAR UN AMATEUR Ces objets proviennent de la même collection que ceux dispersés le 5 mai dernier. L’ensemble estimé 80 000 / 120 000 (seront divisés). Les memento mori suscitent fascination et terreur. C’est dans l’Antiquité que le concept de memento mori trouve sa source « Souviens-toi que tu mourras ». Tertullien décrit dans l’Apologeticus les généraux romains victorieux suivis d’esclaves répétant « respice post te hominem te esse memento ! ». Ce thème perdure au Moyen Age et atteindra son apogée à la Renaissance. Cette traditionnelle représentation de la mort se poursuit au XVIIIe siècle notamment en Europe du Nord, on trouve soit des crânes, des sabliers, et des fleurs fanées voir même des squelettes en décomposition. La Réforme n’est pas étrangère à ces représentations rappelant à tout chrétien qu’il devrait réfléchir sur la vanité et le caractère éphémère des plaisirs terrestres, d’où la nécessité de se concentrer sur sa vie de l’au-delà. D’où la diffusion de ces statuettes et leur possession, les crânes en ivoire donnent à ceux qui les regardent la conscience de leur mortalité et les amènent à réfléchir à l’universalité de la mort. Ce thème fut illustré dés 1493 par M.WOLGEMUT dans « La danse macabre ».