Shako de troupe des compagnies des réserves départementales du nord (1814-1815). Fût en feutre à chevrons cuir et jonc de visière. Plaque de 1808 amputée de son aigle, le soubassement est percé à jour de la légende « réserves du Nord. » Cocarde de l’Empire repeinte en blanc. Jugulaires à écailles à rosaces estampées d’une étoile. Coiffe intérieure complète avec couvre-nuque. Pompon rouge. B.E. (Toutes pièces d’origine.) (A l’origine ces compagnies sont destinées à la garde des bâtiments administratifs : préfectures, archives des départements, prisons de police ou criminelles… Déjà en 1813 certaines compagnies partent en Allemagne en renfort pour compenser les pertes de l’infanterie. Puis lors de l’invasion de 1814 les compagnies du Nord et de l’Est sont intégrées à la garde nationale et participent au combat sur le sol national)

Casque de troupe de dragons (1800-1806). Bombe en laiton, cimier garni d’un masque en bronze décoré d’une palmette. Bandeau en peau de veau marin recouvrant également la visière bordée d’un jonc. Rosaces en fleur et mentonnière en cuir. Complet avec coiffe intérieure. B.E. ( toutes pièces d’origine)

Casque de trompette de dragons (1806-1808). Bombe en laiton, cimier décoré d’un masque de Gorgone et palmette, marmouset et houppette en crin. Crinière blanche. Bandeau en veau marin, visière en cuir noirci bordée d’un jonc de laiton. Rosaces en fleurs et jugulaires à écailles. Complet avec coiffe et plumet blanc. (Toutes pièces d’origine).

Casque d’officier de dragons (1809-1815). Bombe « à la Minerve » en laiton doré (fissures au timbre) cimier à houppette avec masque de Méduse orné sur le devant du chiffre impérial couronné en métal argenté rapporté. Bandeau avec peau de panthère d’origine (quelques manques) recouvrant la visière bordée d’un jonc. Rosaces en fleurs, jugulaires à écailles (accidentées mais réparables) plumet rouge. Bandeau de coiffe en basane sans la soie. Sinon B.E. (Toutes pièces d’origine).

Bonnet de police de troupe de chasseurs à cheval (1806) en drap vert foncé à passepoil jaune, cor de chasse en drap découpé blanc. T.B.E. Avec gland et coiffe intérieure.

Casque et cuirasse d’officier du 1er régiment de cuirassiers (1809-1815). Le casque « à la Minerve » présente une bombe de guerre en fer à bandeau en veau marin noir. Cimier laiton doré garni sur le devant d’une petite cuirasse en argent estampée du chiffre « I. » Jugulaires à écailles plates et dorées, rosaces en mufle de lion. Plumet rouge avec olive. (manque la coiffe intérieure, quelques morceaux de bandeau sur les côtés ou à l’arrière, crinière remplacée) Sinon B.E La cuirasse en tôle de fer garnie de clous en laiton sur son pourtour, bretelles à chaînettes sur bandes de cuir recouvertes de drap écarlate galonné d’argent, maintenues au dos par des mufles de lion. Ceinture en cuir rouge. (Il manque 4 vis de fixations au départ des bretelles, une partie du cuir d’un coeur de l’une des chapes de laiton doré) Sinon B.E. Toutes pièces d’origine. (voir article Tradition magazine N° 218) (1809. Armée d’Allemagne : Eckmül, Ratisbonne, Essling, Wagram… La Moskowa, 1813 : Leipzig, Hanau, 1814 : Vauchamps, Bar sur Aube…1815 : Ligny, Gemmappe, Waterloo…)

Casque de sous-officier de carabiniers (1810). Bombe en laiton à cimier doré estampée de palmes sur fond sablé, surmonté d’une chenille en crin rouge. Bandeau en cuivre argenté estampé de rinceaux, le chiffre impérial couronné et doré et rapporté. Jugulaires à écailles en cuivre argenté, rosaces ornées d’une étoile. Coiffe intérieure à bandeau en basane et toile écrue. (petit manque à la base du cimier lequel est dériveté, sinon B.E.) (Le décret du 24 décembre 1809 donne le casque et la cuirasse aux carabiniers. Avec leur nouvel uniforme les carabiniers font la campagne de Russie où ils subissent de lourdes pertes. Beaucoup de ces beaux casques et de ces belles cuirasses sont restés dans la Bérézina. Puis ce fut Leipzig en 1813, et la campagne de France : Montmirail, Craonne, Arcy sur Aube et enfin Waterloo.)

Shako d’officier d’artillerie (1812). Fût en feutre garni d’un galon et bourdalou en velours noir, belle plaque 1812 dans sa dorure à canons en sautoir surmontés d’une grenade rapportés, jugulaires à écailles, rosaces à la grenade, visière à jonc. Pompon en carotte rouge. Coiffe intérieure en « dents de loup » T.B.E. toutes pièces d’origine en coffret de voyage carton.

Shako de troupe d’artillerie de marine. Fût en feutre noir, plaque en laiton 1812 à soubassement estampé de deux canons et d’une ancre. Jugulaires à écailles, rosaces estampées d’une grenade. Cocarde et pompon carotte en laine rouge. (manque la coiffe intérieure) sinon T.B.E. (L’artillerie de marine utilisée comme infanterie depuis 1812 se distingue sur les champs de bataille de la campagne d’Allemagne en 1813 : Bautzen, Leipzig, Hanau puis campagne de France en 1814 : Vauxchamps, Champaubert, Montmirail et bataille de Paris. Des 19 680 hommes de 1813 il ne reste en 1814 que soldats valides, aussi les grenades de la plaque portant le N° du régiment sont volontairement cassées, les quatre régiments sont fondus en un seul par faute d’effectifs.)

Giberne d’officier de cavalerie légère (début de l’Empire). Coffret en cuir noir orné d’un aigle stylisé en bronze doré, cadre rectangulaire. Banderole en cuir noir à motif à mufle de lion avec chaînette et importante boucle dorée en forme d’accolades. T.B.E.

Ceinturon de grande tenue d’officier de dragons (1er Empire). A deux bélières en cuir vert brodé de feuilles de chênes en argent avec boucles d’attache pour le sabre. Belle plaque convexe rectangulaire en laiton doré garnie d’une grenade et d’un cadre à palmettes en métal argenté rapporté, doublé de peau blanche. T.B.E.

Plaque de bonnet à poils d’officier des grenadiers à pied. En laiton estampé de l’aigle accolé de deux grenades. Très belle dorure. Très bel état.

Hausse-col d’officier des grenadiers à pied de la garde impériale. Plateau en laiton doré garni de l’aigle impérial avec feuillages en métal argenté. T.B.E. Avec doublure peau mais sans boutons.

Plaque de ceinturon d’officier des grenadiers à pied de la garde impériale. En laiton fondu et ciselé d’un aigle couronné entouré de feuillages posé sur des foudres. T.B.E. Belle dorure. Barrette sans ardillons.

Plaque de bonnet à poils de troupe des grenadiers à pied. Du 2ème modèle en cuivre (rouge) estampé. T.B.E.

Plaque de troupe de giberne des grenadiers à pied de la garde impériale. Aigle estampé et découpé en cuivre. T.B.E.

Plaque de ceinturon des sapeurs des grenadiers de la garde. Important plateau en laiton fondu orné d’une grenade rapportée maintenue par une goupille. T.B.E. Sans ardillons.

Plaque de ceinturon d’officier de la jeune garde. En laiton fondu ciselé d’un aigle couronné posé sur des foudres, encadrement de feuillages. Barrette avec ardillons. T.B.E. Sans dorure. (L’aigle est au modèle de celui qui orne la giberne de troupe, l’aile droite derrière le dos.)

Plaque de ceinturon de troupe de dragons. Plateau en laiton uni avec motif à l’aigle couronné ciselé dans un écu rapporté maintenu par une épingle en laiton. T.B.E. Sans ardillons.

Superbe et rarissime plaque de ceinturon attribué à un officier supérieur du 1er régiment de chevau-légers lanciers dits « lanciers polonais » (1809-1815). Plateau de forme rectangulaire et convexe aux côtés arrondis en bronze doré, bordé d’un cadre guilloché en laurier tressé et rapporté. Le chiffre impérial couronné en métal argenté rapporté n’est pas représenté en lettre capitales comme à l’habitude mais il est stylisé, penché, les jambes du « N » se terminent en volutes. Cette interprétation est à comparer avec le « N » que portent les lanciers polonais sur leur schabraque, pièces d’équipement, et flammes de trompette (Rousselot planche 65).