Chapeau d’officier du 4ème régiment de l’infanterie de la garde royale. Epoque Restauration. Castor garni de plumes noires, cocarde en fil d’argent, ganse métal et bouton argenté. Bandeau intérieur en chagrin vert doré au petit fer, coiffe en soie blanche. Très bon état.

Livrée de la Maison du roi. Vers 1770-1780. En drap bleu nuit galonnée au collet, aux revers, sur les manches dans le dos, sur les poches et jusqu’au bas de l’habit d’un galon tissé blanc et grenat. 5 boutons tissés. Doublure toile écrue dans le dos et grenat sous les revers et à la partie inférieure. (Petites reprises, 1 bouton mauvais état et une petite partie de la doublure en bas de l’habit remplacée.) Sinon très bon état compte tenu de l’époque. Pièce très rare.

Habit du régiment d’infanterie « Bourbonnais. » (N°15) L’habit présenté ici, appartient au règlement du 21 mai 1776, c’est celui d’un bas-officier de grenadiers reconnaissable à ses pattes d’épaules de couleur et les petites grenades en drap blanc ? découpées et rapportées en bas des retroussis agrafés. La qualité du drap est meilleure que celle du soldat sans pour autant atteindre celle de l’officier. Le fond de l’habit est blanc, doublé de cadis avec revers et parements cramoisis et collet rose. (Le règlement de 1776 a ceci de curieux et unique : pour certains régiments le collet n’est pas assorti à la couleur distinctive.) En février 1779, le nouveau règlement donnera à « Bourbonnais » la distinctive noire avec collet en drap du fond c’est à dire blanc, et prendra le N° 13 dans l’ordre des régiments.( Les boutons sont des refrappes ne correspondant pas au bon numéro du régiment. Petits trous, légères usures, importante tache claire sur un coté sinon Très bon état.) Pièce de très grande rareté. De la fin du XVIIème au début du XVIIIème siècle, la grande majorité des régiments d’infanterie porte les noms des colonels propriétaires. Le nom change quand la propriété passe en de nouvelles mains. Puis celui d’une province ou d’une ville va se substituer à ces noms propres, à mesure que les régiments deviennent la propriété du roi. Le 29 juin 1775, le marquis de Laval (Anne-Alexandre-Marie-Sulpice de Mont morency) Avait pris le commandement du régiment, jusqu’au moment ou il fut remplacé par le prince de Broglie (Charles-Louis-Victor) le 1er juillet 1783. Le 7 avril 1780, le régiment quittait Brest avec Rochambeau pour rejoindre Lafayette afin de participer à la guerre d’indépendance américaine.

Gilet ou veste sans manche de troupe. Vers 1750. En drap blanc doublé de toile (un petit trou dans la partie inférieure gauche, les quelques boutons ne sont pas d’origine et manque la boucle de serrage du dos.) Sinon bon état.

3 pièces (Epoque Restauration) Contre-épaulette, aiguillettes d’état-major et cordon raquettes d’officier de cavalerie légère. En fil d’argent. Très bon état.

2 pièces. (Epoque Restauration) Aiguillettes d’état-major et cordon raquettes d’officier de cavalerie légère. En fil d’argent. Très bon état.

Giberne de grande tenue d’officier de cavalerie légère. (Epoque Restauration) Banderole à galon argenté, garnitures dorées. Coffret orné des armes de France. Très bon état.

Importante giberne d’officier d’artillerie. Vers 1740. D’un modèle étranger porté à la ceinture. A coffret en bois cintré pouvant contenir 15 cartouches, recouvert de velours grenat et rabat en cuir rouge. (Il manque l’une des deux petites bourses à accessoires placée sur les cotés.) Pattelette en cuir blanc recouverte de velours grenat à important motif aux canons en sautoir couronnés brodés en fil d’or avec de part et d’autre une grenade enflammée. Larg : 28 cm. Haut : 16 cm. (La moitié interne de la pattelette en mauvais état, usures sur le velours.) Broderies en bon état.

Giberne d’officier de grenadiers. Vers 1750. Modèle de ceinture à pattelette recouverte d’un velours prune décoré d’une plaque en laiton estampée et découpée représentant un trophée d’armes avec palmettes surmonté d’une grenade. Le coffret est garni d’un étui en bois pour six cartouches et pochette à accessoires. Bon état. (13 X 25 cm)

Lot composé. Une contre-épaulette de bas officier. Galon tissé en fil blanc à tournante en fil d’argent, 2 boutons d’officiers, 5ème et 29ème, 1 bouton troupe : 17ème. (4 pièces ) Bon état.

Ceinturon porte-épée d’officier. 1770. En buffle blanc à deux bélières de gousset piqué à baïonnette et épée. Complète avec boucle de fermeture.

Ceinturon porte-épée d’officier.1767. En buffle blanc à deux bélières et gousset piqué. (Manque la boucle d’attache) Sinon bon état.

Ceinturon porte-épée d’officier. 1740. En buffle blanc recouvert de galons de livrée aurore et argent, boucles en métal argenté. (Manque la plaque de fermeture) Sinon bon état.

Ceinturon porte-épée d’officier.1740. En velours brun recouvert d’un galon or à trois bandes lézardées. Boucle de fermeture complète. (Usures.) Sinon bon état.

Cuirasse d’officier. Vers 1600. Le devant et le dos décorés au trait avec passage de ceinture et clous en bordure en laiton. L’un est daté (MDCIV), l’autre signé Bouchet à Besançon porte la marque de la balle d’épreuve. (Il manque les bretelles, oxydations.)

Equipage de parade de selle d’officier. Vers 1750. Les chaperons à fonte et le croupelin sont en velours de soie de couleur brune richement brodés de motifs floraux en fil d’argent. Nous sommes ici- pour cette garniture-en dehors de toute réglementation. La forme, la qualité, la richesse du travail dépendaient de la bourse de son futur propriétaire. Le modèle proposé ici est dans un état superbe. Un aussi bel exemplaire d’équipage en velours bleu est visible dans les salles du musée de l’armée à Paris. On imagine l’uniforme de son propriétaire appartenant bien sur à un grade élevé : drap blanc à distinctives bleues, ce qui était assez fréquent dans la première partie du XVIIIème siècle. En outre, un regard sur un tableau du peintre Lenfant (toujours au musée de l’armée) représentant Louis XV à la bataille de Fontenoy entouré des officiers de sa maison militaire nous offre d’autres tons. Les équipages de selles de ces gentilshommes sont assortis à leurs uniformes, qui sont en harmonie entre le bleu et le rouge. Le chapitre n’est pas clos sur ce magnifique sujet, et à propos de couleurs distinctives, pour revenir sur l’équipage proposé ici, notons qu’à cette époque la couleur brune était seulement attribuée au régiment d’infanterie « Royal Italien » et au régiment « Royal Corse. »

Giberne d’officier des milices de France. Vers 1750. D’un modèle porté avec une banderole (qui manque ici avec un des deux anneaux) large pattelette découpée en accolade en cuir maroquin brun rouge doublée de peau blanche. Décoré en son milieu d’une épaisse fleur de lys brodée en fil d’argent. Le coffret, dans le même cuir contient une rangée de sept emplacements à cartouches en métal et une poche pour divers accessoires. (Usures sur la fleur de lys.) Provenance : ancienne collection Trevalot de Trevelot. Voir notes sur les milices au N°125.

Giberne d’officier de la compagnie des grenadiers à cheval de la Maison du roi. Vers 1740-1750. Ce modèle porté à la ceinture présente une pattelette rectangulaire découpée en accolade à sa partie inférieure. Le dessus est recouvert d’un velours de soie rouge carminé finement brodé des armes de France sur un fond de soie d’azur. Le pourtour en festons et le corps des quatre grenades aux angles sont brodés en fil d’argent, les flammes en fil jaune. Le coffret de la giberne en bois cintré pouvant contenir huit cartouches est recouvert d’un fin maroquin rouge. (10 X 18 cm) L’objet est en très bon état, avec usure du temps. La compagnie a été crée en 1676, afin de précéder et ouvrir les voies de la cavalerie de la maison du roi en campagne. Elle sera dissoute en 1775. Dans son premier volume traitant des équipements militaires de 1650 à 1750 Michel Pétard donne une très réelle interprétation graphique de la pattelette et de l’intérieur de cette giberne qui correspond tout à fait à la notre, à cela prés ; le fond des armes de France n’est pas en velours mais en soie azur. M. Pétard, ayant eu comme modèle celle qui a appartenu à Louis XV, capitaine traditionnel de cette compagnie. Le musée de l’Armée à Paris possède également un modèle identique aux deux autres, reproduite quant à elle dans l’ouvrage du colonel Dugué Mac Carthy « Soldats du roi » p. 71. Critère rareté que pouvons nous dire ? Trois exemplaires connus ! Dont celui ayant appartenu au roi ! Hypothèse expliquée par le faible effectif d’une seule compagnie. A titre d’exemple citons l’ordonnance du 15 juillet 1759 qui donne l’organisation suivante : 1 capitaine-lieutenant, 3 lieutenants, 3 maréchaux des logis, 6 sergents, 3 brigadiers, 6 sous-grenadiers et 150 grenadiers. Quatre officiers seulement à l’origine ! En tenant compte des nouvelles affectations s’étendant de 1740 à 1775, le nombre d’officiers ayant servi dans ce corps d’élite reste quand même extrêmement réduit.

Poire à plomb. (Epoque Restauration) En cuir naturel. Bec doseur en fer.

Importante poire à poudre. Vers 1720-1750. Corps en bois recouvert de cuir estampé brun-rouge, orné sur une face des grandes armes de France dorées au petit fer. Complète avec ses quatre passants à cordon et son bouchon en laiton à chaînette. (Petite réparation ancienne à l’étain) Haut : 25 cm)