Petite armoire en bois naturel mouluré et ciré ouvrant par deux portes, décor de petits panneaux à figures de nym­phes, altérés de plaques de marbre. Eléments du XVIe siècle (remontage). Hauteur : 1,92 m – Largeur : 76 cm Profondeur : 48 cm (environ).

Petit buffet deux corps à retrait, les angles à pans coupés ouvrant par quatre portes et un tiroir, l’ensemble appliqué de termes et têtes de personnages, guirlandes de fruits. Travail Suisse, en partie début XVIIIe siècle. Hauteur : 2,10 m – Largeur : 1,45 m Profondeur : 0,75 m.

Meuble crédence en bois naturel mouluré, sculpté et ciré. Il présente deux portes ornées de têtes de personnages, surmontées de deux tiroirs à godrons tors, repose sur des pieds à chapiteau dorique. L’ensemble monté d’un fronton tronqué. En partie d’époque milieu XVIIe siècle. Hauteur : 2,13 m – Largeur : 1, 44 m – Profondeur : 0, 65 m.

BOURSE Composée de deux plaques ovales convexes en cuivre peint en émaux de couleur sur chacune de leur face, d’un sym­bole de l’Amitié et de l’Amour, représenté par deux femmes en buste semblant s’échapper d’une corolle fleurie. Sur une face, entre elles, deux coeurs enflammés, sur l’autre deux mains jointes. Entourant les scènes : fleurs et feuillages en relief. Monture en soie et fils d’or avec cordonnet de suspension. Émailleur actif à Limoges vers 1700 (en rapport avec la forme des plaques et la combinaison du relief). 10 x 7 cm Bibliographie : A comparer avec la bourse du Musée du LOUVRE reproduite dans Les Emaux du Musée du LOUVRE par Sophie BARATTE page 421.

TASSE DE CHASSE. Cuivre peint en émaux de couleur. Au centre dans un ovale Judith un glaive dans la main droite tient la tête d’Holopher­ne dans la main gauche, autour : fleurs, fruits et diverses tê­tes d’anges ailés. Au revers au centre : moulin au bord d’une rivière dans un paysage sylvestre ; autour corbeilles de fleurs et feuillage en relief. Accidents, manques et repeints. Attribuée à Pierre II Nouailher fin du XVIIe siècle, début XVIIIe siècle. 12 x 7 cm.

PLAQUE CINTRÉE en cuivre peint en émaux polychromes : Sainte Madeleine «.SANTA MARIA MADELENE » (noter l’inscription latino-françai­se). Représentée sur un fond noir, exceptionnellement entièrement nue, le sexe mas­qué par le bois de la croix. En bas paysage : rochers, construction au fond. Éclats aux émaux sur les bords. Monture en cuivre avec anneau de suspension (manques). Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle. 7 x 5 cm.

PLAQUE RECTANGULAIRE légèrement bombée en cuivre peint en émaux polychromes avec rehauts d’or : Jésus devant Caïphe Représentation de la scène au moment ou Celui-ci déchire son propre vê­tement (geste rituel lorsque l’on entend un blasphème, Jésus a blasphémé en se déclarant Dieu). A noter également la présence de soldats romains en armes qui n’étaient pas admis dans les édifices du culte juif ou au « palais » du Grand-Prêtre. Contre-émail violet. Restaurations. Oeuvre de Limoges, début XVIIe siècle. 10X 9 cm.

PLAQUE RECTANGULAIRE en cuivre émaillé en camaïeu gris avec rehauts d’or de l’illustration de la prière « Notre Père » d’une série qui devait en comprendre huit, dans un retable. D’après des gravures d’Hans Holbein le jeune. En bas : « NOSTRE. PERE QUI… ES. CIEUX ONNOM SOIT SANCTI­FIE. » Il est à noter que l’emploi du français dans la prière peut être un reflet de l’implantation de la religion prétendument réformée à Limoges et sans doute son extension dans le milieu des émailleurs. Contre-émail en fondant saumoné. Repeints dans les angles et une partie de l’inscription. Oeuvre de Limoges, attribuée à Colin Nouailher, vers 1540. Dans un cadre en métal torsadé avec bélière de suspension au som­met. 10,3 x 8,7 cm Bibliographie : Les émaux du musée du Louvre. Louvre : MR 2617 OA966 page 69.

PLAQUE RECTANGULAIRE en cuivre émaillé en camaïeu gris avec rehauts d’or. De la même série que le numéro précédent. Jésus dicte à ses disciples : En bas l’inscription « IHESUS. DICT. A. SES. DISIPLES KANT VOUS PRIRES. ME PARLEZ. PAS. BAUCOUP. MAIS PRIEZ. AINSY. MATH. CHAP. VI » Repeinte dans les angles, sur les bords et dans l’inscription. Contre-émail en fondant saumoné. Oeuvre de Limoges, attribuée à Colin Nouailher, vers 1540. Dans un cadre en métal torsadé avec bélière de suspension au som­met. 10,5 x 8,8 cm Pour des plaques de la même série et du même auteur, voir Musée Municipal de l’Evêché à Limoges.

PLAQUE RECTANGULAIRE d’un coffret ? Cuivre peint en grisaille. Les serpents brûlants Livres des Nombres, chap. 21 versets 4 et 9. Pour la énième fois le peuple, au désert, se révolta contre Dieu et contre Moïse : « Alors Dieu envoya contre le peuple des serpents brû­lants, ils mordirent le peuple, et il mourût beaucoup de gens en Israël. Le peuple vint à Moïse et dit « Nous avons pêché (…) » Moïse pria pour le peuple. Et Dieu lui dit : « fais-toi en serpent brûlant (on interprète un serpent d’airain) et place le sur un poteau ; quiconque aura été mordu et le regardera, conservera la vie» (…) » Ici le serpent est cloué sur un tau préfiguration de la croix rédemptri­ce, salvatrice du Christ, que Moïse désigne du doigt. A gauche quatre personnages aux mains jointes se lamentent, le quatrième est couché à terre de dos, à l’arrière-plan des tentes avec personnages. Accidents et repeints sur les bords. Contre-émail saumoné. Oeuvre de Limoges, attribuée à l’entourage de Colin Nouailher, 2ème moitié du XVIe siècle. 7,5 x 15,5 cm Bibliographie : Les émaux du musée du Louvre. Louvre : OA 10561 page 70.

PLAQUE CINTRÉE en cuivre peint en émaux polychromes avec rehauts d’or et de petits paillons, les trois auréoles bor­dées de gouttes d’émaux en relief à l’imitation de pierres : La Vierge de Pitié La Vierge est assise, le Christ mort sur ses genoux entre saint Jean et sainte Marie Madeleine qui de sa main droite soutient le bras gauche du christ et tient dans sa main gauche une boîte à onguents. Fond d’Architecture. Peut-être la plaque d’un baiser de paix. Contre-émail fondant saumoné Oeuvre de Limoges, attribuée à l’atelier du Maître aux grands fronts, début du XVIe siècle. Dans un cadre en cuivre doré piqué de fleurettes des ateliers André. Hauteur : 11,5 cm – Largeur : 8,5 cm Pour une iconographie similaire voir le triptyque du Musée du Louvre reproduit page 43, référence LP 296 bis du catalogue du Louvre « les émaux peints de Limoges ». Il faut noter également le traitement des colonnes aux cannelures tor­sadées.

PLAQUE RECTANGULAIRE en cuivre peint en émaux polychromes : La Résurrection du Christ Représentation classique. Bel état. Contre-émail en fondant saumoné. Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle. 15,5 x 11,5 cm.

PLAQUE RECTANGULAIRE en cuivre peint en émaux polychromes : L’Annonciation La Vierge à droite, se retournant de son prie-Dieu, livre ouvert à gau­che, devant une alcôve esquissée ouverte. L’Ange Gabriel, debout à gauche, tout en blanc sauf les ailes bleues, il ne tient par le lys qui est de trois fleurs dans un vase blanc posé entre la Vierge et lui, l’ange lève le bras gauche vers le Père éternel, accroupi sur un nuage bleu (le fond est noir), le Père bénit de la main droite, et tend la main gauche vers la Vierge, tout en « envoyant » vers Elle non pas, comme souvent, la Colombe du Saint Esprit, ou un tout petit Jésus, mais un nimbe ovale, rayonnant qui est de l’Enfant Jésus, la Vierge Elle-même étant déjà nimbée. Divers repeints. Contre-émail saumoné. Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle. 16,5 x 12 cm Cadre en velours, baguettes en bois noirci.

PLAQUE RECTANGULAIRE en cuivre peint en émaux polychromes : Pieta ou Vierge de Pitié Très large manteau bleu étalé, disproportionné, comme une « table », de la Vierge assise portant sur ses genoux le corps du Christ tout livide. Une croix porte l’INRI, et le bras biseauté, derrière Marie en prière. Les épaules de Jésus sont tenues à gauche par une Sainte Femme, à droite, Madeleine, debout, reconnaissable à sa coiffe occipitale dé­couvrant ses cheveux, et à sa collerette blanche, sa robe aux épau­lettes bouffantes, tient dans ses mains le vase peu visible à première vue. Décor très sommaire de verdure, fleurs, rochers. Repeints sur les bords. Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle. 22,8 x 16,3 cm Cadre velours, baguette bois doré.

PLAQUE RECTANGULAIRE en cuivre peint en émaux polychromes : La Descente de Croix Représentation classique : fleurs et rochers mais c’est le même artiste anonyme que pour l’émail de La Vierge de Pitié n° 21. Repeints sur les bords. Contre-émail en fondant saumoné. Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle. 24,3 x 17 cm. Encadrement en velours avec baguettes en bois noirci.

TRÈS IMPORTANTE PLAQUE RECTANGULAIRE légèrement bombée en cuivre peint en émaux de couleur : Mise au Tombeau La scène est contrairement aux mises au tombeau classiques, traitée de façon mouvementée. La Vierge, mains jointes, se penche vers le Christ, Elle-même soutenue par une Sainte Femme, qui est Madeleine. Le Christ est tenu à deux bras, par la taille, par Nicodème et une Sainte Femme qui soutient le coude gauche du Christ. A gauche saint Jean l’Évangéliste éploré, une Sainte Femme et Joseph d’Arimathie richement vêtu soutient les jambes du Christ. Le sol est une prairie où gît la couronne d’épines ( ici représentée en bleu). Le tombeau en marbre blanc et bleu, est orné de végétations dorées. A l’arrière plan la ville de Jérusalem et le calvaire avec les trois croix (sans crucifiés). Repeints, certaines couleurs virées, rehauts d’or restaurés. Contre-émail en fondant saumoné. Oeuvre de Limoges, début du XVIe siècle, attribuée à Pierre Penicaud, (1515-1590). Cadre en métal. Au revers une ancienne étiquette inscrite à l’encre : (Vente Ducatel prin­temps 90) 24,5 x 20,8 cm.

BAISER DE PAIX. Plaque rectangulaire cintrée en cuivre émaillé en couleurs : La Vierge en Prière (Mater Dolorosa) Représentée mains jointes, entourée de deux anges et de deux en­fants qui Lui tiennent son manteau. Éclat au sommet, manque la poignée à l’arrière de la monture. Oeuvre de Limoges, atelier de Jean 1er Pénicaud (1510-1540), 1er quart du XVIe siècle. 7,5 x 5,5 cm.

COUPE godronnée avec deux anses. Cuivre émaillé en couleurs. A l’intérieur au centre : Cupidon tirant à l’arc, corps ton chair, ailes et arc dorés, fond noir avec étoiles d’or et inscription en or : I.R. – 1562. Médaillon repeint, inscription et date apocryphes. Dans le creux des godrons oiseaux butinant des fleurs sur fond blanc à la manière des Laudin. Au revers cygne blanc à bec d’or nageant au milieu de vagues, ciel noir et étoiles d’or, godrons à riche décor de pétales de fleurs en relief peints d’émaux translucides à l’image de pierres précieuses, encadrement doré. Accidents sur les bords. Oeuvre de Limoges, seconde moitié du XVIIe siècle. Diamètre : 14,5 cm Le fond blanc correspond à l’influence chinoise exercée sur la technique de l’émaillerie en Europe. Le fond noir à feuillages d’or et fleurs polychromes sur paillon d’argent est typique de l’atelier de Jacques I LAUDIN.

TASSE DE CHASSE. Cuivre émaillé en couleurs, à l’intérieur une bergère, probablement sainte Geneviève, lit dans un livre le tenant dans ses mains ainsi qu’un bâton ; derrière elle un troupeau de moutons, autour : deux têtes d’angelots ailés, fleurs et fruits ; le revers représente une église au bord de l’eau dans un milieu sylvestre, autour : corbeille de fleurs et feuillage en relief. Attribué à Pierre Nouailher, début XVIIIe siècle. 13 x 6 cm.

PLAQUE RECTANGULAIRE en cuivre peint en émaux polychromes : (Vierge douloureuse) Représentée en buste le visage tourné à gauche sur­monté de rayons d’or. Inscription latine en partie ef­facée dont on distingue à gauche : AVE MARIS… et à droite : STELLA DEI MATER ALMA. Contre-émail en fondant doré. Au revers ancienne étiquette d’exposition. Éclats dans les angles et en bordure. Oeuvre de Limoges, attribuable à Nardon Pénicaud mentionné à partir de 1493 ou Pierre Pénicaud (1515-1590), cette plaque porte le poinçon P cou­ronné en lettre gothique « donné à Pénicaud… » 19 x 13 cm.