Paire de burettes en argent uni et un plateau. Les burettes de forme balustre posant sur un piédouche. L’anse à enroulements et le couvercle à charnière terminé par un bouton. Le plat ovale bordé de filets. Pour les burettes, orfèvre Gabriel Jacques André Bompart. Pour le plat, orfèvre Pierre Paraud. Pour l’ensemble Paris, 1798 – 1809. Poids : 492 g

Petite casserole couverte en argent uni, le manche en bois tourné. Le couvercle à légère doucine se termine par une pomme de pin. Chaque élément porte en applique les armes des Penthièvre d’Orléans. Atelier d’orfèvre Odiot- Prevost et Cie. Paris, fin XIXe début XXe siècle. Diamètre : 7,4 cm – Longueur totale : 15,8 cm Poids brut : 141 g

Bouillon et son présentoir en vermeil uni de forme ronde. Le bouillon pose sur un piédouche bordé de feuilles de laurier. Les deux anses à enroulements à attaches feuillagées. Le couvercle, à très légère doucine, se termine par une prise en forme de fruit à terrasse rayonnante de feuilles lancéolées et fleurons. Le présentoir rond bordé de coquilles. Maître orfèvre Jean Baptiste Claude Odiot reçu en 1785. Paris, 1809 – 1819. Diamètre du plateau : 23 cm – Longueur aux anses : 27 cm Hauteur : 15,5 cm – Poids de l’ensemble : 1274 g

Dessin représentant une coupe en vermeil pour Jean Baptiste Claude Odiot. Plume et encre brune, lavis brun et mine. Dans un cadre en bois doré. Dessin d’Adrien Louis Marie Cavelier. Vers 1810. Longueur du cache : 51,5 cm – Largeur du cadre : 38,7 cm

Pot à crème en argent posant sur un piédouche bordé de godrons et prolongé d’enroulements entre des feuilles lancéolées. Le corps de forme ovoïde est décoré à sa base d’appliques feuillagées et dans sa partie centrale d’un bandeau représentant un génie ailé nourrissant une chèvre, dans un encadrement d’enroulement fleuri. L’anse en bois pose sur une tête de bélier et dans sa partie haute, elle est fixée dans les ailes d’une femme ailée. Orfèvre Jean Charles Cahier insculpation 1801. Paris, 1819 – 1838. Hauteur : 27,8 cm – Poids : 798 g Ce modèle fut réalisé par Biennais d’après un dessin attribué à Percier pour le service de Napoléon I et de Joséphine et ensuite pour le service de Marie-Louise, exécuté vers 1810. Un modèle identique fut réalisé toujours par Biennais pour Nicolas Pavlovitch en 1817. Cahier succède à Biennais en 1821 et récupère le fond d’atelier pouvant ainsi compléter des commandes prestigieuses. Expositions : Three centuries of french domestic silver, New York, Metropolitan Museum of Art, 1942, Faith Dennis, page 69, reproduit. L’orfèvre de Napoléon, Martin-Guillaume Biennais, Paris, Musée du Louvre, 15 octobre 2003 – 19 janvier 2004, n° 21 page 46, reproduit.

Confiturier en argent posant sur quatre pieds boule. La base godronnée est surmontée d’un décor ajouré de pilastres, dauphins, pampres de vigne encadrés d’enroulements et de têtes de Bacchus à la base des anses. Le couvercle plat avec une prise composée d’ailes et de têtes de lézards. Verre intérieur translucide. Orfèvre O. Bourgois ou Bougoins insculpation 1818. Paris, 1819-1838. Hauteur : 27 cm – Poids : 965 g

Soupière en argent uni de forme ovale posant sur un piédouche bordé de godrons et de perles en rappel sur les bordures du corps et du couvercle. La prise faite d’un anneau à filets et feuillages sur une base de feuilles lancéolées rayonnantes. Maître orfèvre Marc Augustin Lebrun insculpation 1811. Paris, 1819 – 1838. Longueur : 38 cm – Largeur : 24 cm Hauteur : 29 cm – Poids : 2504 g

Aiguière en vermeil posant sur un piédouche bordé de godrons. Le corps ovoïde est décoré de palmes, d’épis de blé, de fleurs, de guirlandes de laurier et à la base de l’anse d’une tête de femme à l’antique. L’anse en bois est agrémentée de chaque côté de perles. Maître orfèvre Antoine Boulier reçu en 1775. Paris, 1809 – 1819. Hauteur : 28,5 cm – Poids brut : 681 g

Soupière et sa doublure en argent uni de forme ovale. Le piédouche bordé de feuille de laurier en rappel sur le couvercle. Ce dernier à doucine terminé par un fruit en rappel sur une terrasse rayonnante de feuilles. Les anses ajourées d’un décor géométrique. Armoiries surmontées d’une couronne de baron. Orfèvre Jean-Pierre Famechon insculpation 1820. Paris, 1820 – 1838. Longueur : 39,5 cm – Largeur : 20,5 cm Poids : 2734 g

Paire de salières en argent. Modèle composé de trois dauphins supportant un cristal facetté et échancré. (petits accidents). Orfèvre François Désiré Froment insculpation 1833. Paris 1833 – 1839.

Moutardier en argent, l’intérieur en verre uni. Modèle composé de trois dauphins sur une terrasse bordée de godrons. La partie centrale ajourée d’anges. Le couvercle à charnière est surmonté d’un cygne en rappel sur l’anse à enroulement. Orfèvre Pierre Jacques Meurice insculpation 1806. Paris 1819 – 1838.

Lot de trois taste-vin en argent dont un goute alcool à anse serpent et godrons obliques gravé sous la bordure « Duranger-Chenu » et deux taste- vin à anse prise sur pièce à décor de pampres de vigne gravés sous le col « J.B Gauthier- B.de St Sandoux » et l’autre gravé « Pierre Semelle ». Pour un, Orléans, 1819 – 1838. Les deux autres Minerve. Poids de l’ensemble : 220 g

Grand bol couvert à marrons chauds en argent de forme sphérique, la base trilobée posant sur des pieds boutons à décor corde en rappel sur les bordures. Il est porté par trois poissons. Il est agrémenté d’un bandeau représentant des sphinges encadrant des vasques. Le couvercle demi sphérique se termine par un dauphin. Orfèvre Stellingerf. Amsterdam, XIXe siècle. Hauteur : 30 cm – Poids : 1306 g Un objet similaire se trouve dans les collections du musée Boymans – van Beuningen à Rotterdam en Hollande et figure sous le n°145 du catalogue.

Service à thé, café en argent composé d’une cafetière, d’une théière, d’un pot à lait et d’un sucrier avec son intérieur en verre rouge. Les éléments posent sur un piédouche bordé de feuilles de laurier, les becs verseurs tête de cheval, les couvercles à doucine sont terminés par un cygne en rappel sur des bandeaux accompagnés d’enroulements fleuris, de fontaine et de roseaux. Orfèvre Jean-Nicolas Sauveur. Liège, 1814 – 1831. Poids brut de l’ensemble : 2981g

Théière et son présentoir en argent. De forme rectangulaire à pans coupés. Elle est gravée dans ses bordures de guirlandes fleuries et de fleurs à quatre pétales. L’anse en bois à enroulement ainsi que la prise du bec verseur. Maître orfèvre C.C. Londres, 1834 – 1835. Poids brut : 624 g Le Japonisme L’approche de la nature s’exprima en France sous Louis XV avec le mouvement rocaille. L’art Japonais engendrera un nouveau mouvement naturaliste à la fin du XIXe siècle dont le meilleur exemple fut l’école de Nancy. Cette culture Japonaise si raffinée dans la recherche de la perfection influença dès 1860 tous les milieux artistiques à Paris puis dans toute l’Europe et les Etats-Unis d’Amérique. Dans le domaine de l’orfèvrerie, Lalique, Falize, Bing et Boucheron furent les précurseurs et dans le domaine des objets d’art nous pouvons citer Christofle et Cie. Dans sa conférence sur l’art Japonais à Paris en 1869 Ernest Chesnau disait : « Rappelons que les caractères essentiels de l’art Japonais sont la dissymétrie, le style, la couleur, l’invention et l’imagination, transformant la nature savamment connue profondément étudiée, et la ployant aux nécessités expressives de l’art; rappelons le sentiment si juste du contraste des couleurs grâce auquel les artistes Japonais ne reculent devant aucune intensité d’effet. » En 1911 le bijoutier Henri Vever écrivait sur l’influence de l’art Japonais dans l’art décoratif moderne que ce dernier exerça de 1867 à 1873 une fascination telle que nos arts en furent troublés. A leur exemple, on revint aux choses de la nature, on s’inspira des plantes, des fruits et des fleurs avec plus de liberté. Article paru dans le bulletin de la société Franco Japonaise de Paris. Nous pourrions citer ainsi de très nombreux écrits sur l’inspiration artistique provoquée par la découverte de cette nouvelle culture. À cette époque, les objets collectionnés s’achetèrent à prix d’or et nos Musées firent durant les expositions universelles d’importantes acquisitions. Nous présentons aujourd’hui ce rare ensemble d’objets, principalement français d’inspiration japonisante, réunis par un collectionneur sensible à ce mouvement proche de la nature.

Petit vase en vermeil dans son écrin à décor de fleurs. Porte le N°1. Signé de Barboteaux. Orfèvre difficile à lire. France, vers 1900. Hauteur : 6 cm – Poids : 41 g

Cuillère en argent partiellement dorée à décor de feuillages, bambous, papillons, bandeaux et têtes de grotesque avec différentes couleurs de vermeil. Orfèvre F. Nicoud. Paris, fin du XIXe siècle. Longueur : 21 cm – Poids : 84 g

Petite coupe losangique en argent partiellement doré. Elle pose sur un pied à contours bordés d’enroulements dans l’esprit chinois. Elle est décorée de branchages fleuris et feuillagés et de deux personnages sur un nuage regardant une scène se déroulant dans une cage. Orfèvre Charles Glanchant qui travaillait pour la maison Boucheron. Paris, vers 1880. Longueur : 9,8 cm – Poids : 65 g

Tasse et sa soucoupe en argent martelé. La tasse de forme ronde est décorée en applique d’un samouraï chassant une araignée de sa toile. L’anse bambou. La soucoupe est agrémentée de fruits, de fleurs et d’un décor champêtre partiellement appliqué. Orfèvre Merite. Paris, dernier quart du XIXe siècle. Poids de l’ensemble : 222 g

Casserole en argent partiellement doré à décor de scènes représentant des personnages traitant de sujets humoristiques, branchages fleuris, papillons et décors géométriques. Anse courbe terminée par un anneau. Orfèvre F. Nicoud. Paris, fin du XIXe siècle. Longueur : 17,5 cm – Poids : 321 g