Yâlî dressé Inde méridionale – XVIIe / XVIIIe siècle Bois. Hauteur 53 cm Promenant d’un char de procession, cette console d’architecture représente un Yâlî dressé, sorte de créature léontiforme. Accidents et manques visibles.

Cuillère sacrificielle. Inde méridionale – XVIIIe / XIXe siècle Laiton Très belle cuillère sacrificielle avec sur le manche deux nandi, un cobra et un yoni-lingam. Utilisée par les brahmanes lors des sacrifices rituels (pûjâ).

Élément de frise avec 3 personnages. Inde du Nord-Est – Dynastie Pâla – Xe / XIe siècle Schiste Hauteur 23 cm Petit élément de frise décrivant une scène de la vie quotidienne d’inspiration hellénistique ou bien un épisode de la vie de Bouddha. Accidents et manques visibles.

Corne de bovidé décoré de motifs animaliers. Inde – XVIIIe / XIXe siècle Corne Hauteur 23 cm Corne de bovidé à décors en relief de Makara, tortue, Garuda, hippopotame et scorpion.

Peinture sur papier. Hauteur 28 cm ; largeur 60 cm Guanyin est représenté assise, entourée de trois adorants.

Thanka sur toile. Hauteur 100 cm ; largeur 80 cm Organisé sur trois registres, ce thanka présente, autour d’un Bouddha central, un grand nombre de formes ésotériques de bodhisattvas.

Samanthabhadra assis sur son éléphant. Chine – Fin des Ming – XVIIe siècle Bronze. Hauteur 25 cm Connu pour ses dix voeux parmi lesquels figurent : ?rendre hommages à tous les Bouddha’, et ?vivre en harmonie avec toutes les créatures’ ; Samanthabadra est associé au Bouddha Primordial. Il est ici identifiable par son véhicule, un éléphant à trois paires de défenses

Déité Bhûta chevauchant un buffle. Inde – Karnataka du Sud – Région de Puttur – XVIIIe siècle Bronze à patine brune. Hauteur 26 cm Déité Bhûta chevauchant un buffle, entouré par une mandorle (prabhâmandala) à flammes en palmettes, sommée d’un masque de kirthimukha et reposant sur un trône. À noter la forme particulière de la coiffure à trois mèches du personnage. Ce bronze présente des traces d’étamage à sa surface qui avait la particularité de ressembler à l’argent. Associé au culte des Bhûta.

Deux panneaux sculptés à décors d’orant et de lion. Inde méridionale – XIXe siècle Bois. Hauteur 49 cm et 43 cm Deux panneaux représentant respectivement une figure angélique dans la position de la prière et un lion.

Kâlî dansant sur un corps. Inde du Nord – XVIIIe siècle Bronze à patine noire. Hauteur 22 cm Kâlî « La Noire », forme terrible de la grande déesse Pârvatî en tant que Devî représentant le pouvoir destructeur du Temps (Kâla), esquisse un pas de danse, le pied gauche reposant sur un personnage étendu sur le dos. Elle est entourée par une mandorle flammée (prabhâmandala) enfichée à l’arrière plat d’un socle en demi oval. Lorsqu’elle entre en fureur, sa danse met le monde en péril, aussi Shiva, s’interpose-t-il entre les pieds de la déesse et la terre.

Tête de bovidé. Inde – Karnataka du Sud – Région de Puttur – XVIIe / XVIIIe siècle Bronze. Hauteur 42 cm Tête de bovidé relevant du culte des Bhûta. Manque une corne.

Haut de stûpa avec 4 niches contenant chacune un Bouddha. Inde du Nord-Est (Bihar) – Dynastie Pâla – Xe / XIe siècle Schiste Hauteur 29 cm Ce petit élément architectural, cylindrique et arrondi, ornait le sommet d’un des nombreux stûpa des temples du Nord-Est de l’Inde. Sa forme reprend en miniature celle du stûpa qu’il surmontait. Les Bouddhas Dipankara, Gautama, Maitreya et Shakyamuni sont assis dans quatre niches décorées situées aux quatre points cardinaux. La pointe sommitale est brisée. Accidents et manques visibles.

Coiffe de danse rituelle. Inde méridionale – Kerala du Nord – XVIIIe / XIXe siècle Bois. Hauteur 69 cm ; largeur 82 cm Coiffe de danse rituelle portée par le maître de cérémonie lors du festival de Kâlîyattam (célébration en l’honneur de la déesse Kâlî). La partie centrale est décorée d’un grand masque de Kîrtimukha, entouré de seize petits panneaux rayonnants représentant Gaja-Lakshmi entourée d’orantes. Petits manques visibles.

Coffre démontable en bois. Pakistan – Vallée de Swat – XIXe siècle Bois de mélèze. Grand coffre de rangement. Panneaux démontables articulés autour de quatre montants faisant aussi office de pieds. Face avant très finement sculptée de rosettes.

Laiton. Hauteur 28 cm Représentation classique de la grande déesse sur un trône à quatre pieds. Durgâ tuant, à l’aide de son trident, l’asura Mahishâ qui avait pris l’apparence d’un buffle. Importantes traces d’usures dues aux pûjâ répétées. Durgâ, ses huit mains tenant ses redoutables attributs guerriers, est dressée sur un lotus à pétales en forme de limandes allongées et dont le dessin, très fréquemment observé dans les oeuvres pahari, rappelle celui en usage dans le Swat et le Kashmir aux périodes antérieures. La déesse se détache sur un fond de stèle ajourée dont les montants supportent une entretoise rappelant par sa forme le bandeau des dossiers de trône. Le prabhavali rayonnant est flanqué de makara et deux éléphants et shardula ornent les extérieurs des montants. Un petit stûpi sommant le nymbe repose sur un élément végétal. Usure due aux pûjâ répétées.

Panneau sculpté à décors de personnage ailé. Inde méridionale – XIXe siècle Bois à patine noire. Hauteur 47 cm Le visage, encadré d’ailes stylisées, évoque une figure angélique inspiré du christianisme. Le registre inférieur est occupé par un grand motif floral.