Grande table en acajou à plateau basculant, ce dernier bordé d’une forte moulure. Il repose sur une base tripode, le fût uni. Epoque Louis XVI, dans le goût de Canabas. Hauteur : 71 cm – Diamètre : 135 cm

Grand lit en bois sculpté, laqué gris et partiellement doré. Le dossier surmonté d’attributs de l’Amour, un couple de colombes s’inscrit dans une couronne de roses encadrées de carquois et torches surmontant un arc. Les traverses sculptées de frises de postes, les angles formés de colonnes à cannelures torses, larges palmes à la base de médaillons d’empereurs romains. Les pentures sculptées en leur centre de médaillons d’empereurs romains encadrés de frises de quartefeuilles, cannelures et guirlandes. La tête du lit (modifiée ?) à décor d’un panier fleuri d’où s’échappent des guirlandes de roses. Travail piémontais vers 1780-1790. Attribué à Giuseppe Maria BONZANIGO. Hauteur :166 cm – Largeur : 172 cm – Profondeur : 220 cm Vraisemblablement livré pour le Palais royal de Turin. Le dessin ainsi que la qualité de la sculpture de ce lit d’apparat font naturellement penser que celui qui en est l’auteur n’est autre que Giuseppe Maria Bonzanigo, le plus grand sculpteur du renouveau néoclassique en Italie à la fin du XVIIIème siècle et qu’il s’agit probablement d’une commande royale. 37 lits sont mentionnés dans les archives de la Maison de Savoie Carignan dont 21 ont été exécutés par Giuseppe Maria Bonzanigo. Parmi ceux livrés par Bonzanigo, les descriptions des archives font état de grandes ressemblances stylistiques avec le lit que nous présentons : les quatre montants en colonnes. Les descriptions indiquent également la présence d’ornements en forme de plumes. La forme de ces montants ornés de longues feuilles sculptées se retrouve sur le guéridon réalisé par Bonzanigo pour le cabinet de l’appartement du duc d’Aoste, au second étage du Palais Reale de Turin (voir G. Ferraris, op.cit. planche 17). Un dessin de Leonardo Marini représentant un lit avec des montants similaires, réalisé pour Vittorio Amadeo III en1785, est reproduit dans l’ouvrage de Bertolotto et Villani. Giuseppe Maria Bonzanigo (1745-1820) D’origine piémontaise, il s’établit à Turin en 1773. Il travailla pendant plus de 20 ans pour la cour de Savoie et fut nommé sculpteur sur bois officiel de la couronne. Les comptes de la famille royale établissent qu’il a fourni un nombre considérable de meubles de menuiserie livrés pour le palais royal de Turin et les différentes résidences de Moncarlieri, Rivoli, Stupinigi et Venaria.

Grand miroir en bois sculpté et doré partiellement laqué tilleul, à l’amortissement une urne d’où s’échappent des guirlandes architecturées, piétement à enroulement. Epoque Louis XVI. (Petits éclats). Hauteur : 231 cm – Largeur : 105 cm

Paire de fauteuils d’apparat à dossier plat légèrement cintré, en bois doré, sculpté d’oves, de rubans, perles et feuilles de laurier. Les accotoirs à double enroulements feuillagés, la ceinture à cannelures et rubans simulant une passementerie. Pieds fuselés sculptés de feuilles d’acanthe et peuplier. Estampillés de BAUVE. Début de l’époque Louis XVI. Hauteur : 96,5 cm – Largeur : 63 cm – Profondeur : 52 cm BAUVE reçu Maître en 1754. Un fauteuil similaire estampillé de Bauve à été vendu par Sotheby’s New York en 1988. Ce modèle tout à fait exceptionnel est à rapprocher des créations de nos ornemanistes et notamment Ange Laurent de Lalive de Jully. Notre siège est tout à fait caractéristique de ce qui fut appelé le classicisme outrancier. Ainsi, nombre de Grands du Royaume passèrent commande à partir de 1760 pour des oeuvres d’esprit grec.

Tapisserie de Beauvais : Seconde tenture Chinoise : « la Danse » d’après François BOUCHER et DUMONS Dans sa bordure à l’imitation d’un cadre, au centre les Armes de France et de Navarre dans un cartouche, sommées de la couronne royale. Vers 1750-1760. 3,60 x 5,15 m Dix esquisses de François Boucher peintes en 1742 conservées au Musée de Besançon sont à l’origine de cette tenture, seules six donnèrent lieu à une tapisserie. A savoir : N° 1 le Repas N° 2 la Foire N°3 la Danse N°4 la Pêche N° 5 la Chasse N° 6 la Toilette En 1758 furent tissées six pièces pour le Roi, avec les armes du Roi dans la bordure. Dans le relevé de fournitures faites aux affaires étrangères et sur ordre particulier du Roi, il est indiqué : 6 pièces tissées en 1758. 6 pièces livrées à M. Bertin pour envoyer en Chine. La seconde tenture chinoise fut un succès considérable. Douze tentures furent exécutées entre 1743 et 1775. La neuvième fut commandée en 1759 sur ordre du Roi et donnée en 1763 à Bertin alors ministre des affaires étrangères et collectionneur d’objets d’Orient. Il en fit cadeau à de jeunes chinois retournant à la mission des Jésuites à Pékin. Elle fut offerte par la mission à l’Empereur Kien Long. Voir : « La foire chinoise », The Cleveland Museum of Art. Le rayonnement du goût chinois sur les Arts décoratifs des XVIIème et XVIIIème siècles par Madeleine Jarry ; Office du Livre éditions Vilo.

Grand trumeau en bois laqué tilleul et rechampi or sculpté de branchages au naturel, de rubans, d’une torche dans une couronne surmontant une coquille. Il contient un miroir en trois parties surmonté d’un carquois. Epoque Louis XV. Hauteur : 301 cm – Largeur : 163 cm A noter la qualité exceptionnelle de la sculpture.

Paire de torchères en bois sculpté à décor de nègres au visage souriant, les yeux incrustés de pâte de verre, dans des draperies or ; ils reposent sur des socles appliqués de cartouches rocaille. Travail vénitien du XVIIIème siècle. (Quelques reprises au décor). Hauteur : 155 cm – Largeur : 58 cm – Profondeur : 37 cm Hauteur : 154 cm – Largeur : 70 cm – Profondeur : 37 cm

Large secrétaire à abattant, les côtés très incurvés en placage de bois de rose et encadrement d’amarante. L’abattant à contrepoids orné d’un bouquet fleuri dans une réserve sur fond de bois teinté. Il découvre des casiers, des tablettes et quatre tiroirs à la façade cintrée. L’abattant par un système ingénieux permet de dégager des secrets. Pieds cambrés à angles arrondis à ressaut. Plateau de marbre brèche encastré dans une double moulure d’amarante. Epoque Louis XV. Par Jean François OEBEN. Hauteur : 126 cm – Largeur : 117 cm – Profondeur : 42 cm Jean-François OEBEN, ébéniste d’origine allemande, s’était fait une spécialité des meubles à combinaison, très en vogue au XVIIIème siècle. Loin de sacrifier l’esthétique à la technique, Oeben agrémente ses créations d’admirables marqueteries florales sur fond de Thuya, un décor qu’il remettra à la mode. Il devient ainsi la coqueluche des élites cultivées, dont la Pompadour à qui il doit sa fulgurante ascension avec un titre d’ébéniste du Roi en 1754 suivi de celui d’ébéniste mécanicien du Roi. L’artiste ne réalise pas deux meubles identiques, jouant avec talent sur les ressources de la mécanique.

Dessus de porte en bois laqué gris et doré, sculpté d’attributs du jardinage dans des encadrements de perles et feuilles de chêne. Epoque Louis XVI. Hauteur : 95 cm – Largeur : 150 cm

Dessus de porte en bois laqué gris et doré à décor d’attributs de la musique dans des encadrements et rosaces. Epoque Louis XVI. Hauteur : 75 cm – Largeur : 95 cm

Mobilier de salon en placage de citronnier incrusté d’amarante. Il se compose de deux fauteuils, deux chaises et une méridienne. Epoque Charles X. Garni d’une tapisserie au petit point. (Piqûres sur la méridienne). Méridienne : Hauteur : 88 cm – Largeur : 158 cm – Profondeur : 55 cm Fauteuils : Hauteur : 93 cm – Largeur : 58 cm – Profondeur : 45 cm Chaises : Hauteur : 87,5 cm – Largeur : 48 cm – Profondeur : 40 cm

Secrétaire à abattant en placage de bois de rose marqueté en feuilles dans des encadrements d’amarante, à réserves marquetées de bouquets de fleurs. Il est galbé en façade et sur les côtés et présente un tiroir à doucine renversée surmontant un abattant découvrant quatre tiroirs, des casiers et tablettes marquetées. La partie inférieure présente deux portes découvrant des coffres. Angles abattus, pieds cambrés. Ornementation de bronze ciselé et doré. Plateau de marbre brèche d’Alep à bec de corbin. Estampille de FLECHY et JME. Epoque Louis XV. Hauteur : 139 cm – Largeur : 90 cm – Profondeur : 44 cm Pierre FLECHY, reçu Maître en 1756.

Secrétaire d’entre-deux à hauteur d’appui en placage de bois de rose dans des encadrements d’amarante. Il présente un abattant et deux tiroirs. L’abattant permet de découvrir une tablette mobile, des casiers, étagère ainsi que quatre tiroirs marquetés. Il présente des angles à pans et repose sur des pieds cambrés. Ornementation de bronzes ciselés. Plateau de marbre brèche d’Alep à bec de corbin. Estampillé de P. MANTEL. Epoque Transition Louis XV – Louis XVI Hauteur : 99 cm – Largeur : 68,5 cm – Profondeur : 40 cm Pierre Mantel, ouvrier libre rue du faubourg Saint Antoine, s’était fait une spécialité de ce type de meubles. Reçu Maître le 1er octobre 1766

Meuble à transformation formant poudreuse en forme de coeur, marqueté toute faces de bois de rose, satiné, cubes sans fond. les tiroirs marquetés de frisage dans des motifs mouvementés. Le plateau marqueté d’un bouquet de fleurs au revers duquel se trouve un miroir (accidenté). En façade un tiroir carré surmonté d’une entrée de serrure en forme de coeur. La clé libère deux compartiments gainés de moire bleu ciel, pour l’un contenant des pots à fards en porcelaine, un gobelet, trois flacons à bouchons d’argent (début XIXe siècle, manquent quelques éléments). Une tablette dissimulée se dégage en ceinture ; en partie inférieure une porte latérale. Pieds cambrés à ressauts se terminant par des sabots de bronze. Estampille de J.B. VASSOU. Epoque transition Louis XV – Louis XVI. (quelques accidents et restaurations) VASSOU reçu Maître en 1767 Hauteur : 71,5 cm – Largeur : 42,5 cm – Profondeur : 46 cm Voir le modèle de Germain LANDRIN reproduit dans l’ouvrage de Monsieur de SALVERTE mais avec des ceintures droites. Celui de l’ancienne collection FARHMANN par Gérard Péridiez ; enfin celui aux lignes simplifiées de TOPINO conservé au musée Nissim de CAMONDO.

Tapisserie en laine et soie et sa bordure, à décor d’échassiers et perroquet dans un parc devant un pavillon surmontant un bassin, la bordure à l’imitation des cadres. Epoque du milieu du XVIIIème siècle. Hauteur : 314 cm – Largeur : 332 cm

Fauteuil à haut dossier mouvementé et sculpté de coquilles et fleurs sur fond de quadrillages. Les accotoirs mouvementés sculptés de coquilles et lambrequins stylisés. Les ceintures découpées, ajourées, à décor de coquilles et feuillages sur fond de quadrillages. Pieds cambrés à entretoises mouvementées en X. Fond de canne, manchettes de cuir. Epoque Régence (châssis de l’assise restauré). Hauteur : 105 cm – Largeur : 59 cm – Profondeur : 48 cm

Buste en bronze patiné représentant l’empereur Auguste d’après l’antique, reposant sur une base ronde. Milieu du XIXème siècle. Hauteur : 55 cm – Largeur : 44 cm

Buste en bronze patiné représentant un jeune empereur revêtu de sa cuirasse appliquée d’une gorgone. Deuxième moitié du XIXème siècle. Hauteur : 55 cm – Largeur : 42 cm

Marquise ou petit canapé en acajou à dossier renversé, les accotoirs sculptés à la base de feuilles d’eau stylisées en crosse. Rosaces aux dés de raccordement. Pieds fuselés à godrons et bagues, pieds postérieurs arqués. Estampillée Georges JACOB, époque Louis XVI. Hauteur : 92,5 cm – Largeur : 102 cm – Profondeur : 61,5 cm Georges JACOB, reçu Maître en 1765.

Bureau de dame en placage de bois de rose dans des encadrements de bois de violette. Il présente trois tiroirs en ceinture et repose sur des pieds cambrés. Le plateau mouvementé à lingotière de bronze. Epoque Louis XV. Hauteur : 72,5 cm – Largeur : 107 cm – Profondeur : 55,5 cm