Console d’applique à décor de cannelures en bois mouluré relaqué gris et or. Fin du XVIIIe siècle. Hauteur : 51 cm – Longueur : 27 cm – Profondeur : 17 cm

Exceptionnelle pendule de voyage montée à cage en bronze ciselé et doré à décor de rosaces, étoiles, feuillages, quadrillages, lambrequins, perles. Les côtés ornés d’étoiles ajourées dans des cercles. Le mouvement à complication et répétition des heures et des quarts. Le cadran à quantième signé dans un cartouche et sur la platine LEFEBURE à Fontainebleau. Poignée mobile. Epoque Louis XVI. Hauteur : 31 cm

Serviteur muet en acajou et placage d’acajou à trois plateaux à circonférence croissante. Piétement tripode. Epoque fin du XVIIIe siècle. Hauteur : 103 cm – Largeur : 40 cm

Cartel et son cul-de-lampe en vernis Martin à fond corail. Décor de fleurs polychromes. Le cul-de-lampe orné d’une scène d’un chien attaquant un renard. Cadran et mouvement signés AUDIBERT à Paris. Ornementation de bronzes ciselés. La caisse estampillée de J.TECOURT. Hauteur : 128 cm Audibert, reçu Maître en 1756.

Large bergère en bois naturel mouluré et sculpté de fleurs, feuillages et coquilles, le dossier légèrement cintré, les accotoirs mouvementés sculptés de coquilles et feuillages à décrochements. Epoque Louis XV. Hauteur : 95 cm – Largeur : 78 cm – Profondeur : 67 cm

Petit cartel d’alcôve et son cul-de-lampe en bronze ciselé et doré. Le cul-delampe formé de rocailles d’où s’échappe un dragon ailé. Le cartel à décor de volutes feuillagées surmonté d’un Amour ailé brandissant une torche (manquante). Bronzes au C couronné. Mouvement à répétition des heures, des quarts. (Cadran et aiguilles rapportés). Epoque Louis XV. Le poinçon du C couronné nous permet de dater la fabrication du cartel entre 1745 et 1749.

Paire de larges fauteuils à dossier plat en bois mouluré et redoré sculpté d’enroulements asymétriques et feuillages. La traverse du dossier également sculptée d’agrafes. Accotoirs en léger coup de fouet, traverse antérieure sculptée d’ailes de chauve-souris. Pieds cambrés à feuillages. Modèle attribué à CRESSON. Epoque Louis XV. Hauteur : 98 cm – Largeur : 69 cm – Profondeur : 50 cm Quelques chandelles de pieds restaurées. Louis Cresson, reçu Maître en juin 1738.

Grand bureau plat en placage d’ébène toutes faces. Il présente trois tiroirs en ceinture dont un en retrait, la façade à l’identique. Les ceintures à ressauts, il repose sur des pieds cambrés à angles abattus. Le plateau foncé de basane entouré de lingotière, ornementation de bronzes d’encadrements, mascarons. Fin de l’époque Louis XIV. Hauteur : 77 cm – Longueur : 178 cm – Profondeur : 85 cm OEuvre en rapport : L’exposition « Louis XIV, fastes et décors » Palais du Louvres, pavillon de Marsan. Mai – Octobre 1960. Provenance : Acquis auprès de la galerie Didier Aaron. Le bureau que nous présentons est tout à fait représentatif de l’évolution de ce type de meuble à la fin du règne de Louis XIV et au tout début de la Régence. La structure du meuble s’est allégée en se débarrassant des huit pieds cambrés ou à enroulements, héritage du bureau Mazarin. Les bois utilisés, ébène, sapin et noyer, le décrochement en quart de rond des ceintures, l’ornementation des bronzes en plates bandes, en filets, les mascarons et les pieds galbés surmontés de bustes de Flore s’apparentent aux motifs décoratifs rencontrés sur les meubles attribués à Noël GERARD ou à l’atelier d’André Charles BOULLE.

Paire de fauteuils à dossier plat en bois mouluré patiné, sculpté de fleurettes, feuillages et agrafes. La ceinture mouvementée repose sur des pieds cambrés se terminant par des acanthes. Epoque Louis XV. Recouverts de coussins en soie. (Piqûres). Hauteur : 95 cm – Largeur : 72 cm – Profondeur : 50 cm

Canapé à châssis en bois sculpté relaqué d’entrelacs, piastres, perles, raies-de-coeur, les accotoirs sinueux à enroulements de feuilles d’acanthe. Les traverses sculptées d’une rosace centrale. Repose sur sept pieds cambrés feuillagés. Par Pierre Rémy. Epoque Transition Louis XV – Louis XVI. Garniture de tissus crème à pochoir de MONGIARDINO – BRIGANTI Décorateurs. Hauteur : 96 cm – Longueur : 161 cm – Profondeur : 74 cm Pierre Rémy, reçu le 8 mai 1750. Une bergère de même modèle est reproduite p. 730 dans « Le Mobilier Français du XVIIIe » de Pierre Kjellberg, éditions de l’amateur.

Pendule dite « au Marquis Vendangeur » en marbre blanc simulant un temple. Elle est surmontée d’un mouvement à cadran tournant. Au centre sur un piédestal un jeune homme en biscuit près d’une hotte garnie de grappes de raisin. Le cadran signé de BARANCOURT à Paris. Epoque Louis XVI. (Accidents). Hauteur : 41,5 cm Barancourt, reçu maître en 1779.

Meuble à hauteur d’appui en placage de satiné et amarante, encadrements et cannelures simulées en bois de rose. Il ouvre par deux portes simulant trois rangs de tiroirs. Montant à pans coupés, sur un socle. Ornementation de bronze ciselé doré. Dessus de marbre rouge veiné à gorge. Estampillé F. BAYER. Epoque Louis XVI. Hauteur : 101 cm – Longueur : 106 cm – Profondeur : 60 cm François BAYER, reçu Maître le 5 décembre 1764. Bibliographie : Voir NICOLAY, fig C, page 47, un meuble comparable vendu 380 000 Francs en 1940, collection Marius PAULME.

Fauteuil curule en acajou et placage d’acajou. Les supports d’accotoirs à cannelures torses surmontées d’un sphinx. Le dossier ajouré. Estampille de George JACOB. Epoque Directoire. Hauteur : 91,5 cm – Largeur : 63,5 cm – Profondeur : 53 cm Le siège curule avait été représenté par les peintres avant que les menuisiers ne les produisent. On en connaît de nombreuses variantes. Le principe de courbes opposées maintenu par un lien central, la courbe supérieure formant les traverses antérieures et postérieures de l’assise. Voir le dessin préparatoire reproduit dans « Le Mobilier Français du XIXesiècle » p. 283. Le musée Marmottan possède une paire de fauteuils de même inspiration mais avec des différences.

Guéridon à plateau basculant en placage d’érable moucheté. Le plateau de forme ovale à bordure églomisé au centre « Psychée et l’Amour » le fût ajouré, base tripode. Ornementation de bronzes ciselés. Epoque Charles X. Hauteur : 73 cm environ – Longueur : 77 cm environ Ancienne collection Imbert. Attribué à A. GIROUX, célèbre famille d’ébénistes qui exerçait sous la Restauration. Ils vendaient des objets de curiosité. Ils étaient surtout marchands.

Table de bibliothèque en acajou et placage d’acajou de forme rectangulaire à volets. Repose sur six pieds à pans se terminant par des roulettes. Epoque de la fin du XVIIIe siècle. Hauteur : 70 cm – Longueur : 131 cm – Profondeur : 195 cm Voir en situation planche III.

Suite de huit chaises de salle à manger en acajou et placage d’acajou. Garniture à chassis. Le dossier à bandeau orné d’un motif géométrique inscrit dans un rectangle en cuivre incrusté de laiton. Piétement arqué, les pieds antérieurs à cannelures foncés de cuivre. Par Bernard MOLITOR (non signées). Vers 1790 – 1800. Hauteur : 83 cm – Largeur : 42 cm – Profondeur : 37 cm Bernard MOLITOR, Maître en 1787. Ce modèle de chaise inspiré du Klinosque existe en plusieurs variantes. Bibliographie : Ulrich Leben « Molitor, ébéniste de Louis XVI à Louis XVIII » pages 114 et 206 pour des modèles similaires. Nous remercions Monsieur Ulrich Leben qui nous a confirmé l’attribution des sièges à Bernard Molitor.

Suite de quatre chaises en poirier noirci et partiellement doré. Les dossiers à bandeaux. Pieds arqués en sabre. Les montants se terminant par des enroulements. Autriche, début du XIXe siècle. Hauteur : 82 cm – Largeur : 47 cm – Profondeur : 50 cm

Bureau en acajou et placage d’acajou moucheté, il présente un gradin à trois tiroirs, un tiroir à système et deux casiers ouvrant par quatre tiroirs chacun. Deuxième moitié du XIXe siècle. Hauteur : 100 cm – Longueur : 148 ,5 cm – Profondeur : 75 cm

Chevalet en acajou et placage d’acajou. La partie supérieure se terminant par des cols de cygnes. Epoque Restauration. Hauteur : 205 cm

Paire de fauteuils en bois mouluré laqué noir et or. Le dossier arqué à bandeau, les supports d’accotoirs sculptés de feuilles de laurier dorées surmontées d’une sphère. Pied en arceau, fond de canne. Estampille de CHAPUIS. Epoque début du XIXe siècle. Hauteur : 92 cm – Largeur : 54 cm – Profondeur : 40 cm Jean Joseph CHAPUIS, ébéniste Bruxellois (1765 – 1864). Bibliographie : « Les ébénistes du XIXe siècle » par Madame Ledoux Lebard, page 120. Deux sièges de modèles similaires sont conservés au château de LEKAEN.