PEIGNE dit liturgique. Bois blond. Haut. 17,5cm – Larg. 19,7cm Il comporte deux séries de dents, les unes épaisses et espacées, les autres fines et serrées. Elles sont séprarées par un bandeau central et quatre montants verticaux. L’ensemble sculpté en faible bas-relief sur les deux faces. Au centre des figures allégoriques et caricaturales symbolisant les travaux des mois dont le nom est inscrit en lettres gothiques certains abrégés en bas de chacune des scènes, celles-ci dans un encadrement architecturé avec pilastre et frise d’arcature. Les montants sont sculptés également sur les deux faces de quatre anges musiciens. Les scènes sont encadrées d’un double filet d’ébène incrusté, les côtés dans l’épaisseur sont striés. Flandres ou Pays-Bas, 2ème tiers du XVe siècle. Dans la scène du mois de janvier l’on assiste à un repas, dans celle de février un personnage assis devant un feu de cheminée tenant un verre dans sa main droite, les autres scènes se rapportent plus précisément aux travaux de chaque mois. Dans « L’histoire du nom des mois occidentaux » le mois de janvier est défini comme étant le nom du Dieu des portes, des passages et des commencements dans la mythologie romaine représenté avec deux visages opposés janus car ils regardent l’entrée et la sortie, la fin et le but. Ce qui est le cas de notre peigne. Egalement pour le mois d’avril (Aprilis = ouvrir) un personnage est représenté tenant des fleurs dans chacune de ses mains, « le mois ou les fleurs s’ouvrent ». Provenance : ancienne collection Bela Hein.