Ecole du début du XIXe siècle
Scènes de cavaliers et Paysage animé
Deux huiles sur panneau d’acajou. (usures, petits repeints)
22,5 x 41,5 cm

Ecole du XIXe siècle
Vase sur un entablement, un perroquet sur la droite
Huile sur toile. (restaurations)
180 x 70 cm environ

Philothée François DUFLOS (1710-1748)
Rome, vue du Campo Vaccino
Toile d’origine, annotée à la plume Le Campo Vachino (sic) à Rome, signée en bas à gauche sur la pierre et datée 1745, inscription illisible au dos de la toile.
40 x 63,5 cm
Élève de l’Académie royale, Philothée-François DUFLOS remporte le prix de Rome en 1729. Il se forme dans la Ville éternelle auprès de VLEUGHELS et Jean-François de TROY jusqu’en 1745. DUFLOS copie, avec succès, les grands maîtres de la renaissance italienne : RAPHAËL, LANFRANCO, Pierre de CORTONE. Il est loué pour ses talents de graveur de Vedute, notamment pour sa série des vues de Florence faite avec PIRANÈSE. DUFLOS se démarque dans d’autres techniques comme le pastel et la peinture de paysages agrémentée de caprices architecturaux. Il donne, dans notre composition, sa version du Campo Vaccino. On retrouve, dans ce sujet prisé (Le LORRAIN, Paul BRIL, Giovanni PANNINI ?), la maîtrise du peintre pour la perspective et la représentation urbaine héritée de ses travaux de gravure.

Ecole du XVIIIe siècle
Les jumeaux
Deux huiles sur cuivre dans un même cadre (griffures).
16 x 13,5 cm chacune

Christophe HUET (1700-1759)
Deux singes capucins
Toile, signée en bas à droite et datée 1737.
45,5 x 56,5 cm
Christophe HUET suit les traces de son père, lui-même peintre animalier, et s’inspire aussi des travaux de François DESPORTES et Jean-Baptiste OUDRY. Il est reçu Maître à l’Académie de SaintLuc en 1733. Reconnu aujourd’hui comme le plus grand peintre de singeries, notamment pour ses décors à l’hôtel de ROHAN et au château de CHANTILLY dans lesquels il met en scène des petits primates habillés se livrant à des activités humaines.
A l’inverse, notre tableau est dans un esprit plus réaliste, ce qui est rare dans les représentations de
singes capucins au XVIIIe siècle. Le talent de notre peintre s’exprime dans le rendu de la variation
des couleurs du pelage, le regard intense et les mimiques des deux animaux. Le paysage rocaille
est à rapprocher de ceux des pastorales de François BOUCHER.

Ecole du XVIIe siècle
Portrait d’évêque
Huile sur cuivre.
21 x 16,5 cm

TITIEN, d’après, école italienne du XVIIe siècle
Marie Madeleine
Cuivre (rayures).
22,5 x 17 cm
Inspiré du tableau de TITIEN conservé au Palazzo PITTI à Florence

Jean DUCAYER (actif en France vers 1635)
Portrait de Marie-Françoise Elisabeth de SAVOIE NEMOURS
Panneau de chêne octogonal, mis au rectangle.
22,2 x 16,3 cm (modifications, manques, restauration)
Cadre en placage de ronce de noyer, travail français du XVIIe siècle
Numéro d’inventaire en bas à droite du portrait : 246 Marques au feu, au fer et au pochoir, au dos du panneau : EU sous couronne royale, LPsous couronne princière, LPO sous couronne princière, numéro 162 et 191.
Inscriptions peintes au dos du panneau : Marie-Françoise-Elisabeth de Savoye-Nemours née en 1648, morte à Pathavam en Portugal le 27 Décembre 1683. par Ducuyer
Provenance :
-Louis-Philippe, duc d’Orléans puis Roi des Français (Petit salon de la duchesse d’Orléans au château d’EU) -Louis d’Orléans, duc de Nemours- Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon – Emmanuel d’Orléans,
duc de Vendôme – vente de succession de la duchesse de Vendôme, Lugrin, château de Tourronde, 5 juin 1950, lot 246.
Bibliographie :
Jean VATOUT, Le Château d’Eu, notices historiques, tome IV, 1836, imp. de F. Malteste (Paris), p. 75, n°246.
Le tableau fut agrandi à l’époque de Louis-Philippe, duc d’Orléans puis roi des Français, afin d’être encastré dans les boiseries du petit salon de la princesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin duchesse d’Orléans.
Jean Ducayer ou de Cayé ou Ducuyer : actif au XVIIe siècle, très certainement élève de François Clouet, il est connu pour avoir exécuté les portraits de personnalités de son temps, comme Marie d’Orléans, duchesse de Nemours (1639) ou encore la princesse de Condé, mère du grand Condé.

Giovanni Antonio BURRINI (1656-vers 1727-1737), attribué à
Andromède enchaînée à son rocher
Papier marouflé sur panneau (restaurations anciennes, accidents, restaurations).
38 x 32,5 cm

Ecole du XVIIIe siècle
Vase dans un jardin près d’une pièce d’eau
Huile sur toile (éclats et manques).
63 x 49,5 cm

Ecole dans le goût du XVIIe siècle
Allégorie du cerf de saint Hubert
Huile sur toile.
30 x 39 cm

Ecole allemande du XVIe siècle
L’Annonciation
Huile sur panneau de chêne (fentes).
54,5 x 41,5 cm

Henri HARPIGNIES (1819-1916)
Bord d’étang
Aquarelle, signée en bas à gauche et datée 83.
17,5 x 25 cm

Martin de VOS, d’après, école française vers 1700
Saint Dominique, saint Gérald, sainte Marie l’Egyptienne, saint Guy Ermite, saint Siméon, saint Sabas (?), saint Ermite
Suite de sept gouaches sur vélin montés sur panneaux
18 x 23 cm

Henri HARPIGNIES (1819-1916)
Bord de mer
Aquarelle, signée en bas à gauche et datée 88.
25,5 x 32,5 cm

Constantin GUYS, attribué à
Scènes d’attelage
Deux aquarelles.
13,5 x 22 cm et 13 x 18 cm

Ecole du XIXe siècle
Portrait de jeune homme
Fusain.
67 x 54 cm

BELLANGE
Double médaillon représentant des scènes napoléoniennes
Daté 1831
Aquarelle sur papier
Diamètre : 8,5 cm environ

Théodore GERICAULT (Rouen 1791-Paris 1824)
Recto :
Saltimbanque à la barre et saltimbanque préparant un poirier, croquis de paysage de bord de mer
Verso :
Scène de combat avec un mamelouk sauvant un enfant dans un paysage montagneux
Crayon noir et lavis brun, signé Théod. Géricault au verso et monogramme ajouté HV au recto (petites taches, collé sur les bords, petit renfort sur une déchirure de 3 cm en haut à gauche).
20,5 x 30,2 cm
Provenance :
Ancienne collection du général BRO de COMÈRES, puis par descendance.
On peut rapprocher la figure d’acrobate préparant un poirier d’un croquis en haut à droite d’une feuille conservée au Kunsthaus de Zurich (BAZIN, Théodore GÉRICAULT, ed. Bibliothèque des Arts, 1990, tome
IV, n°1291, repr., p.272). Ce croquis fait partie d’une feuille d’études exécutée pendant le voyage en Italie avec des esquisses de prisonniers et de chevaux. Les saltimbanques semblent correspondre à l’exercice
académique des cinq points.
Le verso peut être rapproché par son sujet du Mamelouk de la Garde impériale défendant un trompette blessé (BAZIN, opus cité supra, tome V, n°1510, repr.), qu’il exécute plus tard, après son retour d’Italie, en
lithographie.

Adolphe ROUARGUE (1810-187 ?), attribué à
Fontaine des innocents – Fontaine au Châtelet
Aquarelles gouachées (légèrement insolées).
25 x 17,5 cm et 25 x 19 cm