CHINE

Grand pot à gingembre rond couvert, décor polychrome des émaux de la Famille verte d’entrelacs de branchages fleuris reposant sur des rochers et de guirlandes et filets sur le couvercle et les bords.

XVIII^e siècle.

Epoque Kangxi.

Diamètre : 24,5 cm – Hauteur : 26 cm

Provenance :

Nicolier.

COMPAGNIE DES INDES

Grande statuette Hoho debout sur socle, décor polychrome des émaux de la Famille verte de fleurs et filets.

XVIII^e siècle (quelques manques d’émail restaurés).

Epoque Transition.

Hauteur : 28 cm

Provenance :

Nicolier.

COMPAGNIE DES INDES

Grande statuette Hoho debout sur un socle carré, décor polychrome des émaux de la Famille verte de branchages fleuris sur fond vermiculé.

XVIII^e siècle (quelques manques d’émail restaurés).

Epoque Kangxi.

Hauteur : 28 cm 600 / 800 €

Provenance :

Nicolier.

COMPAGNIE DES INDES

Grand plat creux de forme ovale, décor polychrome et or au centre, sur le bord et la chute d’enfants entourés de volutes feuillagées couronnées dans des réserves séparées par des filets bleus.

Monture en bronze doré plus tardive.

XVIII^e siècle (égrenures).

Epoque Qianlong.

Longueur : 40 cm

Bibliographie :

F. et N. Hervouët, Les porcelaines des Compagnies des Indes à décor occidental, (Londres, British Museum), pour un décor comparable, voir le pichet reproduit p. 321, n° 13.102.

Provenance :

Nicolier. 

Caissette pique-fleurs à monture en bronze ciselé et doré simulant des branchages et des fruits au naturel. La caissette en laque du Japon à fond aventuriné, la monture en bronze marquée du C couronné 1745-1749.

Epoque Louis XV (usures à la dorure). 

Hauteur : 10,5 cm 

Petit bol en porcelaine de Chine à fond céladon et camaïeu bleu probablement sur décoré d’oiseau de feu polychrome. La monture en bronze ciselé et doré de cordages torsadés, rubans croisés. La base circulaire à ressaut de quartefeuilles (accidents) ;

Pour la monture XVIII^e siècle. Marque Kien Long apocryphe.

Hauteur : 8,5 cm – Diamètre : 13 cm 

Cabinet, bois incrusté d’ivoire, ivoire gravé, os et nacre. 

Europe, probablement sud de l’Allemagne ou Italie, XVII-XVIII^e siècles. 

Hauteur : 33 cm – Largeur : 81,5 cm – Profondeur : 51 cm 

Reposant sur quatre pieds, ce cabinet comporte un décor extérieur alternant disques et losanges incrustés en ivoire et en os. L’abattant découvre quinze tiroirs aux prises en forme de croissants d’influence orientale. Les tiroirs sont ornés de plaques de nacre et encadrés de frises en ivoire gravées de poissons affrontés et de motifs de fleurs. L’intérieur de l’abattant présente un même décor centré d’un losange. L’influence ottomane et le goût pour les turqueries et les objets en nacre indiens était particulièrement en vogue en Italie et dans le sud de l’Allemagne entre le XVI^e et le XVIII^e siècle. 

Paire de chaussures de hammam en cèdre incrusté de nacre et de filets de métal.

On joint une paire de mules en velours rebrodé. 

Important coffre Mudejar. noyer incrusté d’ivoire et d’os. 

Espagne probablement Barcelone, XVI^e siècle. 

Hauteur : 33 cm – Largeur : 81,5 cm – Profondeur : 51 cm

Provenance :

Marché de l’art anglais, vente Sotheby’s , lot 363, 17 novembre 2010.

Ce Coffre de belles dimensions est à décor géométrique foisonnant d’étoiles rayonnantes, le couvercle portant un damier d’ivoire en son centre. Les attaches du couvercle composée par de simples boucles de métal sont caractéristiques des productions de la période, ainsi que le décor, dans ce cas précis attribuable à Barcelone. 

Un coffret de même typologie au décor extrêmement proche lui aussi attribué à Barcelone est conservé dans les collections de L’Hispanic Society of America, et reproduit dans l’ouvrage de Heather Ecker, Caliphs and Kings the Art and Influence of Islamic Spain, 2004, n°86. 

Miroir de forme rectangulaire à pans coupés, le cadre en laiton repoussé découpé.

Travail hollandais du XVIII^e siècle.

Hauteur : 30 cm – Largeur : 45 cm 

Miroir de table indien, bois incrusté d’ivoire. 

Inde, Vizagapatam, XIX^e siècle. 

Lanterne réargentée en métal repoussé à six pans.

Style turc.

Bénitier surmonté d’un crucifix à monture de bronze ciselé et doré. Il est en verre teinté vert foncé et orné d’éléments en bronze ciselé et doré, décor d’anges, couronne d’épines. Le bénitier à couvercle mobile à pans, au revers un crochet de fixation.

Probablement Italie, fin du XVII^e siècle. 

Hauteur : 19,5 cm 

Croix reliquaire en agate, au centre a été fixé une croix en métal doré, le dos émaillé orné de pierres blanches imitation à facettes. Les attaches feuillagés, la base à degrés et doucine repose sur un contre-socle en lapis-lazuli. Au dos de la croix un médaillon orné d’armoiries de femme ornée d’une couronne de comte. 

Epoque du XVII^e siècle.

Hauteur : 25,5 cm 

Chien en albâtre sculpté en ronde bosse, élément de gisante. Assis, la queue revenant le long de sa patte arrière gauche, il se tient dressé et lève sa patte avant gauche repliée ; tête levée aux oreilles pendantes, au museau court et carré ; il porte un collier orné de rosettes à six pétales ; terrasse arrondie. 

Pays-Bas méridionaux ou hispano-flamands, XV^e siècle (petits manques et restaurations dont des cassures recollées, restes de cire rouge sous le collier).

Hauteur : 25 cm – Largeur : 11 cm – Profondeur : 12 cm

Provenant d’un tombeau féminin, ce chien se présente dans une attitude très réaliste comme prise sur le vif. Son regard levé vers sa maîtresse, il montre affection, fidélité et soumission. Le chien domestiqué est ainsi étroitement lié aux qualités que l’on attend d’une dame à l’exemple du lion, accompagnant le gisant masculin, symbole de force et de courage. Appelés doguins, ces petits chiens des tombeaux étaient des chiens de compagnie et non de chasse ; il s’agissait de dogues miniatures, ancêtres des bouledogues actuels. Ils apparaissent aux pieds des dames et des jeunes filles durant le XIVe siècle pour perdurer jusqu’au milieu du XVI^e siècle dans certaines contrées comme on peut le voir au gisant d’Anne des Ghistelles, réalisé en 1554, à l’église Sainte-Dymphne de Geel (Belgique).

Celui-ci, par la couleur de son albâtre, son attitude réaliste et sa queue en panache, semble devoir se rattacher à l’art des Pays-Bas méridionaux ; il peut être aussi l’œuvre d’un sculpteur flamand travaillant au nord de l’Espagne durant le XVe siècle comme le montrent les chiens à la même morphologie du tombeau de la reine Eléonore, infante de Castille, à la cathédrale Sainte-Marie-la-Royale de Pamplune. 

Bibliographie :

J. Beck et A. Amendola, Ilaria del Carretto di Jacopo Della Quercia, , Milan, 1988.

Exposition Bruxelles, 2010-2011, Entre Paradis et Enfer – Mourir au Moyen Âge, 600-1600, Musées royaux d’Art et d’Histoire de Belgique, cat. p 161.

K.W. WOODS, Cut in alabaster. A material of Sculpture and its European Traditions 1330-1530, Londres, 2018, pp 66, 148, 194 et 255.

Miroir, le cadre en bois noirci et baguettes d’ébène, à décor de rubans, gorges et ressaut incrusté partiellement de rectangles d’os gravé.

Hollande, fin du XVII^e siècle.

Hauteur : 60 cm – Largeur : 45 cm environ

Petit miroir de forme rectangulaire à pans coupés en palissandre noirci et cadre de métal argenté repercé.

Style hollandais du XVIII^e siècle.

Louis Léopold BOILLY (1761-1845) attribué à

La jeune artiste

Toile 

40 cm x 31 cm

Provenance : peut-être vente anonyme, Londres, Sotheby’s, 22 février 1961, n°74 (240 livres, acquis par Katz).

Bibliographie : 

Peut-être le tableau catalogué par Etienne Bréton et Pascal Zuber, «Boilly le peintre de la société parisienne de Louis XVI à Louis-Philippe». Paris, Arthena, 2019, volume II, p. 501, n°182P.

Messieurs Bréton et Zuber, compte tenu de l’état de conservation, n’ont pas pu confirmer l’attribution de notre tableau.

Ecole du XIX^e siècle d’après Jean louis DEMARNE.

Le troupeau près de la fontaine.

Huile sur panneau.

14,5 x 22 cm (restaurations, repeints, usures).

Provenance : ancienne collection Victor Margueritte. 

Ecole néo-classique

Assemblée de femmes à l’antique

Huile sur toile.

76 x 58 cm