Coupe en argent et vermeil dans le style de la Renaissance. Elle repose sur une base circulaire ornée de miroirs sur fond amati, de cuirs et de griffons, surmontés de roses, de feuilles et de graines en corail. De
cette base partent trois branches ciselées au naturel autour desquelles s’enroulent des joncs. Elles sont agrémentées de perles et d’éléments en corail. Elles supportent une grande coquille d’huître dont l’intérieur est en nacre. La bordure est composée d’une frise de feuilles de jonc, le long de laquelle sont disposés des perles et des petits personnages sculptés en corail.
Orfèvre Jules WISET (WIESE), insculpe en 1844.
Paris, vers 1850/1860.
Hauteur : 14 cm – Longueur : 22 cm – Largeur : 19 cm
Poids brut : 811,6 g
Le berlinois Jules WIÈSE, émigre à Paris en 1839 et fait rapidement carrière dans l’atelier florissant de François Désiré FROMENT-MEURICE. Il a ensuite participé de façon indépendante à l’Exposition universelle de 1855 où il a reçu des médailles d’or à la fois en tant que bijoutier et en tant qu’orfèvre. Il a remporté d’autres prix dans les expositions de 1862 et 1867 et fut célèbre pour ses oeuvres inspirées par l’art du Moyen Âge et, comme dans le cas présent, de la Renaissance. L’oeuvre de WIÈSE comprend des objets d’art, des bijoux, des articles de fantaisie, des objets liturgiques et des armes d’apparats. L’art romantique fait redécouvrir aux Français leur histoire nationale et particulièrement le Moyen Âge et la Renaissance. Les sujets tirés des romans historiques de Victor HUGO ou d’Alexandre DUMAS envahissent les arts décoratifs et la bijouterie. Le goût historiciste est l’un des thèmes les plus originaux traités en orfèvrerie au tournant du siècle.