Grand cadre en bois sculpté doré de volutes.
Milieu du XVIIIe siècle.
Porte une étiquette de la Maison LEBRUN.
Dimensions extérieures : 125 x 92 cm
Dimensions intérieures : 102,5 x 73 cm

Grande pendule au génie de l’Astronomie en bronze ciselé et doré, décor rocaille de volutes feuillagées et fleurs. La partie inférieure à décor asymétrique encadré de part et d’autre d’Amours musiciens surmontant une boîte à musique servant de socle dans laquelle sont dissimulés mécanisme et timbre.
Le cadran, le mouvement et la platine de la boîte à musique signés de MOISY à Paris.
Epoque Louis XV. (sans garantie de fonctionnement)
Hauteur : 65 cm – Largeur : 33 cm – Profondeur : 19 cm

Bibliographie :
Voir VERGOLDETE BRONZEN.
Les bronzes signés de Saint-Germain, pour un modèle proche.
TARDY 10/65, La Pendule Française, pour un modèle proche.
Collection SELIGMAN, pour un modèle proche.
Vente Galerie CHARPENTIER, n°127 – 1935.

Paire de grands candélabres en métal argenté à trois bras de lumière formés de feuillages. Les binets simulant des fleurs, les fûts moulurés appliqués de guirlandes. La base ronde à gros ombilic, rubans croisés et feuilles de laurier.
Style Louis XVI.

Suite de quatre fauteuils en bois naturel mouluré sculpté. Ceintures mouvementées. Pieds cambrés.
Estampille de Nicolas Toussaint PORROT.
Epoque Louis XV (restaurations et renforts).
Hauteur : 89 cm – Largeur : 58 cm – Profondeur : 48 cm

Nicolas Toussaint PORROT, reçu maître le 22 juillet 1760.

Grande pendule en marbre blanc, bronze ciselé et doré, à trois cadrans. Celui du centre indique les heures et les quantièmes. Ceux de part et d’autre thermomètre et baromètre. Elle est en marbre blanc et bronze ciselé et doré surmonté d’un Amour à la torche. Au-dessus des nuées, de part et d’autre de deux cassolettes. Les cadrans sont encadrés de feuilles de laurier comme la base de guirlandes. Pieds toupie à cannelures et feuillages.
Le cadran du baromètre et du thermomètre signés CARCANY.
Le cadran de la pendule par LEPINE à Paris.
Hauteur : 55 cm – Largeur : 52 cm – Profondeur : 16 cm

A rapprocher du modèle livré par LEPINE au futur George IV en 1790.

Grande commode de boiserie en bois sculpté mouluré et peint. La façade légèrement galbée dans les deux sens, comme les côtés, les angles abattus galbés. Elle présente quatre rangs de tiroirs. La traverse
déchiquetée et des pieds à légers enroulements. Le plateau de marbre miel (très accidenté) encastré et ceint d’une moulure qui, peinte comme les ornements sculptés, imitant le bronze doré sur fond laqué autrefois turquoise et qui a viré au vert.
Travail probablement de la région des Flandres de la deuxième moitié du XVIIIe siècle.
Poignées de bronze.
Hauteur : 113 cm – Largeur : 138 cm – Profondeur : 71 cm

Ce modèle de meuble était destiné à orner très probablement une antichambre et faisait partie de la boiserie tant par le décor, les proportions et la couleur.

Paire de bougeoirs formés d’athénienne en marbre blanc et bronze doré tripode à tête de bouquetin.
Au centre un serpent s’enroule autour d’une tige feuillagée.
Base triangulaire à côtés évidés et contre-socle de marbre blanc à bordure de perles.
Epoque Louis XVI. (Usures à la dorure)
Hauteur : 29 cm

Pendule borne en marbre blanc et bronzes ciselés et dorés à la base encadrée de volutes de bronze et surmontée de têtes de bouquetins, guirlandes de fleurs, à l’amortissement une cassolette ornée de roses.
Base rectangulaire à ressaut. Cadran indiquant les heures et quantièmes.
Signé comme la platine BREGUET à PARIS.
Mouvement à fil.
Epoque Louis XVI. (baguette à refixer).
Hauteur : 40 cm – Largeur : 26 cm – Profondeur : 13 cm

Deux petites chaises basses pouvant former pendant en bois relaqué gris à dossier rectangulaire entièrement sculpté de perles, feuilles de laurier et baies, en rappel sur les ceintures, surmontées de rais de coeur. Les pieds fuselés à cannelures rudentées à bagues de laurier et feuillages lancéolés en relief, rosaces et pastilles aux dés de raccordement.
L’une estampillée de G. JACOB.
Epoque Louis XVI. (Petits manques, accidents, restaurations, usures, équerres sur l’une d’elles).
Hauteur : 91 cm – Largeur : 45 cm – Profondeur : 40 cm

On trouve les mêmes motifs sculptés sur une chaise et un fauteuil de la vente Me de Ricqlès à Paris, le 27 novembre 2000, lots 88-89, sur une paire de fauteuils et une paire de chaises adjugées par Mes Couturier et Nicolay à Paris, le 20 octobre 1983, lots 105-106, ainsi que sur une paire vendue chez Sotheby’s Paris le 27 avril 2017, lot 177.

Ecran de foyer en bois sculpté mouluré et doré, la partie supérieure cintrée à décor de fleurs. Les attaches à décor de crossettes et de vagues. Les pieds sinueux à agrafes. Latéralement orné de réserves simulant des coeurs stylisés et réserves ajourées.
Attribué à GOURDIN.
Hauteur : 105 cm – Largeur : 70 cm – Profondeur : 43 cm

Exceptionnel canapé en bois sculpté et doré à décor de perles et de culots d’acanthes alternées surmontant de feuilles d’eau. Les accotoirs en enroulement et colonnes balustres, sculptés de feuillages, enroulements, piastres imbriquées, rosaces. Le support d’accotoir en balustre feuillagée détachée. Le dossier est surmonté d’une couronne de roses et feuilles de laurier sculptées au naturel et attachées par des rubans. L’ensemble ajouré. Les traverses sculptées en rappel. Rosaces. Pieds fuselés à bagues torsadées surmontant des chutes de feuillages, cannelures rudentées à asperges.
Estampille de G. JACOB.
Epoque Louis XVI.
Il porte l’étiquette à l’encre Madame TALON.
Hauteur : 108 cm – Largeur : 211 cm – Profondeur : 71 cm

Georges JACOB, reçu Maître en 1765.

Panneau de tapisserie de la SAVONNERIE sur fond jaune sur lequel se détache une rosace, des guirlandes de roses et des rinceaux.
Epoque Régence.
80 x 64,5 cm

Les collections de Waddesdon Manor conservent un panneau de ce modèle monté en écran (cf. P. Verlet, The James A. de Rothschild Collection at Waddesdon Manor, The Savonnerie, Fribourg, 1982, pp. 325-329, no. 14). Verlet liste huit modèles de panneaux pour paravents élaborés dans les ateliers de la Savonnerie à Chaillot – le modèle de rose à la mosaïque étant le premier à avoir été tissé à partir de 1707,
probablement dessiné par Jean-Baptiste Blain de Fontenay (op.cit., pp. 299-300).
Le directeur d’atelier Dupont ne livra pas moins de 96 panneaux de ce modèle entre 1707 et 1709 : chaque feuille coûtait 101 livres, à raison de 180 livres par aune. Entre 1709 et 1711, les tapissiers du garde-meuble royal les montèrent en huit paravents double-face à six feuilles. Un paravent à cinq feuilles figura dans la vente Pereire à Paris, les 14-15 février 1937, lot 333, puis dans la vente du 4 juin 1937, lot 91. Un autre exemplaire à quatre feuilles fut vendu à Paris, étude Ader, le 6 décembre 1977, lot 197.
Un paravent à deux feuilles est conservé au château de Vaux-le-Vicomte.

Pendulette réveil miniature en laiton doré sur fond de quadrillages et quartefeuilles La partie supérieure ajourée de balustrade simulée de rinceaux fleuris. Elle forme réveil, mouvement à répétition des heures,
demies et quarts.
Signée LAUTIER rue de Beaune.
Epoque Louis XVI.
Hauteur : 9 cm – Largeur : 6 cm – Profondeur : 6 cm
Sans garantie de fonctionnement.

Brosse à habits de forme ronde ornée d’une tête de carlin en émail polychrome probablement de Battersea.
Epoque du XVIIIe siècle.

Pendulette réveil de table miniature dite capucine en laiton doré ornée de pilastres, capulet et pieds sphériques. Le timbre surmonté d’une poignée signée sous l’axe de remontage.
De CHEVRAND à Valenciennes, 1780.
Hauteur : 21 cm – Largeur : 8 cm – Profondeur : 6,5 cm
Sans garantie de fonctionnement (une clef).

Presse-papiers en bronze ciselé et doré de rocaille sur lequel est soclé un groupe de moutons en porcelaine polychrome de MEISSEN (marqué).
Le bronze au C couronné 1745-1749.
Epoque Louis XV (très petits éclats).
Hauteur : 9,5 cm – Largeur : 13 cm – Profondeur : 10,5 cm

Cadre en bronze ciselé et doré à décor d’oves, dards, platebandes, le pourtour de feuilles d’acanthe. La partie supérieure de guirlandes, volutes ajourées, crossettes, au centre une coquille.
Attribué à l’atelier de l’orfèvre Giovanni GIARDINI (1646-1727).
Travail italien du début du XVIIIe siècle.
52,5 x 33,5 cm

GIARDINI a produit des cadres, des objets de décoration. Ses oeuvres étaient destinées à une clientèle privée. Le Pape Clément XI était l’un de ses mécènes.

Tapisserie de la Manufacture Royale de BEAUVAIS
D’après Jean-Baptiste OUDRY (1686-1755)
Chasse au cerf
XVIIIe siècle (bordures rapportées, accidents, restaurations, bon état général).
335 x 515 cm

Boîte à jeu de quadrille en nacre gravée et ses jetons dans un étui en chagrin noir.
Epoque du XVIIIe siècle.

Bureau de pente reposant sur quatre pieds cambrés terminés par des sabots de biche, ce modèle en noyer massif ouvre à un abattant incrusté d’une réserve centrale marquetée d’un bouquet de fleurs émanant d’une feuille à tabac et d’un oiseau en vol, sur un fond de bois de fil, sur contre-fond de loupe de sycomore moirée blonde, dans une réserve formée de filets feuillagés en ébène, au-dessus d’un support formant pupitre en bois noirci mouluré. De part et d’autre du décor central, deux cartouches enferment des loupes de sycomore nuageuses et teintées en brun, tandis qu’en ceinture, le rang supérieur ouvre à deux tiroirs ornés de réserves dont les filets en ébène enserrent des loupes de sycomore nuageuses teintées en brun, le rang inférieur ouvrant à un seul grand tiroir orné au centre d’un grand cartouche enfermant le même type de loupe.
L’abattant ouvre à l’intérieur sur un casier fixe composé de trois rangs de tiroirs, de profondeurs croissantes et de hauteurs égales, autour d’une niche et d’une tirette qui, une fois poussée vers le fond, dévoile une cachette. Les façades des tiroirs sont en noyer, ils sont montés à feuillure en sapin. Le fond en sapin du caisson en noyer a conservé sa teinte rouge d’origine.
Estampille de HACHE FILS À GRENOBLE sur le chant du tiroir inférieur droit.
Cuir abîmé, quelques piqûres, petites restaurations au placage et dans la marqueterie, platines et trois clefs rapportées.
Hauteur : 103 cm – Largeur : 113 cm – Profondeur : 52,5 cm

Ce modèle est très proche d’un autre bureau de pente estampillé (dans Le génie des Hache, P. et F. ROUGE, Faton 2005, pp.383-385), et de celui qui a meublé la propriété de la FURONNIÈRES, à Claix, tout près de Grenoble, où le jeune STENDHAL passait ses vacances.
On y retrouve notamment les mêmes élégantes découpes de l’abattant et de la traverse basse qui se font parfaitement écho, ainsi que le principe illusionniste cher au dernier des HACHE qui laisse l’oeil reconstituer l’intégralité des réserves sur les tiroirs extérieurs, puisque celles-ci sont en partie formées par les moulures en bois noirci des tiroirs. Quant à la marqueterie de fleurs, dont les éléments sont découpés à la scie et gravés, elle reste naturaliste puisqu’on reconnaît narcisse et jonquille, parmi les feuilles de lierre et de rosier, et des baies qu’un oiseau en vol semble avoir repéré.

Jean-François HACHE (Grenoble 1730-1796), ébéniste du duc d’Orléans, vers 1765-1770.

Bibliographie :
Ce meuble sera reproduit dans le tome II du livre Le génie des Hache, P. et F. ROUGE, Faton 2005 à paraître prochainement aux Editions Faton.

Françoise ROUGE, expert près la cour d’appel de Paris
Tél. : 06 03 93 23 76