Mortier en bronze du début du XVIIe siècle.

Les flancs du mortier, légèrement tronconique, offrent un décor de mufles de lion alternés de termes sommés de bustes de femmes dénudés. La partie supérieure du mortier un peu plus évasée est ornée d’une frise de fleurs de lys couchées.

Travail français du début du XVIIe siècle.

Hauteur : 9,9 cm – Diamètre : 12,8 cm

Mortier de bronze patiné du XVIIe siècle avec un pilon.

De forme tronconique, il offre successivement un jeu de moulures, une frise de rinceaux feuillagés alternés de rosaces, une frise de fleurons et à la partie supérieure, encadrée de moulures, l’inscription SOLI DEO GLORI et une date 1627. Deux petites anses en corps de dauphin ornent les flancs. On lui a adjoint un pilon.

Travail du XVIIe siècle.

Diamètre : 12,9 cm – Hauteur : 10,7 cm

Ensemble comprenant :

– Un heurtoir en bronze ciselé et patiné.

Il figure une volute feuillagée d’où émerge le corps nu d’un amour ailé, un bras posé sur la chevelure, l’autre se refermant sur un bouquet.

Bronze fondu, ciselé et patiné.

Italie (Venise ?), XVIe siècle.

Cassure.

Largeur : 8 cm – Hauteur : 19 cm

– Un pommeau de porte en bronze fondu ciselé et patiné.

Il figure un putto joufflu, le torse orné d’une guirlande de pampres chargés de grappes.

Bronze fondu, ciselé et patiné.

Travail italien du début du XVIIe siècle.

Hauteur : 11,3 cm – Largeur 8,2 cm

– Et un pommeau de porte en bronze patiné.

Il figure un personnage au buste ceint d’une couronne de feuillage et de fleurs.

Bronze fondu, ciselé et patiné.

Travail italien du début du XVIIe siècle.

Hauteur : 7,1 cm – Largeur 4,7 cm

Deux baisers de paix en bronze.

– L’un figurant en léger relief le Christ en Majesté et des apôtres.

Il est représenté entouré des apôtres sur fond d’architecture entre deux Atlantes de profil, chargés de fruits surmontés d’un fronton brisé orné d’une coquille et sommé d’un visage d’amour joufflu. Prise arrière à décor de feuillages.

Travail italien de bronze ciselé, doré de la fin du XVIe ou du début du XVIIe siècle.

Hauteur : 18,3 cm – Largeur : 12,4 cm

– Le deuxième figurant la déposition du Christ soutenu par les Saintes Femmes.

La scène est présentée dans un encadrement architectural de colonnes supportant un double entablement mouluré, couronné d’un masque d’angelot et flanqué de volutes. Entre les bases des colonnes dans un phylactère l’inscription PIETAS AD OMNIA.

Travail italien de bronze patiné, fondu.

Fin du XVIe siècle ou début du XVIIe siècle.

Manque la prise arrière.

Hauteur : 16,5 cm – Largeur : 11,7 cm

Référence :

Arts Déco, Maciet, p. 329.

Ensemble comprenant :

– une poignée de porte et sa platine en fer ciselé et ajouré.

La platine ajourée d’une alternance de lambrequins tors et de double C affrontés. La poignée à tige ronde, coudée, terminée d’une tête de chien mordant un os, ciselée avec son collier.

La platine est du XVIIIe siècle et la poignée, un joli travail de la fin du XIXe siècle.

France.

Marquée sur le collier, en capitale MN ? Laffitte (?).

Diamètre platine : 14,1 cm – Longueur poignée : 11,8 cm

– une poignée de porte en fer ciselé et gravé du XVIIe siècle allemand.

Elle se compose d’un fort balustre vertical reposant par deux piédouches sur deux petites platines trilobées. Le balustre est gravé de feuillages et prolongé de petites boules. Chacune des deux platines, identiques, figurent trois fleurons découpés en feuille de persil et gravés de nervures. Ils reposent sur trois contre-platines probablement ajoutées ultérieurement.

Fer ciselé, découpé et gravé.

Allemagne, XVIIe siècle.

Longueur : 17 cm – Profondeur : 6,5 cm

– et un charmant petit heurtoir pendeloque zoomorphe du XVIe siècle.

Il figure un animal fantastique, tête levée, les courtes pattes antérieures formant battant. Le reste du corps se réduit à une très forte tige qui se divise au sommet pour entourer le très simple lacet.

Fer forgé et ciselé.

Travail sans doute français XVIe siècles XVII^e siècle.

Hauteur : 12 cm

Paire de colonnettes de fer ciselé en haut relief (éléments du décor d’une serrure).

Elles figurent deux termes féminins, les gaines ciselées d’une frise de piastres.

Beau travail français du début du XVIIe siècle.

Hauteurs : 16,2 cm et 16,1 cm

Exposition :

La Clé et la serrure, Bordeaux 1973, n°223 du catalogue.

Important pommeau de porte en bronze ciselé et patiné. Italie XVIe siècle.

Il figure une tête de personnage grimaçant et souriant coiffé d’un bonnet orné de broderies. La tête émerge des plis d’une tunique à l’antique.

Bronze patiné sculpté en ronde bosse.

Beau travail italien du XVIe siècle.

Diamètre à la base : 9,5 cm – Hauteur : 10,8 cm

Deux modèles de grille miniature en fer forgé du XVe siècle.

– La première, rectangulaire, elle présente un cadre de tiges de section rectangulaire traversées de trois tiges rondes. Les barres horizontales sont toutes ornées d’une double rangée de fleur de lys ajourées.

Fer forgé riveté et soudé.

XVe siècle ou XVIe siècle.

Hauteur : 11,2 cm – Longueur : 7,1 cm

– La seconde de forme rectangulaire, elle présente une suite de doubles enroulements en S accolés et affrontés maintenus dans un petit encadrement à six compartiments.

Fer forgé.

Fin du XVIe siècle ou début du XVIIe siècle.

Hauteur : 28,5 cm – Longueur : 20,2 cm

Bras de lumière ou potence en fer repoussé.

Il présente une longue tige plate sur laquelle repose une volute mouvementée ornée de feuilles en tôle découpée et repoussée et terminée par un bouton floral.

Il est mobile autour d’une tige de fixation (peut-être modifiée) en forme de T.

Fer forgé et tôle découpée et repoussée.

Travail alémanique du XVIIe siècle.

Transformations.

Longueur : 39 cm

Presse en fer forgé du XVIIIe siècle.

Elle se compose de deux forts montants verticaux reposant sur des pattes en forme de cœur et réunis par deux traverses ajourées au centre de triangles entre lesquels se déplace le mandrin que prolonge jusqu’au sommet un axe fileté. La traverse supérieure, en chapeau de cardinal, est ornée d’une mouluration en vagues. Une manivelle en S portant une poignée de bois tourné surmonte le tout.

L’ensemble est monté à vis finement ciselées.

Hauteur : 34,8 cm – Largeur 33,1 cm (aux pattes)

– Paire de verrous de porte à queue d’un modèle de style Empire créé pour le Palais de l’Elysée.

Les boîtiers sont complétés par la longue tige à section rectangulaire ornée d’un léger défoncé sur toute la longueur.

La poignée, très simple, présente un disque uni entouré d’une mouluration circulaire.

Bronze bien ciselé et doré.

C’est un des modèles créés sous l’Empire pour l’Elysée.

Paris, fin du XIXe siècle.

Hauteur : 70 cm

Référence :

Il figurait dans la vitrine 365 à l’exposition de 1900.

– et une paire de verrous à queue à l’emblème de l’Empereur Napoléon Ier.

Les boîtiers présentent, sur une forte base couronnée de rais de cœur, une haute cage ciselée en léger relief d’un calice végétal émergeant d’un double culots feuillagé et entouré de rameaux de laurier. Ces cages sont surmontées d’une partie trapézoïdale ciselée d’une abeille laurée reposant sur des foudres. Les longues tiges sont simplement ornées d’un défoncé à fond sablé. Les poignées, circulaires, sont plates, encadrées d’une baguette en saillie.

Bronze ciselé et doré. Ces verrous, ciselés aux attributs de l’Empereur (abeille laurée sur foudres), correspondent à un des modèles utilisés sous l’Empire au Palais des Tuileries.

Paris, fin du XIXe siècle.

Largeur : 8 cm – Hauteur : 72 cm

Suite de trois verrous de porte à queue en fer et bronze doré de style Louis XV et Louis XVI.

– Le premier modèle est à platine ciselée de consoles renversées et affrontées enrichies d’un bouton de fleur sur fond de grattoirs. Le conduit simplement mouluré. La poignée ronde à décor de rang de perles et de cordelière entourant des feuillages spiralés.

Platine et bouton sont en bronze ciselé et doré.

Les tiges sont en fer à section semi-octogonale.

– Le second présente une platine à décor mouluré d’une succession de cannelures cintrées. Deux petits étriers font office de conduit. Les boutons ronds, bombés, sont ciselés de volutes de feuillage spiralées.

Bronze mouluré, ciselé et doré.

Les tiges de section semi-octogonale sont en fer.

Belles copies de modèles du XVIIIe siècle faites au XIXe siècle.

Hauteur : 51 cm

– Le dernier est un verrou à queue de porte en bronze patiné et ciselé aux attributs de l’Empereur Napoléon Ier.

Le long boîtier comporte une partie centrale, en défoncé, sans autre ornement qu’un encadrement de rais de cœur qui ornent aussi le sommet de la forte bas débordante. Il est surmonté d’une cage en trapèze ciselée d’une abeille reposant sur des foudres et entourée de lauriers.

La poignée ronde, bombée, est ciselée d’un aigle posé sur des foudres et entouré d’une couronne de laurier. La tige de fer est de section semi-circulaire.

Bronze ciselé et patiné figurant les attributs de l’Empereur : l’aigle et l’abeille sur foudres et laurés.

Ce modèle a été utilisé au Palais des Tuileries.

Paris, fin du XIXe siècle.

Hauteur : 61 cm

Ensemble de trois verrous à queue pour vantaux dormants de porte en fer ajouré. Style Louis XV.

Les platines sont couronnées d’ornements ajourés de rinceaux et volutes. Deux d’entre eux présentent un conduit ajouré d’entrelacs et une poignée ronde et moulurée en bronze.

Les tiges sont à section semi-octogonale.

Fer forgé mouluré et ajouré.

Traces de peinture et de dorure.

Bonnes répliques de modèles du XVIIIe siècle exécutés au siècle suivant.

Hauteur (pour la plus grande) : 76 cm

Ensemble comprenant :

– Deux paires de conduits de verrous en bronze doré du XVIIIe siècle.

Le premier modèle présente une platine et son conduit posé en saillie à décors en suite de longes volutes feuillagées autour d’une palmette centrale.

Bronze ciselé et doré d’époque Louis XV.

Le second offre une platine rectangulaire surmontée de deux petites consoles affrontées.

Le conduit en saillie est orné d’une rosace flanquée de fleurons, prise entre deux frises de rais de cœur.

Bronze fondu ciselé et doré du début du XIXe siècle.

Largeur : 6 cm – Hauteur : 14 cm

– Paire de boîtiers de verrous à queue en bronze ciselé et doré de style Empire.

Les hauts boîtiers sont ciselés en léger relief de l’abeille laurée et d’un ornement floral également entouré de rameaux de laurier émergeant d’un double culot d’acanthe. Les côtés sont ciselés de palmettes.

Bronze ciselé et doré.

Travail du XIXe siècle.

Largeur : 9 cm – Hauteur : 23,5 cm

– Deux boîtiers de verrous de porte en bronze doré de style Louis XVI et Empire.

L’un présente un haut motif central figurant un rameau de feuilles de chêne terminé d’un gland ciselé en défoncé. Il est surmonté haut et bas par des frises de feuilles de chêne rubanées, des rangs de perles et un culot de feuilles d’acanthe.

Bronze ciselé et doré.

Beau travail de style Louis XVI d’une ciselure de qualité.

L’autre, également de forme oblongue, présente un décor ciselé en défoncé de palmettes encadrant une rosace centrale, le tout surmonté d’une haute palmette. Base en saillie ciselée de rais de cœur.

Bronze ciselé sur fond sablé et doré.

Joli décor annonçant l’Empire, exécuté à la fin du XIXe siècle, comme la pièce précédente.

Les tiges de ces verrous étaient à section trapézoïdale.

Largeur : 6,5 cm – Hauteur : 17 cm

Lot de dix-sept entrées de serrure en fer forgé découpé.

Du XVIIe siècle à la fin du XVIIIe siècle.

Important lot de vingt-et-un ornements et entrées de serrure.

Du XVIIe siècle au XIXe siècle.

Dimensions : de 28 cm à 88 cm

Deux entrées de serrure.

– La première, en fer repoussé et ciselé du XVIIe siècle, présente sur toute sa surface une très riche ornementation de coquille, fleuron, volutes, visages grotesques, feuillages et chutes …

Tôle de fer repoussée estampée, ciselée et ajourée.

Beau travail alémanique d’un modèle peu commun et d’une grande richesse d’ornementation.

Allemagne, fin du XVIIe siècle.

Petits manques.

Largeur : 15 cm – Hauteur : 31 cm

– La deuxième, à découpe mouvementée est centrée d’un médaillon perlé entourant l’accueillage, surmonté d’entrelacs et d’une palmette, et prolongée en partie basse d’un masque de grotesque à grand cimier.

De part et d’autre, un jeu d’entrelacs enserrant des animaux fantastiques.

Fer repoussé ciselé et étamé.

Travail français de la fin du XVIe siècle ou du début du XVIIe siècle.

Largeur : 15 cm – Hauteur : 21,5 cm

Ensemble de cinq éléments comprenant :

– Deux plaques en fer ciselé et ajouré du XVIIe siècle.

L’une plate, rectangulaire, est entièrement ajourée, ciselée et gravée d’une multitude de rinceaux, volutes, entrelacs, fleurons et centrée d’une rosace. Ce riche décor peut provenir d’un côté de coffret d’un étui de livre, d’un cabinet ?

Travail espagnol du XVIIe siècle.

Largeur : 5 cm – Longueur : 10,5 cm

L’autre plaque, presque circulaire, plate, est ciselée en léger relief d’enroulements de rameaux volutés, garnis de feuilles stylisées réparties autour d’un axe central fleuronné.

Espagne, XVIIe siècle.

– Trois ornements en fer ciselé.

Travaux d’arquebusiers du XVIIe siècle.

Le premier, une garde d’épée en forme de dôme bombé, sa surface est ciselée en léger relief de quatre cartouches alternés de fleurons, entourant un visage d’Apollon surmonté d’une coquille.

Fer forgé et ciselé.

Travail d’armurier sans doute français de la fin du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe siècle.

Le deuxième, un ornement de canon de pistolet ou de fusil. Bombé, il figure un riche décor de masque de grotesque, surmontant un buste masculin de profil, entouré par deux sirènes également de profil, dont les corps se terminent en volute de feuillage et par deux dauphins adossés, les queues réunies d’un lien.

Fer ajouré et découpé d’un beau travail de ciselure.

France, XVIIe siècle.

Le troisième, un curieux ornement en forme de nef oblongue, fortement bombée, l’extérieur entièrement ciselé d’un fin réseau de rinceaux de feuillages, de fleurs, de volutes entrecroisées.

XVIIe siècle.

Diamètre : 10 cm

Deux entrées de serrure et une façade de serrure.

– La première entrée, à double accueillage, en forme d’écu, présente une découpe très mouvementée ciselée de cornes d’abondance, volutes et feuillages. Toute la surface de l’entrée est entièrement ciselée en très léger relief de rinceaux, feuillages, volatiles, vases fleuris etc.

L’accueillage surmonte une palmette.

Le second accueillage, légèrement décentré au milieu du décor, a été percé ultérieurement.

Fer fondu découpé, ajouré et très finement ciselé en léger relief.

Manque un ergot au sommet et transformation pour un des accueillages. Léger manque.

Largeur : 11 cm – Hauteur : 11,5 cm

– La seconde, ronde, est entièrement ajourée et ciselée de rameaux fleuris et de feuillages entourés par une petite frise ciselée de filets et de feuilles. Un accueillage de clef a été percé au milieu du décor ultérieurement.

Fer ajouré et ciselé.

Travail du XVIIe siècle.

Largeur : 16,5 cm – Hauteur : 9 cm

Deux caches entrée de serrure à secret du XVIIIe siècle.

– L’un figure un portique de fantaisie à colonnes ventrues, surmonté d’un couronnement repercé de trous ronds, posé en applique sur une forte plaque rectangulaire. Une poussée sur la base du couronnement libère la porte entre les deux colonnes démasquant l’accueillage de la serrure. Cette pièce était fixée sur le palâtre d’une serrure interdisant l’introduction de la clef.

Fer mouluré repercé.

Travail français du XVIIIe siècle.

Hauteur : 7,6 cm – Largeur : 6,6 cm

Cache entrée de serrure à secret du XVIIe siècle.

– L’autre présente un portique de fantaisie à fortes colonnes tronconiques, surmonté d’un entablement à double demi-cintre semé de sept petites boules. La base du couronnement déclenche le mécanisme d’ouverture de la porte centrale qui masque l’accueillage de la clef. Fer mouluré et ciselé.

France, XVIIIe siècle.

Hauteur : 7,8 cm – Largeur : 6,5 cm