Cuillère à ragoût en argent du modèle double filet, la spatule gravée d’armoiries sous une
couronne de marquis et du motto MALO MORI QUAM FOEDARI (devise des Ducs de BRETAGNE).
Maître orfèvre difficile à identifier.
Paris, 1756-1762.
Longueur : 32,6 cm – Poids : 183,6 g

Cuillère à ragoût en argent du modèle uniplat, la spatule gravée postérieurement du monogramme FBG.
Maître orfèvre Philippe GAMBART de La RUELLE, reçu en 1758.
Saint-Brieuc, 1760-1774.
Longueur : 32 cm – Poids : 139,4 g

Paire de salières en argent comportant un intérieur en verre bleu. Les corps reposent sur quatre petits pieds achevés par des griffes. Les montants sont ciselés de guirlandes de chutes de feuilles d’acanthe qui
se poursuivent sur les corps et soutiennent un médaillon achevé par un noeud de ruban. Les parties inférieures et supérieures sont ajourées de losanges.
Mai^tre orfe`vre difficile à identifier, peut-être Jean-Joseph FALGUIÈRE, rec¸u en 1740.
Dinan, 1779-1781.
Longueur : 8 cm – Hauteur : 3,8 cm – Poids : 68,7 g

Provenance :
Vente Hôtel Drouot, 1er avril 1968.
Bibliographie :
Les orfèvres de haute Bretagne, Rennes, 2006, reproduites et décrites p. 409, n°234.

Bougeoir à main en argent de forme ronde reposant sur une légère bâte, le bord fileté et mouluré, le binet uni, renflé et mouluré. Le manche, ciselé d’une large feuille d’acanthe stylisée, s’achève par un bouton précédé d’une spatule unie gravée d’un cartouche et des initiales LM.
Maître orfèvre Jean-Baptiste BERTHELOT, reçu en 1776.
Beaune, 1782-1783.
Hauteur : 5 cm – Longueur : 21,5 cm – Poids : 228 g

Petite verseuse marabout en argent, le corps uni est renflé dans sa partie inférieure, le bec, pris sur pièce, court le long du corps. La bordure supérieure est ciselée d’une fine frise d’oves et de miroirs. Le couvercle est agrémenté d’une prise de pouce découpée et d’un bouton ciselé de feuilles et fruits d’acanthe. Anse latérale en bois noirci.
Maître orfèvre Jacques FAMECHON, reçu en 1770.
Paris, 1775-1776 (petites usures).
Hauteur : 11,5 cm – Poids brut : 164,2 g

Crémier en argent, le corps largement renflé et le bec verseur légèrement saillant. Manche en bois noirci tourné s’insérant dans une hôte en argent fixée latéralement (petite goupille de fixation postérieure). Le
corps gravé postérieurement d’armoiries d’alliance sous une couronne de marquis : à dextre, d’argent à un arbre arraché au tronc torsadé (BECMEUR ?; Le Cat de PONTHELLAIN ?); à senestre, d’azur à dix
billettes d’or (de SAINT-PERN).
Mai^tre orfe`vre Joseph-Louis BENNABEN, reçu en 1748.
Saint-Malo, 1756-1757 (très petites usures).
Hauteur : 7 cm – Longueur : 19 cm – Poids brut : 171,4 g

Bibliographie :
Les orfèvres de haute Bretagne, Rennes, 2006, reproduit et décrit, avec identification des armoiries p. 425, n°266.

Crémier en argent de forme balustre, reposant sur un petit pied. Le bord supérieur souligné de filets et le bec pris sur pièce. Manche latéral en bois noirci de forme console s’insérant dans deux hôtes en argent.
Mai^tre orfe`vre difficile à identifier dont la première lettre est un J.
Dinan, 1781-1783 (petits chocs, possibles transformations).
Hauteur : 11,5 cm – Poids brut : 128,4 g

Crémier en argent, le corps largement renflé et le bec verseur légèrement saillant. Manche en bois noirci, probablement changé, s’insérant dans une hôte en argent fixée latéralement (petite goupille de fixation postérieure).
Mai^tre orfe`vre Joseph-Louis BENNABEN, reçu en 1748.
Saint-Malo, 1788-1789 (très petites usures).
Hauteur : 7 cm – Longueur : 14 cm – Poids : 152,8 g

Bibliographie :
Les orfèvres de haute Bretagne, Rennes, 2006, reproduit et décrit p. 428, n°273.

Deux cuillères en argent du modèle uni-plat, l’une la spatule gravée
C. BRETON.
Pour l’une :
Maître orfèvre Jean DAVION, reçu après 1760.
Saintes, 1749-1751.
Longueur : 20 cm – Poids : 73,8 g
Le maître et la jurande correspondent bien aux poinçons répertoriés dans E. PAILLOUX, il semble toutefois qu’il y ait une erreur.
Pour l’autre :
Maître orfèvre AF couronné, un grain et un fleuron, répertorié dans le fichier BEAUPUIS mais non identifié.
Longueur : 21 cm – Poids : 73,4 g

Quatre couverts en argent du modèle uniplat, attache en queue-de-rat, la spatule gravée d’armoiries d’alliance sous une couronne comtale : à dextre, d’or à trois fasces de sable (de COËTIVY), à senestre, d’or
au chevron de sable accompagné de trois glands (?) de sinople (non identifié).
Maître orfèvre Jean GRÉGOIRE, reçu en 1668.
Rennes, vers 1695 (petites usures).
Pour deux cuillères, jurande lettre Z, vers 1694.
Pour les autres pièces, pas de jurande, charge vers 1690-1696.
Longueur d’une cuillère : 19,7 cm – Longueur d’une fourchette : 18,1 cm
Poids : 601,5 g

Bibliographie :
Les orfèvres de haute Bretagne, Rennes, 2006, un couvert reproduit et décrit, avec identification des armoiries p. 314, n°67.

Cuillère à café en argent, du modèle queue-de-rat, la tige unie, la spatule ciselée de feuilles d’acanthe et achevée par un bouton.
Seul le maître orfèvre est insculpé, difficile à identifier, la deuxième lettre un F.
Travail français vers 1700 (petites usures).
Longueur : 13,6 cm – Poids : 26,6 g

Cuillère à ragoût en argent du modèle uniplat, la spatule gravée postérieurement du monogramme ML.
Maître orfèvre Claude-Bertrand ADAM, reçu en 1745.
Dinan, 1783-1785.
Longueur : 33,5 cm – Poids : 173 g

Flambeau et sa bobèche en argent, la base à contours, doucines et filets moulurés. Le fût, à pans et ressauts moulurés, est orné de coquilles, filets et enroulements. Le binet, à pans est décoré de filets et moulures.
La base du pied poinçonné postérieurement .A.H. . L N .
Mai^tre orfe`vre LIF, répertorié mais non identifié.
Bayonne, vers 1735-1740 (très petites usures).
Hauteur : 26 cm – Poids : 802,6 g

Deux fourchettes en argent du modèle uniplat.
Maître orfèvre Claude-Bertrand ADAM, reçu en 1745.
Dinan, 1769-1771.
Longueur : 20,2 cm – Poids : 139 g

Coffret en bois ronceux (ronce de thuya ?), il est bardé intérieurement d’acier, les poignées mobiles, l’entrée de serrure et les fiches en argent découpé.
Poinçon du Maître Orfèvre Christophe CORDE, reçu Maître à Lorient en avril 1729, mort en 1754.
Lorient, milieu du XVIIIe siècle.
Hauteur : 17 cm – Largeur : 25,5 cm – Profondeur : 25 cm

Flambeau en argent reposant sur une base carrée à moulures, filets et une large cuvette. Le fût, renflé dans sa partie centrale, est ciselé de moulures et filets. Le binet orné de même.
Mai^tre orfe`vre Denis I SAINT, reçu probablement avant 1685.
Saint Lô, probablement 1713-1714.
Hauteur : 21 cm – Poids : 350,5 g

Saupoudroir de forme balustre en verre taillé monté en argent. Il repose sur une base circulaire cerclée d’une mouluration d’argent, la base du corps est agrémentée d’une frise de feuilles d’acanthe en
argent. Le corps à pans est orné d’une frise géométrique et d’une frise de godrons en argent. Le couvercle ajouré se vissant est décoré de pans, losanges et frise d’argent de losanges.
Travail d’Europe centrale du début du XVIIIe siècle (accidents, fentes, et manques).
Hauteur : 22,5 cm

RUSSIE
Paire de ronds de serviette en vermeil 88 zolotniks (916‰), à décor émaillé polychrome cloisonné de style Art Nouveau, de fleurs stylisées rehaussées de billes d’argent sur fond émaillé vert pâle. Bon état
général.
Probablement orfèvre Maria SEMENOVA.
Moscou, 1899-1908.
Diamètre : 5 cm – Poids brut : 141,1 g

Coupe en argent et vermeil dans le style de la Renaissance. Elle repose sur une base circulaire ornée de miroirs sur fond amati, de cuirs et de griffons, surmontés de roses, de feuilles et de graines en corail. De
cette base partent trois branches ciselées au naturel autour desquelles s’enroulent des joncs. Elles sont agrémentées de perles et d’éléments en corail. Elles supportent une grande coquille d’huître dont l’intérieur est en nacre. La bordure est composée d’une frise de feuilles de jonc, le long de laquelle sont disposés des perles et des petits personnages sculptés en corail.
Orfèvre Jules WISET (WIESE), insculpe en 1844.
Paris, vers 1850/1860.
Hauteur : 14 cm – Longueur : 22 cm – Largeur : 19 cm
Poids brut : 811,6 g

Le berlinois Jules WIÈSE, émigre à Paris en 1839 et fait rapidement carrière dans l’atelier florissant de François Désiré FROMENT-MEURICE. Il a ensuite participé de façon indépendante à l’Exposition universelle de 1855 où il a reçu des médailles d’or à la fois en tant que bijoutier et en tant qu’orfèvre. Il a remporté d’autres prix dans les expositions de 1862 et 1867 et fut célèbre pour ses oeuvres inspirées par l’art du Moyen Âge et, comme dans le cas présent, de la Renaissance. L’oeuvre de WIÈSE comprend des objets d’art, des bijoux, des articles de fantaisie, des objets liturgiques et des armes d’apparats. L’art romantique fait redécouvrir aux Français leur histoire nationale et particulièrement le Moyen Âge et la Renaissance. Les sujets tirés des romans historiques de Victor HUGO ou d’Alexandre DUMAS envahissent les arts décoratifs et la bijouterie. Le goût historiciste est l’un des thèmes les plus originaux traités en orfèvrerie au tournant du siècle.

Bénitier en argent présentant un Christ en Croix en ronde bosse sous l’inscription INRI dans un phylactère. À l’extrémité inférieure de la croix est fixé un bénitier de forme ovale légèrement renflée s’achevant par un bouton tourné. Le couvercle monté à charnière est à doucine et présente également un petit bouton tourné. À l’arrière crochet de suspension.
Mai^tre orfe`vre François JOUBERT, rec¸u en 1728.
Paris, 1757-1758 (très petites usures, la goupille du couvercle à remplacer).
Hauteur : 18,5 cm – Poids : 171,2 g