Poignée de crémone du XVIIIe siècle avec sa platine.

La poignée violonée et repercée en forme de cœur contenant un caducée. L’extrémité de la poignée fixée au centre de la platine présente une large cage tronconique ronde ornée de moulurations concentriques guillochées.

La platine en tôle ajourée est repercée de quatre consoles.

Fer ajouré, mouluré et ciselé.

France, XVIIIe siècle.

Largeur avec la poignée : 39 cm

Hauteur : 37,5 cm

Importante targette de porte cochère du XVIIIe siècle.

La platine ajourée de volutes et d’enroulements, le bouton plat tourné ; le pêne terminé de moulures.

Fer ajouré.

Travail français du XVIIIe siècle.

Largeur : 11 cm – Hauteur : 34 cm

Trois targettes en fer repercé des XVIIe et XVIIIe siècles.

L’une, à fléau pour volets intérieurs de fenêtre, à platine symétrique, est ornée de fleurs de lys reposant sur une accolade.

Tôle de fer découpée et ajourée.

XVIIe siècle.

Une autre, également à platine symétrique, est repercée d’un cœur surmonté d’entrelacs et de volutes feuillagés. Elle comporte un mécanisme de blocage du pêne.

Tôle de fer ajourée.

XVIIIe siècle.

La dernière pièce présente un décor légèrement différent d’une partie de la platine sur l’autre figurant une croissant surmonté d’un riche décor d’une fleur de lys stylisée entourée de volutes et de feuillages.

Tôle de fer découpée et repercée.

Les picolets sont moulurés, le bouton plat.

Début du XVIIIe siècle.

Les trois sont d’origine française.

Dimensions (au plus grand) :

Largeur : 15 cm – Hauteur : 33 cm

Verrou à queue de porte en fer ajouré et ciselé du XVIIIe siècle.

La platine, rectangulaire, est sommée d’un couronnement découpé et ajouré de feuillages stylisés. Les picolets sont ciselés de moulurations torses.

France, XVIIIe siècle.

Largeur : 9 cm – Hauteur : 31 cm

On joint deux butoirs de barre de blocage de porte du XVIIe siècle en fer gravé.

La platine figure une longue feuille elle-même gravée d’autres feuillages. Elle est surmontée d’une tige simple coudée en L, qui assure le blocage d’un battant mobile.

France, XVIIe siècle.

Largeur : 8,5 cm – Hauteur : 19,5 cm

Beau heurtoir boucle en fer ciselé du XVIIe siècle.

Les côtés de la boucle figurent deux dauphins affrontés, bouche ouverte, mordant le battant sculpté d’une tête de personnage coiffé d’une calotte. Le corps des dauphins est très finement ciselé en fort relief d’ornements feuillagés et d’écailles. Ils se prolongent chacun verticalement vers l’axe de rotation par une rosace double surmontée d’un personnage en pied et d’un enroulement feuillagé maintenant l’axe.

Le lacet présente un masque de grotesque sommé d’une suite d’éléments feuillagés que termine une petite flamme. L’axe est prolongé de chaque côté par deux toupies moulurées.

Fer et fer fondu superbement ciselés en fort et léger relief.

France, début du XVIIe siècle.

Dimensions : 17,5 cm – Hauteur : 21 cm

Heurtoir boucle en fer et fonte de fer.

Il figure un visage lunaire légèrement chevelu, ciselé en haut relief et formant battant. De part et d’autre, s’appuient deux trompes, ornées de deux larges feuilles ciselées en applique, qui remontent en s’amincissant vers le lacet.

L’axe mouluré, le lacet en feuille de persil surmonté d’une haute feuille stylisée postérieure.

Fer et fonte de fer fondue et ciselée.

France, fin du XVIIe siècle.

Largeur : 18 cm – Hauteur : 28 cm

Beau heurtoir boucle du début du XVIIe siècle.

Il présente une boucle figurant deux C abouchés renflés en partie basse et garnis de feuilles mouvementées de tôle repoussée. Ils se referment sur une forte sphère aplatie et mouluré.

En partie haute, le sommet des tiges s’évase, présentant un décor symétrique de deux têtes de personnages ciselées en fort relief surmontés de croix de Malte et de petites réserves ciselées en défoncé (transformation au niveau de l’axe. Sans platine).

Le lacet offre la même réserve que prolonge un gland en ronde bosse sortant d’un culot feuillagé.

Beau travail français du début du XVIIe siècle d’un décor peu commun.

Largeur : 20 cm – Hauteur : 18,5 cm

Heurtoir boucle en fer forgé du XVIIe siècle.

La boucle figure deux C affrontés dont les extrémités inférieures émergent d’un culot de feuilles. Les deux culots maintiennent une sphère aplatie formant battant.

Le lacet est surmonté d’une feuille incurvée. L’axe logé dans un fort entablement mouluré.

Travail classique français de la fin du XVIIe siècle.

Largeur : 14 cm – Hauteur 19 cm

Important heurtoir boucle allemand en fer forgé du XVIIe siècle et sa platine.

La petite boucle presque circulaire, figure deux C affrontés renflés aux extrémités d’où s’échappent à l’extérieur et à l’intérieur huit petites volutes. L’ornementation de l’anneau est complétée par deux personnages ciselés en haut relief disposés sur les côtés de l’anneau et une tête coiffée d’un haut chapeau au-dessus du battant.

Le lacet est surmonté d’un angelot ailé en ronde bosse. La grande platine est repoussée, ajourée et gravée d’ornements divers : volutes, chutes et arabesques feuillagées.

Allemagne. Fin du XVIe siècle ou début du XVIIe siècle.

Largeur : anneau : 16,5 cm – largeur platine : 18,5 cm

Hauteur totale : 44,5 cm

Heurtoir en fer forgé et ciselé du XVII^e siècle.

En forme d’anneau, il présente en partie basse un masque grimaçant enserré entre les côtés garnis d’écailles de l’anneau. Ces derniers sont complétés par quatre ornements volutés et écaillés figurant des trompes d’éléphant, placés de part et d’autre du masque et du lacet annelé.

Travail alémanique caractéristique de la vallée du Rhin et de la Suisse du début du XVIIe siècle.

Largeur : 14 cm – Hauteur : 15 cm

Heurtoir boucle en fer gravé du XVIIe siècle.

La boucle de section losangée, offre un décor de filets et de feuillages stylisés. En son centre, un anneau en saillie s’orne d’un motif quadrifolié.

Fin du XVIIe siècle.

Largeur : 13 cm

Référence :

La Ferronnerie ou l’Art de travailler le fer, Musée de la Poste, Paris, XV^e, 1982, n°44 du catalogue, p. 13.

Heurtoir pendeloque du début du XVIIe siècle en fer ciselé et gravé.

La pendeloque, à section octogonale, s’élargit en partie basse d’une gaine de feuillages ciselés et se termine par une important toupie moulurée, annelée et baguée.

En partie haute, elle présente un tronc de pyramide renversée enrichi de nombreuses moulurations. L’axe, au-dessus, est terminé de deux glands à cosses ciselées de feuillages.

Le lacet, conique, est sommé d’une sphère aplatie. La surface du lacet était ornée d’un décor gravé aujourd’hui usé.

Travail français du début du XVIIe siècle.

Hauteur : 20,5 cm

Heurtoir en fer ciselé de la fin du XVIIe siècle.

Le battant est en forme de longue pendeloque de section circulaire renflée à son extrémité inférieure et ciselée en léger relief de feuillages. Elle est prolongée d’un petit ornement balustré.

En partie haute, elle présente un jeu de bagues avant le lacet. Ce dernier a été remplacé postérieurement et la platine, ancienne, n’est pas d’origine.

Fer ajouré et ciselé.

Travail français du XVIIe siècle.

Hauteur : 20 cm

Heurtoir pendeloque du XVIIe siècle.

Le battant figure une longue volute terminée par une tête d’animal de fantaisie mordant une pomme. La partie haute se termine en tête de volatile au bec largement ouvert (dispositif de fixation transformé).

Fer ciselé.

Travail alémanique du XVIIe siècle.

Hauteur : 22 cm

Beau heurtoir pendeloque du XVIe siècle.

Il figure en partie supérieure un visage de chimère, ailée, chevelue, coiffée d’un diadème et aux seins dénudés. Le corps se continue par un long tablier feuillagé d’acanthes ciselées et se recourbe vers l’arrière en une crosse figurant une tête de rapace finement sculptée, le col gravé de plumes (usures et corrosion).

Il manque le système de fixation.

Fer ciselé et gravé dans l’esprit des modèles de Mathurin Jousse.

Fin du XVIe siècle.

Hauteur : 19,5 cm

Curieux heurtoir pendeloque en fer ciselé du XVII^e siècle.

Il présente un long balustre reliant une tête d’oiseau ou d’animal stylisé, gueule ouverte, en partie haute à une autre tête de décor voisin ciselée en opposition en partie basse tenant dans ses mâchoires une boule formant battant (tige de fixation cassée).

Fer forgé et ciselé.

France, XVIIe siècle.

Hauteur : 19 cm

Beau heurtoir boucle en fer fondu très finement ciselé d’époque Régence.

En forme de boucle de gibecière. Les côtés de la boucle, ciselés en léger relief de feuillages, se referment au centre sur un masque de grotesque ciselé en ronde bosse et se poursuivent en partie haute par deux volutes s’évasant sur l’extérieur. Elles sont sculptées de feuillages et de têtes de griffons qui encadrent un petit masque surmonté d’un large lambrequin feuillagé et terminé d’un culot de feuilles d’acanthe.

Très élégant travail finement ciselé de la fin de l’époque Louis XIV ou du début de la Régence, France.

Hauteur : 22,2 cm – Largeur : 17,9 cm

Heurtoir boucle en bronze patiné.

Il affecte la forme d’un cœur renversé aux côtés moulurés et feuillagés qui se referment en partie basse sur un fort mufle de lion.

L’ensemble est surmonté d’une large coquille enserrant une rosace et flanquée de deux chiens couchés.

Ancien travail dans l’esprit italien de la fin du XIXe siècle.

Largeur : 19 cm – Hauteur : 23 cm

Heurtoir boucle en fonte de fer de style Louis XIV.

La boucle présente un riche décor ciselé figurant deux blasons couronnés flanqués de deux chiens couchés dont les corps se transforment en volutes feuillagées (les chiens étant l’emblème de la fidélité).

L’ensemble est surmonté d’un entablement godronné sur lequel repose un important masque de grotesque.

Fer fondu et repris en ciselure en fort relief.

Cet élégant modèle qui trouve son origine à la Manufacture d’Orléans a fait l’objet de nombreuses répliques à l’époque et postérieurement, c’est le cas de cette pièce, (cassure).

France, XIX^e / XX^e siècle.

Largeur : 23 cm – Hauteur : 27 cm

Réferences :

Bulletin de la société de l’Histoire de Paris 118^e année 1991. Edition 1994, fig. 1, page 257.

Heurtoir en fonte de fer dans l’esprit du travail italien du XVIe siècle.

Il figure deux amours dénudés supportant un important écu d’arme couronné. Ils sont assis posés sur deux consoles mouvementées et feuillagées qui enserrent un masque de grotesque coiffé d’un cimier.

Fonte de fer.

Modèle de fabrication industrielle de la fin du XIXe siècle ou début du XXe siècle.

Largeur : 23 cm – Hauteur : 29 cm

Réferences :

Bulletin de la société de l’Histoire de Paris 118^e année 1991. Edition 1994, page 230, et fig. 3, page 259.