Suite de six chaises à dossier rectangulaire en bois relaqué crème mouluré et sculpté de fleurons, les ceintures droites, elles reposent sur des pieds antérieurs
fuselés cannelés rudentés et des pieds postérieurs fuselés cannelés.
Cinq estampillées OTHON.
Époque Louis XVI (éclats, renforts).
Hauteur : 90 cm – Largeur : 50 cm – Profondeur : 44 cm
Pierre OTHON, menuisier reçu Maître en 1760.

Cartel d’applique d’après un modèle d’époque Louis XIV. Bronzes redorés

Paire de bougeoirs en bronze doré ciselé ornés de profils dans des cartouches rectangulaires et des médaillons ovales, de coquilles, draperies et lambrequins. Le
binet, le fût balustres et les bases avec des guirlandes de draperies, à pans coupés.
Travail dans le goût Régence, XIXe siècle.
Hauteur : 25 cm

Paire de vases de forme Médicis en marbre blanc, le col évasé, sculpté sur la panse d’une frise de godrons (éclats et manques).
Hauteur : 95 cm environ

Thermomètre de forme mouvementée dans un entourage de feuilles d’acanthe, en bronze doré et fond en étain gravé, la partie supérieure surmontée d’un
entablement ajouré et d’une sphère est ornée d’un masque d’Éole et d’un aigle pouvant symboliser Jupiter à la partie inférieure, terminée par deux petits pieds
boule. Il repose sur une base décorée d’une guirlande de laurier retenue par des noeuds de ruban et des patins en volute feuillagée.
Signé …CHER et daté 1785.
Époque Louis XVI (usures au fond d’étain, restaurations).
Hauteur : 38 cm – Largeur : 19 cm

Paire de grandes coupes en fonte de fer patinée et laquée vert à l’imitation du bronze, la panse à côtes. Les anses formées de serpents enlacés. Repose sur des
socles de bois laqué faux marbre à ressauts.
Epoque de la fin du XIXe siècle.
Dimension des coupes :
Hauteur : 50 cm – Diamètre : 80 cm
Dimension des socles :
Hauteur : 75 cm – Largeur : 42 cm

Bureau à cylindre en acajou et placage d’acajou, le rideau à lamelles surmonté de trois tiroirs, il présente trois tiroirs en ceinture. Pieds fuselés à cannelures
Belle ornementation de bronze ciselé et doré. Plateau blanc à galerie ajourée.
Travail de style Louis XVI, XIXe siècle.
Hauteur : 117 cm – Largeur : 115 cm – Profondeur : 68 cm
D’après un modèle de RIESNER signé sur la serrure E. Poteau, 59 rue de Turenne. E. Poteau spécialiste de copie de meuble Louis XVI.

Cabinet en laque à fond noir et riche décor doré de paysages animés de personnages dans un jardin, de volatiles, de branchages de prunier et de pagodes à
l’arrière-plan à l’imitation des laques talio-makie du Japon. Il ouvre à deux vantaux démasquant onze tiroirs à fond aventuriné et présente des pentures, des
écoinçons et une large entrée de serrure en laiton gravé inspirés des ouvrages ajourés de la Chine. Poignées latérales.
Il a été adapté sur une console en bois partiellement argenté richement sculpté d’un décor ajouré de volutes feuillagées, guirlandes de fleurs et de trois putti.
Pieds en double console terminés par des enroulements.
Angleterre vers 1680-1720 (quelques fentes, accidents, manques, quelques reprises au décor, usures et restaurations)
Hauteur : 78 cm – Hauteur totale : 117 cm – Largeur : 90,5 cm – Largeur totale : 115 cm – Profondeur : 45 cm – Profondeur totale : 68 cm
Japan work or Japanning est la terminologie pour dénommer le laque en Angleterre dès la deuxième moitié du XVIe siècle. Les objets en laque connaissent un
grand succès à la suite de la publication en 1688 de l’ouvrage Treatise of Japanning and varnishing de STALKER & PARKER donnant quelques motifs de
chinoiseries et quelques conseils techniques. Les cabinets à l’époque des Stuart ont une forme comparable aux cabinets hollandais et français, le plus célèbre
ébéniste étant à l’époque Gerrit JENSEN, un artiste flamand. Le cabinet le plus apprécié au XVIIIe siècle est le cabinet laqué, considéré de grande valeur.
L’Angleterre, grâce à sa compagnie des Indes Orientales, entretient des liens avec l’Orient. La demande de laque est tellement importante que plusieurs artisans
sont envoyés à l’Est pour apprendre aux indiens comment manufacturer pour pouvoir vendre en Angleterre et dans le reste de l’Europe (1), ce qui soulève une
inquiétude des artisans de Londres (2). Au début du XVIIIe siècle, l’Angleterre exporte vers l’Espagne et le Portugal des cabinets en vernis imitant le laque. On
peut citer Gilles GLENDEY et Daniel MILLS, comme principaux artisans de cette spécialité actifs dans les années 1760. Le succès est tel que la corporation des
ébénistes de la Haye demanda à ses apprentis que leur chef-d’oeuvre soit un cabinet dans le style anglais.
Bibliographie :
Monique RICCARDI-CUBITT, Un Art Européen, le cabinet de la Renaissance à l’époque moderne, Londres 1992, Thames & Hudson Ed. pp. 92 et 104.
1- HAVARD, Dictionnaire de l’Ameublement et de la Décoration, 1885 vol I p.485.
2- Inventaire de tous les meubles du cardinal Mazarin d’après l’original dressé en 1655, dans Les archives de Condé par Henri d’ORLEANS, Londres 1861, pp. 250-
263

Pendule modèle de Jean-Joseph de St GERMAIN en bronze patiné et bronze doré représentant l’Étude, le cadran émaillé à chiffres romains pour les heures et
arabes pour les minutes signé MARTIN à Paris orné de guirlandes de laurier retenues par un noeud de ruban et surmonté d’un globe terrestre repose sur un fût
de colonne cannelée, un coq à ses côtés symbolise la vigilance. Base rectangulaire à ressauts, ciselée de feuilles d’acanthe.
Époque Louis XVI.
Le mouvement marqué Samuel MARTIN, Médaille D’Or – Paris 1900 (éclat au cadran).
Hauteur : 60 cm – Largeur : 50 cm – Profondeur : 23,5 cm
Le modèle de cette pendule est conçu par le bronzier St GERMAIN et pour la figure de l’Étude ce dernier fait vraisemblablement appel au sculpteur Louis-Félix
DELARUE (1). Inspirée de la pendule dite à la Geoffrin qui connaît un grand succès (2).
Un exemplaire de même modèle est conservé au musée Gulbenkian à Lisbonne (3).
1- J. D. AUGARDE, L’estampille – l’Objet d’Art, décembre 1996 n°308, p. 29.
– Les Ouvriers du Temps, Genève 1996, p. 315, fig. 239.
2- Christian BAULEZ, La Pendule à la Geoffrin, L’estampille l’Objet d’Art, avril 1989 n° 224, p.41.
3- Hans OTTOMEYER & Peter PRÖSCHEL, Vergoldete Bronzen, Munich 1986, vol I, p. 161, fig. 3-3-5.

Coffret de forme rectangulaire à pans coupés en acajou et placage d’acajou à ramages à toutes faces. Il ouvre à un petit abattant en façade démasquant un
grand casier, un petit tiroir en acajou massif et un petit élément pivotant sur le couvercle à ressaut. Les montants cannelés rudentés en saillie, il est orné de
bronze ciselé et doré tel que frises de perles, tores et moulures d’ encadrements, filets de grecques et patins en boule aplatie.
Estampillé G. BENNEMAN.
Époque Louis XVI (gerces).
Hauteur : 20 cm – Largeur : 37 cm – Profondeur : 25 cm

Deux chaises pouvant former pendant à haut dossier en bois mouluré, redoré à l’huile et sculpté de coquilles, enroulements et agrafes (Différences dans les
motifs décoratifs). Les dossiers mouvementés comme les ceintures. Pieds cambrés.
Epoque Louis XV (renforts en ceinture, éclats quelques mangeüres).
Hauteur : 101 cm – Largeur : 54 cm – Profondeur : 48 cm

Grand miroir dans un cadre à doucine en laque de style oriental, à décor de scène de personnages chinois.
Angleterre, époque George III.
99 x 81 cm 1

Fontaine à parfum en porcelaine genre de Saxe et bronze doré.
Le corps de forme balustre à décor de scènes en camaïeu pourpre sur fond jaune, soutenu et orné de montures en bronze doré composées de satyres, motifs
rocaille et feuillages, associés à trois statuettes représentant des enfants.
Style Louis XV, fin XIXe début XXe siècle. (porcelaine avec quelques restaurations et éclats)
Hauteur : 36,5 cm – Côtés : 18 cm

Lit à chevets en anse de panier en bois relaqué crème rechampi doré mouluré et sculpté de canaux, d’agrafes à feuilles d’acanthe et de fleurons, les dés de
raccordement arrondis, les montants cannelés, il repose sur des petits pieds fuselés cannelés feuillagés.
Époque Louis XVI (modifications dans les dimensions, mangeures, éclats, restaurations).
Hauteur : 131 cm – Longueur : 202 cm – Profondeur : 138 cm
Bibliographie :
Mobilier de salon, vente Fraysse et Associés 9 avril 2015, lot 157, pour un modèle proche.

Cartel et son cul-de-lampe en marqueterie de fleurs sur fond de bois sombre, de forme violonée, la porte aux attributs de la Géographie. Pieds griffe.
Travail hollandais de la fin du XVIIIe siècle.
Hauteur : 126 cm – Largeur : 48 cm – Profondeur : 24 cm

Très large bergère à dossier plat en bois mouluré et sculpté de fleurettes, les ceintures sinueuses.
Pieds cambrés.
Estampille de GAUTHIER.
Epoque Louis XV.
Hauteur : 101 cm – Largeur : 80 cm – Profondeur : 78 cm
Provenance :
R. BARBA Antiquités, rue des Saint pères. acquis le 12 juillet 1954.

Tapis d’Orient à fond clair (usures).
166 x 126 cm

Petite coupe en Blue John à dominante miel, de forme ovoïde, repose sur un piédouche à contre-socle de marbre noir
Hauteur: 18 cm – Diamètre : 10 cm

Suite de quatre chaises en bois naturel sculpté de coquilles sur fond quadrillé, feuilles d’acanthe à l’attache des pieds. Dossier légèrement incurvé autrefois
ajouré. Les pieds sinueux à enroulements (deux restaurés, reprise à la feuillure).
Epoque Louis XV (accidents, restaurations).
Hauteur : 91 cm – Largeur : 56 cm – Profondeur : 51 cm
Provenance :
Château de La ROCHE GUYON.
Monaco Sotheby’s 6 et 7 décembre 1987, n°27 du catalogue.

Bureau de pente en bois naturel ciré incrusté de bois de loupe. Il présente deux tiroirs en ceinture, l’abattant découvre quatre tiroirs et des casiers. Pieds
cambrés à sabots de biche stylisés.
Epoque Louis XV (accidents, manques, un pied cassé).
Hauteur : 100 cm – Largeur : 83 cm – Profondeur : 46 cm