Ancienne serrure de porte et sa gâche en bronze ciselé et fer.

Le palâtre de la partie à mécanisme, presque carré, encadré d’une forte mouluration en saillie, présente un riche décor de volutes feuillagées, guirlandes de fleurs et de fruits, fleurons et rubans qui entourent un cartouche central en forme de cœur ciselé et de trophées guerriers. La forme et le décor de la gâche sont identiques à ceux de la serrure.

L’ensemble du décor est ciselé en léger relief en bronze patiné. Les boutons des verrous en forme de balustre sont en fer tourné (accidents et manques, anciennes transformations).

Travail français d’époque Louis XIV.

Longueur : 17 cm – Hauteur : 9,6 cm – Epaisseur : 3,1 cm

Intéressante serrure de bronze ciselé et doré.

Le palâtre rectangulaire, entouré d’un encadrement mouluré en saillie est ciselé au-dessus de l’accueillage d’un ange ailé, traité en haut relief, surmontant un entablement godronné. Cette partie centrale est entourée de part et d’autre par deux longues volutes élégamment feuillagées. Petit bouton latéral en sphère aplatie (changé). Mécanisme à un seul pêne.

Bronze fondu, mouluré, ciselé et doré (transformations).

France, XVIIIe siècle.

Modèle semblable au Château de Marly.

Longueur : 11,7 cm – Hauteur : 9,05 cm – Epaisseur : 4,1 cm

Expositions :

La Fidèle ouverture ou l’art du serrurier, Rouen 2007, n°222 reproduit, p. 210.

De Versailles à Paris. Le destin des collections royales. Mairie du V^e arrondissement de Paris, 1989, p. 271

Belle serrure de porte avec une gâche de même esprit et une poignée en bronze ciselé et doré.

La serrure présente un palâtre rectangulaire, les bords soulignés de moulures en saillie. L’intérieur à décor de quadrillages losangés composés d’un semis de feuilles d’olivier disposées en losange sur fonds sablés. Petites rosettes aux quatre angles. En partie basse du palâtre court une guirlande feuillagée qui entoure l’axe de la poignée et les deux accueillages de clef. L’accueillage central est de plus sommé d’une coquille fleuronnée. L’ensemble du décor est ciselé en léger relief. Les frettes ciselées en crêtes de coq feuillagées (seule subsiste l’inférieure droite). La poignée en forme de S (ou de nef) est ciselée de mouluration, de volutes et gravée de quadrillages. Le bouton du verrou de nuit (sous le côté inférieur du palâtre), est tourné en forme de balustre.

On joint une gâche bien complète de ses trois frettes identiques à celle de la serrure mais les orifices de la gâche ne permettent pas d’accueillir les pênes de la serrure. Bronze fondu, mouluré, ciselé et gravé.

Mécanisme à quatre pênes en fer fonctionnant avec clef et passe-partout.

France, beau travail d’apparat exécuté vers 1720 et qui proviendrait d’après une tradition du Couvent des Oiseaux.

Serrure :

Longueur : 18,1 cm – Hauteur : 8,7 cm – Epaisseur : 3,9 cm

Gâche :

Longueur : 8,2 cm – Hauteur : 8,7 cm – Epaisseur : 3,9 cm

Hauteur avec les frettes : 17,5 cm

Exposition :

La Fidèle ouverture ou l’art du serrurier, Rouen 2007, n° 221 du catalogue, p. 210.

Rare serrure de porte en fonte de fer ciselée et dorée du XVIIIe siècle.

Le palâtre présente, dans un encadrement mouluré, un ornement central figurant deux chiens courant, chutant de part et d’autre d’un masque de grotesque surmonté d’un cimier et sommé d’une fleur de lys. Des coquilles fleuronnées sont ciselées à chaque angle ; le reste du palâtre est uniformément sablé. Sur le côté du palâtre, l’important bouton du verrou est ciselé en ronde bosse d’un petit chien couché, tête levée. Mécanisme de fer à trois pênes dont un porte un poinçon figurant trois fois un personnage marchant.

Fonte finement ciselée en léger et demi-relief et dorée.

Beau travail français du début du XVIIIe siècle d’une ornementation peu commune vraisemblablement exécuté à la manufacture royale d’Orléans.

Longueur : 20 cm – Hauteur : 8,8 cm – Epaisseur : 4,1 cm

Longueur du chien : 7,5 cm

Nous présentons ici un témoignage peu courant de la fonte de fer dorée.

Expositions :

La clé et la serrure, Bordeaux 1973, n°173 du catalogue reproduit, p. 72,.

La Fidèle ouverture ou l’art du serrurier, Rouen 2007, n°231 reproduit pp. 214-215.

Exposition de Toulouse 1966, n°251.

Serrure de porte à palâtre ciselé en fer fondu du XVIIIe siècle.

Le palâtre à encadrement mouluré présente, ciselé en léger relief, un cartouche feuillagé central orné de godrons et flanqué de rameaux et de fleurons. Le décor est complété de part et d’autre par deux dragons aux corps en enroulement autour d’un culot feuillagé. Mécanisme de fer à un pêne. Trois très petites frettes rondes.

Travail français en fonte de fer ciselée en léger relief.

Début du XVIIIe siècle.

Longueur : 20 cm – Hauteur : 13,2 cm avec les frettes, sinon 9,7 cm

Epaisseur : 3,9 cm

Serrure de porte en fer fondu et ciselé.

Le palâtre rectangulaire, encadré de moulurations, présente un fin décor de deux amours environnés de draperies tirant Vénus dans un char à l’antique. Sous les nuées volette un oiseau que Vénus maintient au bout d’un fil. Bouton de nuit ciselé en ronde bosse d’un épagneul couché la tête inclinée. Mécanisme à trois pênes. Trois petites frettes rondes.

Fer fondu et ciselé en très léger relief et ronde bosse pour le bouton.

Elégant travail français du début du XVIII^e siècle, ouvrage de la Manufacture royale d’Orléans.

Longueur : 19,9 cm – Hauteur : 8,8 cm (14,6 cm avec frettes et bouton)

Epaisseur : 3,3 cm – Longueur bouton : 7,5 cm – Hauteur : 3,9 cm

Serrure de porte en fer fondu à décor ciselé en léger relief.

Le palâtre entièrement ciselé en léger relief présente deux amours jouant sur une terrasse godronnée. La scène est entourée d’un riche encadrement d’entrelacs, de joncs soutenant des draperies, de volutes feuillagées et de fleurons. Trois pattes de fixation en fer ajourées de C affrontés sont fixées par des vis. Mécanisme à un pêne de va-et-vient.

Fer fondu et ciselé et fer repercé.

Travail français du début du XVIIIe siècle, ouvrage de la Manufacture royale d’Orléans (manque au mécanisme, transformation et accident à la têtière).

Longueur : 18,2 cm (21,3 cm avec les frettes)

Hauteur : 9,7 cm, 16,7 cm avec les frettes – Epaisseur : 2,95 cm

On joint un bouton de verrou représentant un amour nu allongé (actuellement non fixé).

Longueur : 7,7 cm – Hauteur : 3,1 cm

Jolie serrure de porte en fonte de fer ciselé d’époque Régence.

Le palâtre est orné de deux amours ailés se disputant une clef au-dessus d’un cartouche feuillagé entourant l’accueillage. De part et d’autre des petites guirlandes feuillagées et fleuronnées. Encadrement mouluré autour de l’ensemble. Charmant bouton de va-et-vient en forme de dauphin couché ciselé en ronde bosse au-dessus du palâtre. Mécanisme en fer, à un pêne (va-et-vient). Léger accident à la têtière.

Beau travail français en fer fondu et ciselé en léger relief et en ronde bosse.

Ouvrage de la Manufacture royale d’Orléans circa 1720, début du XVIII^e siècle.

Longueur : 22 cm – Hauteur : 9 cm et 12 cm avec le bouton

Epaisseur 4,5 cm – Longueur du bouton 7,5 cm

Référence :

Bulletin de la société de l’Histoire de Paris 118^e année 1991. Edition 1994, page 260, fig. 4.

Serrure de porte en fer fondu ciselé en léger relief.

Palâtre rectangulaire orné de deux chimères nues et ailées entourées d’enroulements feuillagés. Cartouche central feuillagé surmonté d’une rosace fleurie et d’entrelacs. Mécanisme à un pêne. Trois frettes repercées de C affrontés autour d’un cercle (accident à l’une). Il manque un petit cache-entrée et le bouton extérieur du va-et-vient.

Travail français du début du XVIIIe siècle en fer fondu ciselé en léger relief sur des fonds noircis.

Ouvrage de la Manufacture royale d’Orléans.

Longueur : 19,2 cm (22,6 cm avec les frettes)

Hauteur : 8,7 cm (15 cm avec les frettes) – Epaisseur : 3,9 cm

On joint un bouton de verrou de serrure en fonte de fer ciselée d’époque Régence.

Il est en forme de chapeau de gendarme ciselé de filets et de feuillages et les côtés ornés d’une coquille. Le bouton surmonté d’une graine ciselée en ronde bosse, actuellement non fixé. Ce bouton posé sur côté supérieur du palâtre actionnait le verrou ou le demi-tour.

Fonte de fer ciselée.

France, époque Régence.

Longueur : 7,6 cm – Hauteur : 4,3 cm

Belle serrure de porte en fonte ciselée d’époque Régence.

Le palâtre est richement ciselé en léger relief d’un double encadrement d’entrelacs, agrémenté de volutes et de fleurons aux quatre angles. Il entoure un important motif central figurant une rosace florale à huit pétales fleuronnés, elle-même flanquée de larges culots et de rameaux feuillagés. Mécanisme à trois pênes (dont le va-et-vient) en fer mouluré et repercé. Le dessus du palâtre est surmonté du bouton du va-et-vient ciselé d’une petite sphère évidée, repercée de croissants et reposant sur un petit balustre.

Elégant travail français à décor Régence vers 1720, ouvrage de la Manufacture royale d’Orléans.

Longueur : 21,3 cm – Hauteur : 10,1 cm et 14,2 cm avec bouton

Epaisseur : 3,9 cm

On joint une gâche de serrure du XXe siècle à décor similaire.

Elle n’a jamais été terminée et notamment, ne comporte pas les orifices de passage des pênes.

Longueur : 21,7 cm – Hauteur : 10,5 cm – Epaisseur : 3,8 cm

Serrure de porte en fer fondu à décor d’arabesques.

Le palâtre présente un riche décor d’enroulements feuillagés, d’arabesques et de rinceaux, agrémenté de masques et de cygnes, qui enserrent un motif central, autour de l’accueillage. Ce dernier est lui-même orné d’un vase feuillagé surmonté d’un dais et posé sur une draperie lambrequinée terminée de pompons. Mécanisme à deux pênes et celui du va-et-vient en fer mouluré, ciselé. Joli petit ornement sur le ressort. Le pêne est ciselé, mouluré, à décor de denticules.

Accidents, manques et réparations.

Malgré ce, joli travail français de fonte de fer ciselé en léger relief d’époque Louis XIV.

Longueur : 10,1 cm – Hauteur : 10,3 cm – Epaisseur : 2,9 cm

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Très importante et rare serrure dite prévôtale de fer et bronze ciselé de la fin du XVIII^e siècle.

Le long coffre rectangulaire de fer bleui est orné en applique d’un large encadrement mouluré de bronze enrichi aux angles de quatre cibles de bronze à moulurations concentriques. Une autre moulure de bronze encadre les cibles à l’intérieur du palâtre.

Presque au centre, en saillie, le faux fond en bronze de la serrure a également la forme d’une cible moulurée. Sept petites pattes rondes assurent la fixation du coffre.

La gâche, beaucoup plus petite, reprend le même décor. Elle est fixée par trois petites pattes identiques aux autres.

De l’autre côté de la porte, la serrure se prolonge par une forte plaque de fer rectangulaire sur laquelle est fixée une importante tête de lion en bronze richement ciselée en très fort relief, la gueule entrouverte, laissant apercevoir au fond l’accueillage de la clef. Aux quatre coins de la plaque, quatre curseurs de bronze moulurés en forme de cible permettent d’actionner le mécanisme (certains curseurs sont factices).

La clef, simple, présente un anneau à cuisses de grenouille, une bossette en sphère aplatie, une tige cylindrique forée portant un fort panneton chiffré. Le mécanisme présente deux forts pênes et celui du va-et-vient.

Lorsqu’elle est en fonction, la mâchoire supérieure du lion se soulève et est maintenue en position d’ouverture par un ressort.

Toute tentative de crochetage de la serrure libère ce ressort, déclenchant la fermeture brutale de la mâchoire qui emprisonne la mains du crocheteur, remplissant ainsi la fonction du Prévôt qui était de menotter les voleurs. La serrure tire son nom de cet ingénieux dispositif.

Fer forgé, mouluré et bleui, bronze tourné, mouluré, ciselé en haut relief.

Pièce extrêmement spectaculaire et dont on connaît fort peu d’exemplaires semblables ou voisins.

Le musée Le Secq des Tournelles à Rouen conserve également une belle serrure prévôtale mais d’une facture et d’une disposition très différentes.

C’est un travail français de la fin du XVIII^e siècle pour lequel on a avancé le nom de MERLIN et DUVAL, serruriers parisiens spécialisés dans ce genre de pièce, mais rien ne permet de confirmer cette attribution.

Serrure :

Largeur : 52 cm – Hauteur : 23,7 cm – Epaisseur : 7,8 cm

Gâche : 

Largeur : 18 cm – Hauteur : 23,9 cm – Epaisseur : 7,5 cm

Plaque frontale : 

Hauteur : 37 cm – Largeur : 28 cm

Diamètre de la tête de lion : 28 cm

Saillie de la tête de lion :

Hauteur : 10,8 cm

Expositions :

Rouen 2007, Le Secq des Tournelles, n° 283 du catalogue, pp. 242/243.

Bordeaux 1973, La clé et la serrure, n°192 du catalogue, p. 77.

Important ornement d’applique en bronze patiné figurant un visage à chevelure rayonnante.

Il présente, repoussé et ciselé en haut relief, un visage de divinité entouré d’une imposante chevelure disposée de façon rayonnante tout autour du visage.

Bel ornement de travail français du XVII^e siècle.

Longueur : 26,2 cm – Hauteur : 22,3 cm

Très important heurtoir boucle en bronze patiné de style extrême-oriental.

Il figure un important masque de dragon, à peu près circulaire, fortement bombé, entièrement ciselé, outre la gueule de dragon, d’une abondante coiffure formée d’une multitude de mèches enroulées en spirale et de flammèches. Les mâchoires du dragon maintiennent un large anneau, plat, en forme de croissant dont un côté à découpe sinueuse. Il est orné en léger relief de multiples motifs ornementaux sinisants : dragons, serpents, insectes, feuillages, etc.

Bronze ciselé en fort et léger relief et patiné.

Très curieux travail de grande qualité exécuté en France probablement à la commande, à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle.

Largeur : 25,5 cm – Hauteur : 43 cm

Rare paire de robinets en bronze patiné et bronze doré.

Les robinets figurent deux cols de canards ciselés en ronde-bosse pivotant dans un logement quadrangulaire orné de chutes de feuillage qui surmonte une base en vase à col renflé ciselé de canaux tors du XVIIIe siècle. Les deux robinets sont présentés sur une plaque rectangulaire aux extrémités en anse de panier ciselé de rais de cœur et d’une large coquille centrale entourée de feuillages.

La plaque en bronze ciselé et redoré n’est pas d’origine.

Largeur : 17,5 cm – Hauteur : 22,5 cm

Paire de robinets en bronze doré avec leurs manchons et leurs platines. Les manchons, cylindriques puis légèrement tronconiques, sont entièrement ciselés en léger relief de rameaux de feuillages fleuris. Les deux parties mobiles sont ciselées d’une tête de volatile au long col courbé entièrement gravé de plumes. Les deux platines, rondes, sont ciselées d’une frise de feuilles d’acanthe entourant l’orifice central.

Bronze ciselé, gravé et doré.

France, fin du XVIIIe siècle ou début du XIXe siècle.

Diamètre des platines : 15,5 cm

Profondeur 19 cm – Hauteur totale : 29 cm

Paire de robinets en bronze ciselé avec leurs platines.

Ils figurent une tête de volatile, bec entrouvert en bronze ciselé et doré. Le long col est coudé et gravé à sa base d’une haute frise de palmettes. Les platines sont rondes, légèrement renflées autour de l’orifice central et ciselées d’une alternance de rais de cœur et de feuilles d’eau.

Bronze fondu, ciselé, gravé et doré.

France, début du XIXe siècle.

Diamètre des platines : 11 cm – Hauteur : 21 cm

Robinet et son manchon en bronze patiné. La partie mobile présente un col de cygne, recourbé, émergeant d’un culot ciselé de feuillages. Il est prolongé par un long corps cylindrique sans décor. Le manchon est simplement orné d’une bague à chaque extrémité.

Bronze ciselé et patiné.

France, fin du XVIIIe siècle ou début du XIXe siècle.

Profondeur : 12 cm – Hauteur : 24 cm

Paire de robinets complets de leurs manchons et de leurs platines en bronze ciselé et patiné.

Les parties mobiles figurent une tête de dragon richement ciselée dont le col recourbé est orné de feuillages et ensuite gravé de quadrillages. Elle surmonte un long corps tronconique lisse, couronné d’une bague octogonale. Les platines sont entièrement ciselées d’une frise de feuilles d’acanthe. Les manchons ornés d’un cartouche rayonnant centré d’un ove.

Bronze ciselé et patiné.

France, XIXe siècle.

Diamètre platines : 11,5 cm

Profondeur : 17,5 cm – Hauteur : 23 cm

Beau départ d’escalier en forme de vase couvert en bronze ciselé.

Les flancs du vase ciselés de cannelures, de moulures, de rangs de perles et d’une frise guillochée. Les longues anses en forme de chimères ailées ceintes de chutes de pampres. Le piédouche ciselé d’une frise de lierre et d’une chute de feuilles de laurier qui ornent également le sommet du couvercle couronné d’une graine. Socle postérieur en porphyre. 

Bronze fondu, tourné et ciselé, traces de dorure. 

Très élégant travail français de la fin du XVIII^e siècle d’une grande qualité de ciselure qui pourrait être attribué à Etienne-Jean FOUSTIER, Maître fondeur en 1764. 

Hauteur : 29,5 cm

Expositions :

De Versailles à Paris, le destin des colections royales, Mairie du V^e arrondissement de Paris, 1989.

La clé et la serrure, Bordeaux 1973, n°229 du catalogue.