Martin van den BOGAERT dit Martin DESJARDINS (1637-1694), d’après, école française du XVIIIe siècle
Louis XIV à cheval
Statuette équestre en bronze à patine brune.
Hauteur avec son socle en bois : 58 cm – Largeur : 36 cm – Profondeur : 19 cm
Œuvres en rapport :
Martin DESJARDINS, Louis XIV à cheval, bronze monumental aujourd’hui disparu (détruit en 1792), Place Bellecour à Lyon.
Martin van den BOGAERT dit DESJARDINS, fonte attribuée à Roger SCHABOL, Louis XIV à cheval, c. 1700-1705, bronze (hauteur : 43,5 cm), Londres, WALLACE Collection, n°inv. S166.
D’après Martin van den BOGAERT dit DESJARDINS, Louis XIV, bronze (hauteur : 44,1 cm), reliefs d’après Adam Frans van der MEULEN, New York, METROPOLITAN Museum, n°inv. 11.129. 1a.
D’après Martin van den BOGAERT dit DESJARDINS,, Statue équestre de Louis XIV, bronze (hauteur : 44 ), reliefs par Adam Frans van der Meulen, Cambridge, Fogg Art Museum, inv. 1957.72.
Martin van den BOGAERT dit DESJARDINS, Portrait équestre de Louis XIV, plâtre (hauteur : 40 cm – largeur : 38,5 cm – profondeur : 19 cm), Paris, musée CARNAVALET, inv. S881.
Pour diffuser à des fins de propagande l’image du pouvoir royal dans les provinces, Louis XIV commande dans les années 1680/1690 aux plus grands sculpteurs de l’Académie une série de statues équestres à son effigie. C’est le Maréchal de VILLEROY, gouverneur de la ville de Lyon qui, en 1688, se charge de faire exécuter par Martin van den BOGAERT dit DESJARDINS, le monument royal devant s’intégrer dans le nouvel aménagement d’une place baptisée Louis-le-Grand (aujourd’hui place Bellecour) dans la capitale des Gaules. DESJARDINS est au sommet de sa déjà riche carrière : académicien depuis 1671, il fait partie des sculpteurs chargés des grands décors de Versailles. Il s’appuie ici sur les dessins et sur les instructions du Premier Architecte des Bâtiments du roi François MANSART pour concevoir un monument qui, après
bien des aléas, ne sera inauguré qu’en 1713. Notre statuette équestre présente quelques variantes avec ce célèbre modèle de DESJARDINS et en particulier le fait que le cheval lève l’antérieur droit plutôt que
le gauche.