Lot de sept cuillères à café en argent modèle uniplat. Divers Maîtres orfèvres.Principalement Tours, XVIIIe siècle. Poids : 182 g

Pot à lait en argent de forme balustre, le bord et le bec verseur soulignés de filets, l’anse en os probablement marin (peut-être rapporté) représentantun dauphin finement sculpté.Poinçons orfèvre et de communauté non identifiés.Probablement Franche-Comté, deuxième moitié du XVIIIe siècle.Hauteur : 4,7 cm – Poids brut : 50 g

Grand gobelet en argent Ier titre uni, de forme tronconique, le bord est orné
de filets, il porte une inscription gravée M.C.GERVAISE.S.F.P.
Paris, 1798-1809.
Orfèvre Louis-Jacques BERGER, spécialiste de gobelets et tasses.
Hauteur : 10,3 cm – Poids : 147,9 g

Tasse à vin en argent, le corps uni, l’anse imitant un serpent, le corps inscrit I.MORICARD.DE.A.N (petits accidents).Avallon, 1773-1774. Maître orfèvre Joseph II BAUDOT (1717-1774), Maître en 1742.Poids : 141,8 g

Timbale en argent transformée postérieurement en gobelet à fond plat orné de filets au bord supérieur.Paris, 1717-1718. Maître orfèvre difficile à lire. Hauteur : 8,4 cm – Poids : 111,2 g

Encrier ou pot à sucre (?) en argent de forme balustre reposant sur un pied rond, le corps orné d’appliques à décor de filets. Le couvercle, monté àcharnière, s’achève par un petit bouton en forme de toupie. L’ensemble est ciselé d’un réseau d’enroulements, de feuillages et de cartouches sur fond amati.Sans poinçon d’origine, probablement Espagne XVIIe siècle (usures et petits accidents). Hauteur : 15 cm – Poids : 273,6 g

Tabatière en argent de forme ovale, décorée de fleurs et de guirlandes, lecartouche central ciselé d’un râteau, d’un arrosoir, etc, évocation d’une allégorie du Jardinage (petites usures). Paris, 1787-1788. Maître orfèvre Denis BOURGOIN, reçu en 1777. Hauteur : 3,2 cm – Longueur : 8,3 cm – Poids : 113,2 g

Tabatière ovale en argent et ors de trois couleurs (jaune, rouge, vert), ciselée de trophées militaires sur fonds rayonnants. Des branchages et des feuillages courent dans les pourtours. Paris, 1761-1762.Maître orfèvre non identifié.Décharge des ouvrages passant à l’étranger.Longueur : 6,5 cm – Poids : 97,1 g

RUSSIE
Rare croix de l’Ordre de Saint-Stanislas de 2e classe décernée pour fait militaire pendant la Première Guerre mondiale, en métal doré et émaux..Fabrication sous le Gouvernement Provisoire (1917). Petrograd (Saint-Pétersbourg), circa 1917.Orfèvre EDOUARD surmonté de la lettre K.
Bon état général
Longueur : 4,8 cm

Charles BECHON (1732-1812)Portrait de la famille URBANOWSKY (Varsovie, 1786)Grande miniature octogonale, collée sur un fond en papier gris signée et datée en bas à gauche C. Bechon Pinx(it). Warso(w). 1786. Bon état général.Dans son cadre en bois doré d’origine, inscrit au dos en polonais par Boleslaw STARZYNSKI : Izabella Starzynska / Famille de mes arrièregrands-parents, provenant de l’épouse née Urbanowski de mon grand-père Ludwik Starzynski, Salomea Potocka, dont la mère était née Urbanowska».Hauteur : 10 cm – Largeur : 12,3 cmCadre : Hauteur : 23 cm – Longueur : 25 cm

Historique :
Sont représentés notamment le comte Ludwik STARZYNSKI (1760-?), mari
de Salomea FOX-POTOCKA (1770-?), son fils Edouard STARZYNSKI (1807-
1864), et probablement le comte Christophe URBANOWSKI (?-1830) ou
bien le comte Tadeusz Antoni MOSTOWSKI (1766-1842). Le buste posé
sur la table est celui de Franciszek Salezy POTOCKI (1700-1772), dont ces
derniers descendent.
Provenance :
Izabella STARZYNSKA (1804-1897), née comtesse MOSTOWSKA, épouse
d’Edouard STARZYNSKI (1807-1864).
À son fils le comte Boleslaw STARZYNSKI (1834-1917), historien né en
Pologne et établi à Paris.
Légué par ce dernier à son cousin Joseph Marie Clément de NICOD DE
NEUVILLE, comte de MAUGNY (1873-1944) et à son épouse Margaretha,
dite Rita, Jeannette Émilie BUSSE (1882-1937).
Puis par descendance.
Œuvre en rapport :
Charles BECHON a réalisé une autre miniature ayant appartenu à la famille
URBANOWSKI-STARZYNSKI, représentant Vénus et Cupidon, vendue
chez Christie’s Londres, 13 décembre 2007, lot 531 (étiquette de collection
n° 427).

Salière en forme de brouette ornée d’émaux représentant des scènes dans le goût du XVIIe siècle, la monture en vermeil.Travail probablement étranger (Vienne) du XIXe siècle.Poids brut : 102 g

Nécessaire de toilette en galuchat gris, de forme octogonale, contenant des ustensiles à manches en nacre et flacons à parfum (manquent lesbouchons), le couvercle incrusté au revers d’un miroir. XIXe siècle (usures).Hauteur : 8,5 cm

RUSSIE
Icône miniature de la Mère de Dieu de KAZAN.
Tempera sur bois, sous feuille de mica.
Dans son superbe oklad en vermeil 84 zolotniks (875 ‰) décoré d’émaux
polychromes cloisonnés, les nimbes terminées par des perles fines
naturelles.
Bon état de conservation.
Moscou, 1889.
Orfèvre Pavel OVCHINNIKOV, avec marque de Fournisseur de la Cour
impériale.
Au dos une plaque en vermeil gravée en russe 6 Septembre / 1889 / St.
Pétersbourg.
Cette date commémore très probablement la transformation en couvent
cénobitique de la Maison Golitsyne de Moscou, consacrée à la Mère de
Dieu, par le Synode de Saint-Pétersbourg (voir Historique).
Hauteur : 5,2 cm – Longueur : 4,9 cm
Poids brut : 53,72 g

Historique :
En 1856, la princesse Alexandra GOLITSYNE (1831-1900) – fondatrice de
la Société Russe des Sœurs de la Miséricorde, mécène et bienfaitrice –
établit dans son domaine familiale moscovite une église de la Mère de
Dieu Joie de Tous les Affligés. À partir de 1865, s’y ajoutent un refuge
pour les pèlerines et religieuses itinérantes ainsi qu’un hôpital pour les
femmes. Le couvent de Golitsyne continue de grandir jusqu’à ce que, le 6
septembre 1889, le Très Saint Synode à Saint-Pétersbourg lui décerne un
statut officiel de Monastère féminin cénobitique. En 1929, presque tous les
édifices monastiques furent détruits, seule la façade de l’église du Sauveur
Miséricordieux est toujours visible dans la rue Novoslobodskaya à Moscou.

Lot de deux écrins vides en galuchat vert, l’un à bague, l’autre piriforme pour face-à-main.XVIIIe siècle.Hauteurs : 8 et 3,5 cm

Lot de trois écrins vides en galuchat vert, de forme rectangulaire et trapézoïdale, notamment pour flacons à sel et nécessaire à couture.XVIIIe-XIXe siècles.Hauteurs : 9 – 7 – 7 cm

Lot de deux écrins en galuchat vert, l’un vide à gobelet évasé monté en or, l’autre chantourné contenant un nécessaire à parfum, avec notamment trois flacons en cristal taillé et un miroir.XVIII-XIXe siècles.Hauteurs : 9 et 4 cm

Lot de trois écrins vides en galuchat vert, l’un trapézoïdal pour flacons àsel, l’un cylindrique à extrémité pointue, monté en or, le troisième pour un flacon balustre.XVIII-XIXe siècles.Hauteurs : 12 et 7,5 – 5 cm

Lot de trois écrins vides en galuchat vert, pour étuis à cire, l’un monté en or.XVIIIe siècle.Hauteurs : 12,5 – 11,5 – 10,5 cm

Nécessaire à écrire en or (750 ‰) comprenant un porte-plume à décor laqué noir et son passe-plume, et un mélangeur d’encre à décor laqué violet. Conservé dans son écrin à la forme gainé de galuchat vert, intérieur en velours de soie et soie crème.Contremarque uniquement et difficilement lisible.Paris, 1783-1789. Longueur : 12 cm (écrin) – Poids brut total : 10,1 g

Lot de deux écrins vides en galuchat vert et blanc, le premier cylindrique pour un gobelet, le second rectangulaire doublé de cuivre doré.XIXe siècle.Hauteurs et longueurs : 7,5 et 14,5 cm