Fauteuil à dossier plat mouvementé, en bois naturel, mouluré et richement sculpté de grenades dans un cartouche, lambrequins et feuilles d’acanthe. Les accotoirs à manchettes et galbés, il repose sur des pieds cambrés.
Estampille de L. CRESSON. Époque Louis XV.
Garni de canne (restaurations, cannage accidenté).
Hauteur : 90 cm – Largeur : 65 cm – Profondeur : 51 cm

Suite de quatre chaises à dossier plat mouvementé, en bois redoré, mouluré et sculpté de palmettes, coquilles et feuilles d’acanthe. La ceinture festonnée. Le revers des sièges présente un décor en méplat de moulures, pastilles et feuilles d’acanthe. Elles reposent sur des pieds cambrés.
Début de l’Époque Louis XV (petites variantes de sculpture, des parties refaites).
Hauteur : 97 cm – Largeur : 57 cm – Profondeur : 48 cm

Bureau cylindre en placage de satiné à toutes faces. Il ouvre à trois tiroirs à la partie supérieure, le cylindre démasque quatre tiroirs et quatre tiroirs simulés. Il présente deux tirettes latérales et trois tiroirs en façade dont un formant coffre. Il repose sur des pieds gaine. Riche décoration de bronzes redorés, certains rapportés.
Estampillé P. DUPRE et poinçon de Jurande.
Époque Louis XVI (restaurations, reprise au placage).
Hauteur : 119,5 cm – Largeur : 163 cm – Profondeur : 75 cm
Pierre DUPRE, reçu Maître ébéniste en 1766.

Vitrine à pendre en bois de placage incrusté de filets et de losanges en amarante. Elle ouvre à deux vantaux grillagés.
Époque Régence (restaurations, des éléments rapportés).
Hauteur : 82 cm – Largeur : 83 cm – Profondeur : 23 cm

Paire d’appliques à deux branches de lumière asymétriques, en bronze redoré, formées de volutes feuillagées et de feuilles d’acanthe
Ancien travail Louis XV.
Hauteur : 41 cm

Paire de fauteuils à haut dossier garni, en bois naturel, mouluré et sculpté d’un cartouche ajouré et de feuillages. Les accotoirs à manchettes et galbés, la ceinture festonnée. Ils reposent sur des pieds cambrés terminés par des sabots de bête réunis par un croisillon surmonté d’un fleuron.
Époque Régence (restaurations, sans garantie d’époque sous la garniture).
Hauteur : 109 cm – Largeur : 70 cm – Profondeur : 54 cm

Diane et Méléagre
Deux bronzes patinés, Diane tenant son arc (cassé) de la main gauche, à ses pieds un chien couché. Méléagre portant la hure de sanglier, à ses pieds son chien assis. Ils reposent sur un socle de marbre blanc.
XVIIIe siècle.
Hauteur : 36,5 cm

Miroir à parecloses surmonté d’un fronton en bois et pâte redorée, sculpté de volutes.
Ancien travail de style Régence (accidents, manques, restaurations).
Hauteur : 145 cm – Largeur : 82 cm

Paire de petites appliques de trumeau en bronze doré, à deux branches de lumière asymétriques ornées de feuillage. Elles présentent un décor de fleurs, de coquilles et volutes.
Époque Régence (usures à la dorure, petites restaurations)
Hauteur : 21,5 cm

CHINE
Vase en porcelaine céladon formant porte-pinceaux simulant un bambou. Dans une monture en bronze ciselé doré.
XVIIIe siècle.
Hauteur : 23 cm

Brûle-parfum en cuivre doré de forme ronde à décor incrusté de corail et de rosaces de nacre
Il repose sur des griffons dont la tête est en corail (accidents et manques).
Atelier de TRAPANI – Fin du XVIe ou début du XVIIe siècle.
Hauteur 11,5 cm
Bibliographie :
Voir une boîte à décor de même inspiration dans Mirabilia Coralii p. 94, un plateau p. 96.

Paire de bras de lumière en bronze partiellement doré représentant en médaillon de profil le roi Louis XIV et de la reine Marie-Thérèse dans des niches surmontées de putti jouant. Ils présentent un décor de fleurons sur fond de quadrillage, une palmette et une grenade éclatée à l’amortissement.
Les binets godronnés.
Ancien travail français Louis XIV.
Hauteur : 30 cm

Divinité en porcelaine blanche formant bougeoir. La divinité assise sur un rocher (petit accident et réparation).
Hauteur : 29 cm (éclats

Superbe paire de vases plats à pans coupés, à col évasé, en porcelaine de la Chine à fond gros bleu à décor or dans des réserves de scènes lacustres à perspective de constructions et de pagodes. Les côtés ornés d’inscriptions chinoises : poème de Wang Po. La partie centrale à décor de pierre de musique. Le col à fleurs et feuilles de bambou. Sur les côtés, des anses ajourées (réparées).
Epoque Qian-Long (1736-1795).
Superbe monture de bronze finement ciselé et doré à décor de palmettes et chutes de feuilles de laurier d’époque Restauration.
Hauteur : 45,5 cm – Largeur : 21,5 cm – Profondeur : 15,5 cm

Paire de candélabres en terre cuite émaillée, bronze doré et vernis européen à l’imitation des laques asiatiques figurant un perroquet sur un perchoir à l’imitation du bambou agrémenté de deux binets. Ils reposent sur un plateau ovale à décor à l’or de chrysanthèmes et ceint d’une galerie ajourée reposant sur quatre pieds
Signée ESCALIER DE CRISTAL sous le plateau. Epoque Napoléon III.
Hauteur : 34,5 cm – Largeur : 21 cm – Profondeur : 17 cm
Provenance :
Hôtel Drouot, 8 juin 2001, lot 126.
L’association de la porcelaine de Chine et de montures de bronze doré parisiennes qui a fait le succès des marchands merciers au XVIIIe siècle perdure au siècle suivant. L’ESCALIER DE CRISTAL est une des maisons emblématiques de la poursuite de cette vogue. Fondé au début du siècle par Madame veuve DESARNAUD, l’ESCALIER DE CRISTAL est présent en 1819 à l’Exposition des Produits de l’Industrie. La maison jouit rapidement d’une réputation internationale et conquiert une clientèle prestigieuse qui s’y fournit en cristal, porcelaines, meubles et bronzes d’ameublement.

CHINE
Paire de coupes en porcelaine à décor d’émaux polychromes de la Famille rose de bambous, pivoines et fleurs.
XVIIIe siècle.
Hauteur : 9,5 cm – Diamètre : 19,3 cm

CHINE
Deux petits gobelets en porcelaine blanche à décor camaïeu bleu de paysage, pêcheur et inscription. Le col à fin liseré noir. Porte une marque en bleu au revers du pied.
Hauteur : 6 cm (éclats)

Fixé sous verre à décor de personnages musiciens devant un paysage lacustre.
Fin du XVIIIe siècle (usures, manques).
45 x 53 cm

CHINE
Coupe en camaïeu bleu compartimenté sur fond blanc à décor de végétation et paysage.
XIXe siècle.
Marquée, percée.
Hauteur : 8,5 cm – Diamètre : 20,5 cm

Baromètre- thermomètre en placage d’acajou, il présente deux thermomètres, l’un à alcool, l’autre au mercure et une plaque gravée Maison de l’ingr. Chevallier, Place du Pont-Neuf, 15 Paris. Au revers, à l’encre, la mention Mr Duniau 11 juillet 71
Milieu du XIXe siècle (restaurations, moulure rapportée).
Hauteur : 104 cm
Petit fils de François TROCHON, opticien réputé à Paris, Gabriel Augustin CHEVALLIER reprend l’entreprise : une des plus anciennes entreprises d’optique à Paris, 1 quai de l’Horloge en 1796.
Le Nouveau Guide de Paris de GALIGNANI de 1827 recommande un opticien aux touristes : Chevallier 1, Tour de l’horloge du Palais, face au Marché aux Fleurs, Opticien au Roi et à la Famille Royale, inventeur du « gardien de vue, inventeur des lunettes d’opéra appelées cylindres et lunettes isocentriques pour
lire, écrire et voir de loin, pour lesquelles des brevets lui ont été accordés.
Inventeur aussi des cadrans solaires pour différentes latitudes, du baromètre mécanique, le Saccharimètre, et le Galamètre…
En 1842 l’entreprise est déplacée 15 rue de Pont-Neuf, puis 15 Place du Pont neuf ; vendue à sa fille et son gendre, elle devient Maison de l’Ingénieur Chevallier, nom conservé au XXe siècle.