Sept platines de heurtoir.

– Importante platine de heurtoir en fer ajouré d’époque Directoire.

Elle figure une large coupe entièrement ajourée de quadrillages, encadrés d’une frise de postes terminée d’une rosace. Elle est couverte d’un important bonnet repercé d’entrelacs et d’ornements circulaires. 

Cette plaque suggère une origine bordelaise.

Accidents.

– Sept autres dont une récente et trois avec manques.

Heurtoir boucle en fer ciselé d’époque Louis XIV.

La boucle figure, enserrant une sphère aplatie, deux C affrontés aux bases renflées et cannelées. Leurs sommets supportent les deux consoles ciselées d’écailles dans un encadrement de filets qui flanquent le lacet balustré et surmonté d’une large coquille.

Heurtoir boucle et sa platine en fer ciselé dans l’esprit du XVIII^e siècle.

La boucle figure deux trompes se refermant sur une sphère aplatie. Elle est surmontée d’un entablement mouluré sommé d’un large ornement en forme de cloche. La grande platine est ajourée de multiples ornements feuillagés entourant un médaillon central ovale. Le heurtoir et la platine ont été appareillés postérieurement.

Important heurtoir en boucle de gibecière à riche ornementation de style Louis XIV.

La boucle figure en partie basse deux crosses renversées, gainées de culots de feuillages ciselés en demi-relief, dont les enroulements s’affrontent de part et d’autre d’un visage de guerrier casqué. Sur le sommet des crosses s’appuie un important ornement en forme de H aux pieds largement évasés, et couronné d’un entablement godronné. Les jambages du H sont ciselés de moulures d’encadrement, de fleurons et de rosaces. Le petit lacet, en partie godronné, est surmonté d’un cul-de-lampe.

Fonte de fer ciselée en demi-relief.

Réplique du XIX^e siècle d’un élégant travail du XVIII^e siècle.

Heurtoir boucle en fer ciselé et une platine.

La boucle a deux trompes enserrant une sphère aplatie. Le sommet des corps de trompe renflé et ciselé de feuillage. Le long lacet se termine en feuille de persil ajourée et est surmonté d’un fort ornement en forme de cloche. L’axe mouluré est terminé de gouttes. Large platine ajourée d’une résille entourée de nombreux ornements divers : consoles, volutes, fleurons 

Travail français du XVIII^e siècle.

Deux heurtoirs.

– Heurtoir boucle du XVIII^e siècle.

La boucle figure deux trompes dont les extrémités élargies et à section devenant octogonales enserrent le battant également octogonal. Simple décor de moulures, chanfreins et filets.

Accident au lacet en partie basse. Son couronnement en entablement mouvementé repercé ultérieurement de trous de fixation. Les extrémités de l’axe de rotation manquent également.

Accidents et manques, sommet remplacé.

– Heurtoir boucle à décor de feuillages du XVII^e siècle. 

La boucle, en C renversé, présente en son milieu un fort battant en forme de sphère aplatie duquel partent deux longues feuilles de tôle repoussée recouvrant les côtés de la boucle. Le bas des charnières est ciselé en léger relief d’un petit ornement feuillagé. Petit lacet, simple, cylindrique, terminé d’une chute. 

Deux beaux heurtoirs boucle en fer ciselé.

– Heurtoir boucle en fer ciselé du XVII^e siècle

La boucle et ses prolongements verticaux à section losangée et ornementation de feuillages ciselés en léger relief et de filets. En partie basse, les deux extrémités de la boucle viennent enserrer un battant polyédrique dont les faces sont ciselées de rosettes dans des réserves losangées et de volutes.

Le lacet, décoré de filets et de cannelures.

Deux heurtoirs au masque de grotesque.

– Beau heurtoir boucle français en fer ciselé du début du XVII^e siècle.

La boucle présente deux C affrontés sur le battant ciselé en fort relief d’un visage masculin moustachu, le chef couronné de feuillage. Les corps des deux C sont décorés de feuilles ciselées en relief sur des fonds sablés. Ils se terminent au sommet par une rosace d’où s’élèvent les tiges également sablées qui maintiennent l’axe. Le lacet, étroit et longiligne, est ciselé au centre d’un masque de grotesque à longue moustache se terminant par un petit médaillon. La partie supérieure du lacet devait être ornée d’une feuille retombante aujourd’hui manquante. L’axe est terminé de chaque côté par un gland ciselé.

Accidents et manque au lacet.

– Charmant heurtoir boucle en fer ciselé du XVII^e siècle.

La boucle figure deux dauphins au corps ciselé de feuillage qui enserrent gueules ouvertes, un curieux masque anthropomorphe qui forme battant. En partie haute, les sommets des boucles se poursuivent par deux longues plaques plates sans décor, sauf en bas, les extrémités de la queue des dauphins insculptées dans les plaques. Le lacet, également plat et sans décor, est sommé par une feuille d’acanthe retombante repoussée et ciselée en forte tôle.

L’axe est maintenu par deux jolis petits balustres moulurés.

Ensemble de deux heurtoirs.

– Deux heurtoirs boucle au visage grimaçant des XVII^e, XVIII^e siècles.

– Heurtoir boucle en cuisses de grenouille ciselé d’un buste féminin. 

Le battant en sphère aplatie et moulurée prise entre deux éléments en forme de poulie. Le lacet flanqué de balustres moulurés est terminé d’une coquille et surmonté du buste sans bras d’une femme en chemise ciselée en haut relief. 

France, XVII^e siècle. 

– Heurtoir et sa platine en fer ciselé et ajouré daté 1811.

L’anneau en forme de bourse, à section rectangulaire, est orné en partie basse de deux éléments ciselés de feuillages qui enserrent une tête de vieillard barbu.

En partie haute, sous l’axe, il est estampé d’une date 1811. Le lacet figure un petit balustre terminé d’une boule.

La platine rapportée de fer ajouré, est surmontée d’un lambrequin. 

Deux heurtoirs boucle et un heurtoir pendeloque.

– Heurtoir pendeloque en fonte de fer du XIX^e siècle.

Il figure une forte volute cannelée qui se termine par une tête de lion. L’axe forme un épais cylindre dont il manque les ornements terminaux.

Fonte de fer ciselée.

Travail français du XIX^e siècle.

– Jolie platine de heurtoir boucle de la fin du XVI^e siècle en fer repoussé.

Ovale, elle figure un mufle de lion entouré d’une abondante crinière en fer repoussé et ciselé. Les mâchoires entrouvertes maintenant le battant d’origine aujourd’hui remplacé par un anneau très simple beaucoup plus tardif.

Travail français de la fin du XVI^e siècle ou du début du XVII^e siècle.

– Heurtoir en boucle avec sa platine de fer repoussé du XVII^e siècle.

La platine figure un masque de grotesque entouré de feuillage traité en fer repoussé, la bouche tenant le lacet de l’anneau. L’anneau ovale, simple, renflé au battant, présente sur les côtés des traces de gravures fortement corrodées.

France, fin du XVI^e siècle ou début du XVII^e siècle.

Lot de heurtoirs germaniques boucle, et deux pendeloques.

Lot de dix heurtoirs ou anneaux de tirage pendeloque et de six anneaux de tirage boucle, en fer.

XVII^e , XVIII^e, et XIX^e siècles.

Six heurtoirs pendeloque, certains sur présentoir.

Trois heurtoirs du XIX^e siècle, deux mogothiques et égyptiens.

– Heurtoir boucle en fer ciselé et une platine de style gothique.

La platine, ronde, entourée d’un encadrement crénelé en légère saillie, est entièrement repercée et ciselée d’une rosace lancéolée. Elle a été remontée en applique sur un fond de velours cramoisi. La poignée, ovale, figure une cordelière torsadée. Le lacet et le battant, en sphères aplaties sont ornés l’un de godrons tors et l’autre d’un motif rayonnant.

– Heurtoir pendeloque travaillé en orbevoie de style gothique avec sa platine.

La platine, rectangulaire et étroite, est ornée de chaque côté de deux longs pinacles qui encadrent une suite de rosaces et d’un réseau de soufflets et mouchettes travaillés en orbevoie. Le battant en forme de marteau présente un fort renflement médian à décor de moulurations successives.

Lot de très belles poignées.

– Beau bouton de tirage en fer gravé du XVII^e siècle et sa platine. 

La platine, de forte tôle est repercée de fleurs de lys réunies par des volutes, les unes et les autres entièrement gravées de feuillages d’acanthe. Le bouton rond peu épais, légèrement bombé est également entièrement gravé sur le dessus d’une jolie rosace torse de feuillages d’acanthe alternés de petits fleurons. 

Fer repercé et gravé. 

Beau travail français, peut-être provençal, du milieu du XVII^e siècle. 

– Pommeau de porte en fer ciselé du XVII^e siècle.

Circulaire, bombé, il figure un visage anthropomorphe ciselé en léger relief, rehaussé de rinceaux, de feuillages et ceint d’une cordelière torsadée.

– Pommeau de porte du XVII^e siècle à tête de lion.

De section ronde, il présente un mufle de lion finement ciselé en haut relief reposant sur un piédouche mouluré. Il a conservé sa tige de fixation d’origine.

– Pommeau de porte en fer ciselé du XVII^e siècle.

Il présente une poignée en demi-sphère aplatie dont les flancs sont ciselés de cinq feuilles de persil en léger relief sur fonds sablés. La tige presque cylindrique est ornée d’une petit ornement feuillagé.

Lot de belles poignées en fer ciselé.

Dont une poignée à secret.

Lot de poignées de fer ciselé, avec ou sans platine (cinq avec platine).

On joint six platines dont trois en fer repoussé.

Fort lot de poignées en bronze patiné et doré, certaines avec leurs platines.

Dont deux poignées de chaise à porteur.

De style et d’époque.

Lot comprenant un ensemble de neuf clous différents à tête diamantée et platines diverses.

Travail principalement du XVII^e siècle, France et Espagne.

Et une dizaine de clous divers des XVI^e et XVII^e siècles.

Lot de cadenas

– Cadenas et sa clef du XVIII^e siècle. 

Le corps du cadenas plat et carré, surmonté d’une anse en fer à cheval mobile à une extrémité. Petit cache entré dissimulant l’accueillage. La clef à deux C affrontés pour l’anneau, tige ronde forée et panneton chiffré. 

– Cadenas en fer de la fin du XVIII^e siècle. 

Le boîtier presque circulaire en forme de besace surmonté d’une petite anse. Petit cache entrée mobile gravé de trois filets obliques. Le mécanisme présente un canon foré d’une croix. 

– Cadenas en fer du début du XIX^e siècle.

Modèle presque identique au précédent mais ne comportant pas de canon. 

– Cadenas à boîtier octogonal du XVIII^e siècle. 

Le boîtier à contour octogonal présente en saillie un cache entrée en forme de livre, décoré de filets. L’anse, semi-cintrée, à section octogonale est mobile sur un berceau également octogonal. 

– Cadenas et sa clef en fer forgé. XVII^e siècle. 

Le coffre à contour triangulaire, la partie centrale en sensible saillie. L’anse en demi-cintre. La clef à anneau presque rond, évidé, remontant en petit triangle au-dessus de la bossette cylindrique. La tige ronde forée. Très long panneton à museau de faible hauteur. 

Fer forgé. 

Travail allemand du XVII^e siècle. 

– Cadenas triangulaire du XVII^e siècle. 

Modèle identique au précédent mais sans clef. 

– Cadenas cylindrique dit à barillet et sa clef du XVIII^e siècle

Le boîtier en forme de cylindre. L’anse cintrée. L’anneau de la clef dans l’esprit des clefs vénitiennes, rond, garni d’une frise de petits anneaux autour d’un cercle central et surmonté d’une bélière. 

– Cadenas de fer forgé du XVII^e siècle et une clef (moderne). 

Le curieux boîtier est en forme de cylindre surmonté d’une calotte bombée sur laquelle s’appuie l’anse cintrée. Il se termine par une demi-sphère ornée d’un petit gland terminal. 

– Cadenas triangulaire du XVII^e siècle. 

En forme de triangle, la partie centrale surmontée d’un triangle plus petit de faible épaisseur. L’anse cintrée porte une marque.

– Cadenas triangulaire et sa clef du XVII^e siècle. 

Le coffre triangulaire à partie centrale légèrement exhaussée. L’anse cintrée. La clef à anneau rond, simple, sur une bossette sphérique. La tige ronde forée, le panneton long et de très faible hauteur repercé de trois encoches (adaptation postérieure). 

– Cadenas à canon losangé et sa clef du XVII^e siècle. 

Le coffre en forme de parallélépipède surmonté d’un autre plus petit. L’anse en C renversé. La clef présente un anneau évidé en pique et une tige à section en losange.