Très curieux heurtoir en fer et tôle de fer du XIXe siècle.

Il figure une superposition de plusieurs plaques de tôle, certaines rivetées entre elles, estampées ou repoussées de motifs baroques, végétaux, zoomorphes, qui forment à la fois platine et battants.

De cet empilement émergent des corps de serpents et deux masques anthropomorphes.

Fer et tôle de fer repoussée, estampée et ciselée.

Largeur : 25 cm – Hauteur : 33 cm

Très beau heurtoir en boucle de gibecière d’époque Louis XIV.

La boucle figure deux C affrontés richement ciselés de feuilles mouvementées. En partie basse, ils maintiennent une forte sphère aplatie, moulurée et ciselée d’une double frise d’ornements.

En partie haute, ils soutiennent les deux arcs-boutants qui supportent la cage de l’axe. La surface des arcs-boutants est travaillée en défoncé et ornée au sommet d’un petit fleuron très finement ciselé. Leur partie inférieure est tapissée d’une feuille ondulée débordante.

L’importante cage en rectangle aplati, la façade cintrée, est entièrement ciselée en léger relief de deux bâtons croisés et de rameaux feuillagés tous noués d’un ruban au centre. Le lacet présente en partie basse une borne renversée elle aussi travaillée en défoncé, terminée d’une forte graine ciselée.

En partie haute, il se termine par un ornement en cloche, travaillé en défoncé, ciselé en relief au centre d’une étoile à six branches et sommé d’une petite graine.

Fer forgé ciselé en léger relief et fort relief.

France, époque Louis XIV.

Largeur : 32 cm – Hauteur : 33 cm

Très élégant modèle d’une superbe qualité d’exécution.

Beau heurtoir en boucle de gibecière en fer ciselé du XVII^e siècle et une platine.

La base de la boucle présente un fort battant en sphère aplatie, ciselé de feuillages en léger relief et chargé de rubans croisés. Il est maintenu par deux larges trompes, les embouchures, ciselées de feuillages, les corps entièrement décorés d’un semis de petites feuilles nervurées disposées comme des écailles ; elles sont terminées chacune d’une longue fleur de lys.

Au sommet des trompes, deux bandes cintrées en rebroussement, ciselées d’une frise de postes se rejoignent sous le lacet. Ce dernier, en forme d’écu est ciselé d’une fleur de lys encadrée de fleurs de chardons et surmonté d’un entablement godronné.

L’ensemble était sommé d’un ornement aujourd’hui disparu. La platine en tôle repercée est entièrement ajourée d’arabesques, d’enroulements et de cœurs.

Fer forgé entièrement ciselé en léger relief.

France, XVII^e siècle.

La platine n’est pas d’origine et plus tardive.

Légères usures et accidents.

Largeur : 23,5 cm – Hauteur totale : 38 cm

Deux heurtoirs en boucle en fer du XVIIe siècle.

– Un figurant un ovale en deux C feuillagés s’affrontant sur le battant en boucle aplatie et feuillagée. Au sommet de la boucle, deux rosaces quadrifoliées supportent deux tiges cannelées qui maintiennent l’axe du heurtoir.

Le lacet longiforme présente au centre un masque de grotesque ciselé prolongé d’une bande gravée de feuillages. Il était surmonté d’un ornement de même esprit aujourd’hui disparu. L’axe est terminé par deux petites boules.

Fer forgé ciselé et gravé.

France, XVIIe siècle.

Accident et manque au lacet.

Largeur : 18,5 cm – Hauteur : 22,5 cm

– Le deuxième en boucle figurant deux forts culots feuillagés affrontés s’appuyant sur un épais battant ciselé d’un masque de grotesque (usures).

L’extrémité des culots s’agrémente de deux rosaces ciselées de godrons tors, d’où s’élèvent deux tiges plates ciselées de filets qui se referment autour de l’axe de rotation lui-même prolongé par deux vases balustrés.

Le lacet, en navette, est gravé de feuilles nervurées.

Fer forgé, ciselé et gravé.

Travail français du début du XVIIe siècle.

Heurtoir boucle et une platine en bronze patiné et ciselé, du XIXe siècle.

La boucle, presque plate, affecte la forme d’octogones à côtés mouvementés, décorée de canaux volutés et feuillagés. Elle est terminée en partie basse par une coquille surmontée d’une petite gerbe de feuillages et de fruits.

L’anneau est surmonté par une large platine trilobée entièrement découpée, repercée et gravée de volutes fleuries, rinceaux feuillagés et fleurons s’évasant autour d’un axe central lui aussi découpé.

L’anneau de bronze ciselé et patiné et la platine (comme le lacet) est beaucoup plus tardive et rapportée. Elle est en tôle de cuivre patinée, découpée et ajourée.

Largeur anneau : 22 cm – Largeur platine : 25 cm – Hauteur totale : 44 cm

Deux heurtoirs :

– l’un hispano-mauresque en bronze ciselé et damasquiné du XVII^e siècle et sa platine.

L’anneau en forme de disque plat, aux bords crénelés, est entièrement ajouré dessinant une rosace à double ornementation concentrique. L’anneau s’appuie au centre d’une platine circulaire, aux bords dentelés, légèrement tronconique, entièrement gravée et damasquinée de frises d’ornements multiples et de caractères arabes.

Bronze fondu, ciselé, repercé, gravé et damasquiné de cuivre et d’argent.

XIXe siècle.

Largeur heurtoir : 21,5 cm – Largeur platine : 18,5 cm

Hauteur totale : 27 cm

Référence :

Voir un modèle très proche dans la collection Le Secq des Tournelles, pl. n°156.

– l’autre à boucle à décor islamisant du XIXe siècle.

L’anneau, plat, figure un motif ajouré quadrilobé entouré d’une couronne de profonds croissants séparés par une suite d’ergots en léger relief.

L’ensemble de la surface de l’anneau est gravé d’arabesques et d’entrelacs arabisant ainsi que le petit lacet.

Bronze patiné, découpé, ciselé et gravé.

Travail français de la fin du XIXe siècle dans l’esprit mauresque.

On trouve des modèles très proches dans les catalogues de cette époque de la maison Fontaine.

Largeur : 15 cm – Hauteur : 19 cm

Paire de poignées de vantaux aux serpents en bronze patiné.

Elles figurent un couple de serpents étroitement enlacés, les deux têtes émergeant de la poignée en sa partie inférieure. Les corps des serpents gravés d’écailles.

L’ensemble repose sur deux anneaux cannelés maintenus par deux poings fermés.

Bronze ciselé, gravé et patiné.

XIXe siècle.

Hauteur : 26,5 cm

Trois heurtoirs de style de la fin du XIXe siècle.

– Heurtoir boucle en bronze patiné richement ciselé.

Il est en forme de boucle de gibecière sommée d’un lambrequin et offrant en partie basse un visage de femme parée à l’antique d’un diadème et de colliers de piastres. Autour des côtés de la boucle s’enroulent deux dauphins dont les gueules ouvertes enserrent le visage central. L’extrémité des queues disparaît en partie haute dans la bouche ouverte de deux masques de grotesque barbus qui surmontent l’ensemble.

Hauteur : 23,7 cm – Hauteur : 15,7 cm

– Même pièce que le précédent à l’exception du visage central qui est ici un masque d’homme barbu surmonté d’un cimier et de légères différences de positionnement des dauphins. Hauteur : 24 cm – Largeur : 15,9 cm

– Heurtoir boucle de bronze patiné.

Les côtés de la boucle figurent deux corps nus de sirènes ailées dont les queues enserrent en partie basse un masque de grotesque surmonté d’une importante paire de cornes de béliers. En partie haute le sommet des ailes se termine en enroulements encadrant un masque d’homme surmonté d’un large cimier lambrequiné.

Hauteur : 17 cm – Largeur : 14,7 cm

Quatre ornements d’applique en bronze ciselé et patiné.

Réunion de quatre masques de grotesques probablement platines de heurtoirs ou de poignées, en bronze fondu ciselé patiné. L’un d’eux est accidenté avec petit manque en partie basse.

– Trois d’entre eux sont du XVIIe siècle, le quatrième (à sommet triangulaire) est une fonte beaucoup plus tardive.

Dimensions du plus grand :

Largeur 15 cm – Hauteur : 18 cm

– Et un déversoir de fontaine ou de bassin en plomb sculpté.

Il figure un masque de divinité antique sculpté en haut relief. Plomb fondu et resculpté.

Travail français d’époque Louis XIV.

Largeur : 16 cm – Hauteur : 20 cm

Ensemble de quatorze poignées de sonnette en bronze ciselé et doré, d’époque ou de style Empire ou Restauration.

Elles présentent une grande variété de formes, anses de panier, anneaux, C ou D etc. d’ornementations multiples : serpents abouchés, guirlandes fleuries, cornes d’abondance affrontées, chutes d’épis, frises de rosaces.

Bronze ciselé et doré. Intéressant panorama de ces menus objets aux décors multiples que l’on retrouvait dans pratiquement toutes les pièces d’une demeure pour l’appel des gens de maison.

XIXe siècle.

Plusieurs pièces sont des productions marquées du ST (Sterlin).

Coffre en fer à couvercle bombé et pentures chanfreinées. Il ferme par trois moraillons (un manque).

France, fin du XVII^e – début du XVIII^e siècle.  (accidents et manques)

Coffret gainé de cuir, bombé, à décor de pentures en fer forgé.

France, XVII^e siècle.

Moraillon changé, accidents et manques.

Deux importants éléments en forme de couronne.

Décor de palmettes et aigles monocéphales, coiffés d’une croix en leur sommet.

Style du début du XIX^e siècle.

Largeur : 32 cm – Hauteur : 25 cm

Paire de coqs en bronze de la fin du XIX^e siècle.

Ils sont présentés debout, une patte maintenant un petit globe.

Ils offrent un beau travail de ciselure de la fin du XIX^e siècle.

Largeur : 21,5 cm – Hauteur : 25 cm

On joint un élément décoratif militaire.

Ensemble d’ornements et d’agrafe comprenant :

– un ornement en bronze ciselé en forme d’écu du XVIIIe siècle.

Il figure un écu gravé, surmonté d’un fleuron flanqué de feuillages et terminé de guirlandes également feuillagées se rejoignant sur une graine. Il est présenté sur une petite platine en rosace ciselée d’époque postérieure.

Bronze fondu, ciselé, gravé et anciennement doré.

Largeur : 10 cm – Hauteur : 18,5 cm – Profondeur : 9 cm

– une agrafe de support de tableau en bronze ciselé du XVIIIe siècle.

L’agrafe à contour mouvementé, bombée, est ciselée d’un écu armorié au centre d’un décor feuillagé baroque. La petite platine quadrangulaire est ciselée de quatre petits fleurons et les fonds sablés.

La tige de fer filetée est habillée derrière l’agrafe de tôle de cuivre doré à décor rocaille.

Bronze et cuivre repoussé, ciselé avec traces de dorure. Fer pour la tige de fixation.

Italie, milieu du XVIIIe siècle.

– et deux ornements d’applique : l’un en forme d’agrafe ciselée et ajourée de palmette à contours mouvementés en bronze ciselé doré (usures) du XVIIIe siècle.

L’autre en forme d’agrafe fortement bombée à décor légèrement gravé de fleurs et feuillage.

XVIIIe siècle.

Dimensions (pour la plus grande) : Largeur : 15 cm – Hauteur : 14,5 cm

Superbe bascule ou crémone de meuble, avec sa platine, sa poignée et ses verrous d’époque Louis XIV.

La platine rectangulaire, aux angles abattus, gravée de filets, est prolongée en haut et bas par un double fleuron de feuilles de persil découpées et très finement ciselées de nervures. La cage abritant le mécanisme est circulaire, ciselée de moulurations concentriques et centrée d’une rosace feuillagée.

La tige de la poignée en rectangle allongé, est ciselée de multiples moulures parfois ornées de godrons, de frises de feuilles, de chutes de feuillage autour d’un petit défoncé central. Le bouton de la poignée offre quasiment la même ornementation que la cage du mécanisme.

Les deux platines haut et bas des verrous, identiques, reprennent exactement le même décor que la platine centrale du mécanisme. Les verrous présentent deux pênes que prolongent un fort entablement mouluré et ciselé d’oves surmonté par un très élégant ornement ciselé de deux consoles feuillagées sommées de coquille et palmette et enserrant des rinceaux richement feuillagés.

Fer découpé, repercé, gravé et ciselé.

Très joli travail français destiné à une armoire ou une bibliothèque, d’une qualité d’exécution rare pour ce style de pièce.

Fin du XVIIe siècle ou début du XVIIIe siècle.

Largeur : 22,5 cm – Hauteur : 133 cm

On joint un autre verrou de même décor et sa copie en bronze.

Pile de poids de seize livres en bronze patiné du XVIIe siècle.

La boîte tronconique est ornée de cordelières en léger relief et de frises de pointillés. Le couvercle est surmonté de deux personnages féminins en buste maintenant une anse ouvragée. Les fermoirs ciselés de deux têtes de chevaux. La boîte est incomplète de ses poids s’emboîtant les uns dans les autres.

Bronze ciselé et patiné.

XVIIe siècle.

Hauteur : 16,7 cm

On joint un ensemble incomplet de godets provenant d’une autre pile.

Espagnolette de bronze ciselé sur tige de fer complète de sa poignée et des conduits des tiges de style Louis XVI.

La poignée présente la forme d’un vase à long col, le flanc entièrement ciselé de feuillages d’acanthe, que termine, sur la tige, une rosace ciselée en fort relief de quatre graines. Le bouton, circulaire, bombé, est décoré d’une frise de feuilles d’eau. Les conduits de tige à décor symétrique sont ciselés de feuilles d’eau et de rangs de perles. Sur une autre tige figure un bel ornement constitué d’un large nœud de rubans entremêlés en bronze ciselé assurant la fixation de la tige.

Bronze ciselé et fer exécuté pour l’Hôtel de Ganay à Paris.

Style Louis XVI, fin du XIXe siècle, début du XXe siècle.

Largeur : 16 cm – Hauteur : 100 cm

Ensemble d’une espagnolette, de sa butée et de deux manchons de tige en bronze ciselé et doré.

La poignée d’espagnolette affecte une forme violonée, aux contours fortement moulurés, ajourée et ciselée en son centre d’une coquille torse. Le bouton, circulaire, légèrement bombé, est ciselé d’enroulements feuillagés d’esprit rocaille. La poignée se rattache à la tige par une rosace ciselée d’une fleur de tournesol.

Bronze ciselé, ajouré et doré.

Travail français du milieu du XVIIIe siècle.

Usures à la dorure.

La butée, de la même époque, est en forme de L soutenue par une console et ciselée de volutes feuillagées Rocaille.

Le premier manchon présente deux parties symétriques par rapport à une bague centrale figurant chacune un vase aux flancs ciselés alternativement de roseaux et de rameaux fleuris en bronze ciselé.

Style Louis XVI.

Le second, de disposition identique, présente des vases plus pansus ciselés de canaux tors et de feuillages. La bague centrale est ornée de rosettes.

Bronze ciselé et doré de style Louis XV.

Longueur poignée : 17 cm – Longueur tige : 101 cm

Espagnolette de bronze ciselé.

Elle présente une poignée violonée décorée d’une palmette et de culots feuillagés. Le bouton est ciselé de frises de godrons, de rais-de-cœur et centré d’une rosette.

Travail de style Restauration exécuté postérieurement.

Hauteur : 101 cm