Fauteuil de bureau à assise tournante en bois naturel mouluré, les descentes d’accotoirs mouvementées, il repose sur une base circulaire à ceinture mouvementée sur quatre pieds cambrés. Trace d’estampille de BOULARD.

Epoque Louis XV. (restaurations)

Hauteur : 92 cm – Largeur : 59 cm – Profondeur : 51 cm

Jean-Baptiste BOULARD, reçu Maître le 17 avril 1754.

Paire d’encoignures en marqueterie de bois de rose dans des encadrements de bois de violette, les façades à deux vantaux galbés. Petits pieds cambrés. Dessus de marbre grenat.

L’une est estampillée ELLEAUME et JME.

Epoque Louis XV. 

Hauteur : 95 cm – Largeur : 73 cm – Profondeur : 52 cm

Jean-Charles ELLEAUME fut reçu Maître ébéniste parisien le 6 novembre 1754.

Pendule en bronze ciselé et doré, le cadran émaillé signé CRONIER à Paris. 

La lunette ornée d’une frise de lauriers. Clio écrivant l’histoire.

Vers 1770, époque Louis XVI. 

Repose sur un socle de marbre gris turquin. 

Hauteur : 50,5 cm – Largeur : 45 cm – Profondeur : 18 cm 

Bibliographie :

Le château de Versailles raconte le mobilier national, quatre siècles de création, Editions Flammarion, Paris 2011, page 137.

Clio muse de l’histoire, à en juger par les livres et le fait qu’elle soit représentée en train décrire.

Une pendule similaire fut livrée pour la chambre de la Comtesse de Provence à Versailles en 1771 par l’horloger Jean-Antoine LEPINE. Un exemplaire signé du fondeur René-François MORLAY est conservé au musée des Arts Décorartifs.

Paire de fauteuils à coiffer en bois naturel laqué capucin, le dossier incurvé, les accotoirs mouvementés et en léger coup de fouet. Les ceintures sinueuses moulurées et sculptées de bouquets fleuris, les ceintures sculptées de grenade à encadrement de volutes. Pieds cambrés à enroulements. Fond de canne. 

L’un estampillé de J. AVISSE.

Epoque Louis XV (accidents, manques et restaurations).

Hauteur : 79 cm – Largeur : 63 cm – Profondeur : 45 cm

Jean AVISSE, reçu Maître en 1745.

Ce modèle de sièges extrêmement rares, prenait place dans les cabinets intérieurs attenant aux appartements privés. La traverse concave du dossier permettait ainsi au perruquier de procéder à la mise en place de la coiffure. Très peu d’exemplaires nous sont parvenus, les quelques subsistants faisant partie des collections publiques.

Ecran de foyer en bois mouluré, doré et sculpté de rubans enroulés et agrafes de feuillages au niveau du piétement. La partie supérieure cintrée et sinueuse. 

Attribué à DELANOIS.

Epoque Louis XVI. 

Hauteur : 105 cm – Largeur : 69 cm

Profondeur : 42 cm

Paire de vases formant torchères en cristal bleu surmonté d’un branchage fleuri au naturel en bronze ciselé et doré à trois bras de lumière. Repose sur une base de marbre blanc. 

Fin de l’époque Louis XVI (très petits accidents). 

Hauteur : 54 cm – Largeur : 31 cm

Profondeur : 11 cm

Pendule en marbre sculptural blanc à l’allégorie de la source. Une nymphe penchée vers la gauche assise sur une borne appliquée d’une tête de gorgone bouche ouverte montrant un coquillage entrouvert. Le contre-socle appliqué d’un motif en bronze ciselé ajouré de palmettes et fleurons. Pieds aplatis.

Fin de l’époque Louis XVI (restaurations, tête recollée, accidents aux doigts).

Hauteur : 86 cm – Largeur : 50 cm – Profondeur : 20 cm

La commode à portes de la collection Hubert de Givenchy

Commode à portes en placage d’amarante, encadrement de filets de laiton et d’ébène, elle ouvre par deux vantaux, l’un à crémone d’acier poli, et découvre trois tiroirs sur roulettes d’acier à fonçure de chêne, leurs façades en acajou de fil à défoncement et moulures. L’ensemble repose sur une base rectangulaire à pieds tronconiques en gaine.

Belle ornementation de bronzes ciselés et dorés marqués au C couronné.

Epoque Louis XVI, provenant d’un meuble dit “en bas d’armoire” d’époque Louis XIV.

Plateau de marbre sainte Anne.

Hauteur : 86 cm – Largeur : 130 cm – Profondeur : 64,5 cm

Provenance : 

Propriété région nantaise avant 1960.

Monsieur Hubert de Givenchy, Paris.

Bibliographie :

Pour un projet d’armoire et son piétement voir Le mobilier du Musée du Louvre. 1, aux Editions Faton, page 72.

Notre meuble est l’exemple d’un remploi d’un meuble dit “en bas d’armoire” d’époque Louis XIV par l’adjonction sous Louis XVI d’une base à pieds tronconniques et la mise en œuvre des tiroirs intérieurs.

Les bronzes sont typiques de ceux utilisés dans ces créations par André Charles BOULLE et son atelier quelques fois réutilisés par Antoine GAUDREAUX, ils sont marqués du C couronné 1745-1749, ce qui explique l’acquittement de l’impôt mis en place à cette époque.

Notre meuble fait partie de ceux qui subirent des remplois par l’évolution des goûts comme bien d’autres durant tout le XVIII^e siècle. Il en est ainsi des bas d’armoires livrés par GAUDREAUX en 1739 puis modifiés et agrandis en 1784 par RIESENER et conservés au Ministère de la Marine.

Il en est de même pour La commode de BENNEMAN agrandie et modifiée au moment même de sa livraison au roi Louis XVI. Les meubles royaux subissaient des reprises et modifications ou des transformations, par exemple le bureau du roi Louis XIV transformé en bureau de pente et désormais conservé au château de Versailles (Vente Fraysse 17 novembre 2015).

Pierre Verlet fait remarquer dans Les meubles français du XVIII^e siècle, page 184 et suivantes :

… Les papiers du Garde-Meuble abondent en enseignement de cet ordre (…) Riesener, sous Louis XVI accommode le bâti et le placage d’une commode (…). Il ajoute des tablettes d’encoignures à un coffre de laque …

Etienne LEVASSEUR (1721-1798) se spécialisa dans la réparation, la modification ou l’amélioration, voir, la copie des meubles Louis XIV en réutilisant des bâtis Louis XIV, et notamment nombres d’armoires basses en marqueterie Boulle ,ou placage d’amarante et les livrant principalement au marchand mercier JULLIOT. Etienne LEVASSEUR avait mis au point nombre de petits cabinets à une ou deux portes. Le corps de notre meuble sur ce point ne fait aucun doute de son remploi à l’époque Louis XVI.

Superbe lustre en fer forgé et tôle découpée et redorée à neuf bras de lumière. Il simule une couronne formée d’un treillage appliqué de volutes feuillagées, surmonté de lambrequins galonnés couronnés de feuillage comme la partie inférieure.

Début de l’époque Louis XV.

Hauteur : 102 cm – Diamètre : 94 cm

Ce travail remarquable de ferronnerie et tôle découpée témoigne de la virtuosité des maîtres serruriers au milieu du XVIII^e siècle. Parmi les grands centres de production, celui de Bordeaux vient à l’esprit. On retrouve des décors similaires notamment l’imposte du couvent de La Réole en Gironde. Cette inspiration vient de Nancy par l’intermédiaire de Jean LAMOUR, auteur des grilles de la place Stanislas.

Ce lustre pourrait être une exécution d’un habile artisan dans l’entourage de Blaise CHARLUT dont le travail s’inspirait de celui de Jean LAMOUR.

Bibliographie : L’art du fer forgé en pays bordelais de Louis XIV à la Révolution, Marie-France Lacoue-Labarthe.

CHINE

Paire de statuettes d’oiseaux reposant sur des troncs d’arbres, décor émaillé à fond bleu turquoise en relief. Monture rocaille en bronze ciselé et doré.

XIX^e siècle.

Hauteur : 20 cm – Largeur : 19,5 cm – Profondeur : 15 cm

Provenance : collection Edouard COCHET

Très petite commode en placage de palissandre dans des encadrements, la façade ondulante. Elle présente trois rangs de tiroirs entrecoupés de traverses foncées de filet de laiton comme sur les angles arrondis. Côtés droits, cul-de-lampe sinueux. Ornementation de bronze doré, plateau de marbre grenat (réparé).

Estampille de G. SCHWINGKENS.

Epoque Louis XV (boutons rapportés).

Hauteur : 83 cm – Largeur : 70 cm – Profondeur : 53 cm

Guillaume SCHWINGKENS, reçu Maître vers 1725

Grand fauteuil à dossier plat en bois sculpté laqué gris. Le dossier orné d’une large coquille. Décor d’agrafes, feuillages, enroulements, fleurons et rosaces. Les traverses sculptées de même sur fond de quadrillage sur les trois faces. Supports d’accotoirs sinueux. Les attaches du dossier ornées de rosaces. Piétement cambré sculpté de rubans simulés et feuilles d’acanthe, coquilles et enroulements.

Début de l’époque Louis XV (restaurations, probablement la traverse arrière refaite).

Hauteur : 99 cm – Largeur : 65 cm – Profondeur : 52 cm

Paire d’appliques en bronze ciselé et doré, une tête de mascaron appliquée dans un cercle bordé d’oves surmontée de trois bras de lumière.

Style Louis XIV, fin du XIX^e siècle d’après un modèle d’André Charles Boulle.

Hauteur : 23 cm – Largeur : 41 cm – Profondeur : 29 cm

Fauteuil en bois sculpté mouluré relaqué vert et or à décor d’agrafes et coquilles. Accotoirs mouvementés. Pieds cambrés. Fond de canne.

Epoque Louis XV (piqûres, équerres).

Hauteur : 97 cm – Largeur : 63 cm – Profondeur : 47 cm

Bougeoir à main en laque corail.

XVIII^e siècle (restauré, manque les fleurettes de porcelaine).

Hauteur : 4,5 cm – Largeur : 17,5 cm

Ecran de foyer en bois laqué à l’imitation du bois, mouluré, nervuré et sculpté de coquilles. Les montants sinueux. Piétement à enroulements asymétriques. 

Attribué à Michel GOURDIN.

Epoque Louis XV (accidents, un pied restauré). 

Hauteur : 108 cm – Largeur : 76 cm – Profondeur : 39 cm 

Coffret à bijoux en buis et placage de palissandre à décor vernis Martin or.

Epoque Louis XV. (éclats)

Hauteur : 14,5 cm – Largeur : 29,5 cm – Profondeur : 23 cm

Provenance : collection Edouard COCHET

Lustre à trois bras de lumière, le fût formé d’un œuf d’autruche, les bras de lumière simulant une passementerie en céramique et orné de boule d’ambre. 

Travail de la Maison JANSEN. 

Hauteur : 52 cm – Largeur : 31 cm 

Deux plaques de bourse en émail polychrome représentant des personnages. 

Attribuées au dernier des LAUDIN, Nicolas le Jeune (1689-1749) ?.

8,7 x 6,2 cm

Plaque de forme ovale en émail polychrome Vierge à l’Enfant.

Vers 1700. 

Dans un cadre en alliage d’argent étranger postérieur (éclats et manques). 

22 x 19 cm

Poids de la monture : 176,44 g