Exceptionnelle chaise en bois sculpté et doré de branchages fleuris, garniture à châssis. La ceinture arrondie ornée d’entrelacs, perles, rubans tors et feuilles de lauriers. Pieds fuselés feuillagés à cannelures torses. Le modèle de cette chaise en noyer peint et doré fut exécutée par Louis Delanois. Porte sur la ceinture l’inscription à la mine de plomb «Mr le Baron G de Rothschild» et la marque en rouge des inventaires Rothschild. XIXe siècle. Hauteur: 68,5 cm – largeur: 58 cm – profondeur: 51 cm Cette chaise à châssis, est ornée de motifs sculptés dorés sur le dossier, branches de lierre et de laurier entrelacées autour d’une baguette supportant des fleurons d’acanthe; à la ceinture, entrelacs bordés de perles et enfermant des rosaces. Les pieds droits sont ornés de cannelures torses. Cette chaise est semblable à une chaise de Delanois appartenant, avant la dernière guerre, au Kunstgewerbemuseum de Berlin. Salverte rapproche ce meuble, qui ne porte aucune marque de provenance, des descriptions du mobilier de Louveciennes. Louis XV donne en 1769 à Madame Du Barry le château de Louveciennes dans le jardin duquel elle fait construire un pavillon par Ledoux. Parmi les travaux faits par le peintre doreur Jean-Baptiste Cagny pour Madame du Barry en 1769-1771, figure la peinture d’un mobilier destiné au «salon du Pavillon», qu’il décrit ainsi dans son mémoire: «Vint une chaise très riche de sculpture, aprété, reparé, adouci et couché de teinte de beau blanc. Le dossier orné de fleurons, branches de giroflé tournante et formant le bouquet, entrelas, perles et rosettes, les pieds à cannelures torses avec fleurons et rosette, estimé eu égard à leur richesse chacune à la somme de 140 tt» Une réplique postérieure, exécuté par Henry Jacob, reçu en 1779, fût exécuté afin de venir compléter l’ensemble de chaises que Delanois avait exécuté quelque dix ans plus tôt… (cf «L’art du siège au XVIIIe siècle en France» par Bill G.B Pallot pages 214 et 215). Bibliographie: «Louis XV, un moment de perfection de l’Art Français» Hotel de la Monnaie, Paris, 1974. Pages 308. La chaise exposée lors de cette exposition était reproduite sous le numéro 403 de l’ouvrage et accompagnée d’une réplique dite postérieure qui pourrait être notre chaise.

Commode ouvrant par deux tiroirs sans traverse à décor d’une marqueterie de personnages et ruines, les angles à ressauts marquetés de cannelures simulées. Pieds cambrés. Plateau de marbre brèche d’Alep. Attribuée à Jean CAUMONT. Epoque Transition Louis XV-Louis XVI. Hauteur: 83 cm – Largeur: 72 cm – Profondeur: 62 cm environ Jean CAUMONT, reçu Maître en 1774. Ses marqueteries très décoratives mais d’exécution assez frustres, figurent sur des commodes essentiellement d’époque transition Louis XV-Louis XVI. Les angles sont ornés de fausses cannelures marquetées qui sont une de ses caractéristiques, accompagné de motifs d’architecture

Très rare escabeau de lit en bois relaqué gris, la partie supérieure arrondie et incurvée. A deux marches, il repose sur des pieds gaines tronconiques à cannelures. Epoque Louis XVI Hauteur: 47 cm – largeur: 52,5 cm – profondeur: 42 cm

Paire d’encoignures en bois relaqué camomille et vernis ouvrant par une porte galbée en façade. Décor de scènes chinoises. Ornementation de bronzes dorés. Plateau de marbre griotte. Pour le meuble, époque Louis XV (quelques bronzes rapportés). Hauteur: 89 cm – Largeur: 52 cm – profondeur: 38 cm

Fauteuil en bois naturel mouluré et sculpté de fleurettes, accotoirs sinueux, pieds cambrés. Fond de canne. Travail provincial d’époque Louis XV (pieds rehaussés). Hauteur: 96 cm – Longueur: 61 cm – Profondeur: 52 cm (*)

Paire de bougeoirs en tôle peinte et bronze ciselé doré, formés de cariatides. Fût tronconique, base carrée à contresocle. L’ensemble appliqué de cygnes. Travail probablement russe du XIXe siècle (montés à l’électricité). Hauteur: 35,5 cm (*)

Paire de fauteuils en bois mouluré laqué gris à dossier carré, les supports d’accotoirs à cannelures torses, et feuilles d’acanthe, dés de raccordement à rosaces, pieds fuselés à cannelures. Attribués à Jean Baptiste Boulard, reçu maître en 1754. Epoque Louis XVI. Hauteur: 92 cm – Longueur: 62 cm – Profondeur: 54 cm (**)

Fauteuil à dossier arrondi ajouré d’une gerbe en bois laqué gris, l’assise ovale détachée du dossier par une bobine, les ceintures évidées supports d’accotoirs arcés. Pieds fuselés à cannelures. Att. à J. B. SENE. Non signé. Epoque Louis XVI. Hauteur: 90 cm Largeur: 53 cm Profondeur: 46 cm La ceinture évidée nous fait bien évidemment penser aux ouvrages de qualité réalisés par J. B. SENE. Les accotoirs de même typologie se retrouvent sur des sièges d’acajou livrés par J. B. SENE.

Table à écrire en acajou massif. La ceinture unie à angles vifs, comporte deux tiroirs latéraux, l’un d’eux à casiers. Galerie d’acajou mouluré sur trois côtés. Pieds fuselés à bagues et sabots de bronze doré. Estampille de A. WEISWEILER, époque Louis XVI (l’un des tiroirs sans casiers). Hauteur: 73 cm – largeur: 95 cm – profondeur: 53 cm Adam WEISWEILER reçu Maître en 1778. On retrouve à la fin de l’Ancien Régime des tables plus ou moins ouvragées du modèle de la nôtre. Il y a lieu de citer celle du cabinet intérieur de Madame Elizabeth, livré par Beneman.

Petit bureau plat en acajou et placage d’acajou toutes faces, présentant d’un côté trois tiroirs, de l’autre les simulant. Pieds fuselés à cannelures rudentées. Ornementation de bronze ciselé. Plateau bordé d’une lingotière de bronze uni. Bagues, entrées de serrures et sabots de bronzes ciselés. Estampille de C. GENDRE et JME, C. GENDRE reçu Maître en 1786. Epoque Louis XVI (petits accidents). Hauteur: 73 cm – Longueur: 128,5 cm – Profondeur: 63 cm Plateau garni d’un cuir doré au petit fer. (**)

Paire d’appliques en bronze patiné et doré aux Amours ailés. Ils retiennent une corbeille d’où surgissent trois bras de lumière à enroulements, au centre un quatrième. Attribuées à Antoine RAVRIO. Hauteur: 52 cm – Longueur: 22 cm – Profondeur: 20 cm Bibliographie: Pour des modèles similaires voir Ottomeyer et Roschell Vergoldete Bronzen page 356. Antoine RAVRIO (1759 – 1814) Célèbre fabricant de bronze d’art fut reçu Maître fondeur en 1777 et s’installa à son compte en 1790. Il dirigea un établissement important sous l’Empire en fournissant les palais impériaux.

Paire de colonnes tronquées en bois laqué gris, le fût à cannelures reposant sur une base carrée à larges moulures. Fin du XVIIIe siècle, début du XIXe siècle. Hauteur: 118 cm -Longueur: 61 cm -Diamètre: 45 cm

Superbe suite de quatre appliques en bronze ciselé et doré à décor de Victoires ailées tenant dans chaque main des palmes surmontant une sphère. Elles présentent 5 bras de lumière à enroulements ciselé de palmettes et têtes de Bacchus. L?ensemble repose sur une console supportée par une tête de mascaron. Début du XIXème siècle. Hauteur: 45,5 cm Des modèles de consoles similaires et ornements décoratifs identiques sont conservés au château de WILHELMSHÖHE à Kassel en Allemagne et avaient été livré entre 1808 et 1813 pour Jérôme roi de Westphalie. Voir VERGOLDETE BROZEN par le Pr. OTTENMEYER.

Paire de fauteuils à dossier plat de forme carrée mouluré, les supports d’accotoirs en balustres sculptés de feuilles d’acanthe. Les pieds antérieurs balustre et postérieurs en sabre. Epoque Empire. Attribués à Jacob DESMALTER provenant du Palais de Fontainebleau. Hauteur: 93,5 cm – Largeur – 60 cm – Profondeur: 52 cm Provenance: Château de Fontainebleau dont ils portent les numéros d’inventaires et marques d’inventaires sous la Restauration (accidents). On retrouve des sièges de modèles similaires au château de Compiègne livrés en 1802 par Jacob Desmalter pour le salon du déjeuner.

Quatre chaises au modèle des fauteuils (accidents, l’une très accidentée). Epoque Empire. Attribuées à Jacob DESMALTER provenant du Palais de Fontainebleau. Hauteur: 92 cm – Largeur: 49 cm – Profondeur: 42,5 cm

Tapis KILIM à fond noir, décor polychrome d?animaux et volatiles et d?un turc retenant son cheval. (usures) XIXe siècle. 180 x 375 cm

Verrou en fer forgé. Modèle cylindrique à bague médiane, coulissant dans trois anneaux cordés montés sur une platine à rives chantournées. Angleterre XVIIIe siècle L: 14,5 cm

Sept loquets de châssis ou volets intérieurs dont quatre modèles à ressort. XVIe-XVIIe et XVIIIe siècle

Huit targettes à platine de forme oblongue ou en fer repoussé et gravé. France XVIe et XVIIe siècle L: 11 à 17,6 cm

Six targettes à platine ajourée prolongée par un fleuron dont une paire. France XVIIIe siècle L: 14,3 à 19,3 cm