Jatte en argent uni de forme carrée à contours bordés de filets. Gravée d’un monogrammée G B sous la bordure et du poids en ancienne mesure «2M 4O 4G». Maître orfèvre Joseph II Dargent, reçu en 1754. Dijon, 1759. Côté: 24 cm – Poids: 595 g

Huilier-vinaigrier en argent. Le bassin gondole de forme ovale pose sur quatre pieds à attaches feuillagées. Les supports de flacon à décor ajouré, de branche d’olivier pour l’un et de pampres de vigne pour l’autre comme les supports de bouchons, sont maintenus par des baïonnettes. Porte un monogramme gravé encadré de deux palmes d’époque postérieure. Maître orfèvre Jacques VIII Hanappier, reçu en 1733. Orléans, 1756-1758 pour les supports et 1758- 1760 pour le bassin. Longueur: 24,5 cm – Poids: 955 g

Aiguière et bassin avec une mentonnière mobile en argent. Le bassin de forme ovale à contours bordé de filets. L’aiguière pose sur un piédouche uni. Elle est agrémentée dans le tiers supérieur de filets. Le couvercle à charnière se termine par une petite graine dont la terrasse est faite de godrons tournants. Anse à enroulements godronnés. Gravés d’armoiries surmontées d’une couronne comtale. Maître orfèvre Paul Albar, reçu en 1749. Perpignan, 1758-1759 pour l’aiguière et 1764-1766 pour le bassin et la mentonnière. Longueur du bassin: 35,5 cm – Hauteur de l’aiguière: 21,5 cm

Coffret en écaille, incrusté d’argent. De forme rectangulaire, les angles à pans sont incurvés et prolongés par des pieds à enroulements. Le couvercle à double charnière et les côtés sont incrustés d’un décor symétrique composé d’enroulements feuillagés avec des singes, des écureuils, des chiens, des dragons, des escargots, des oiseaux, des chasseurs et des amours musiciens. Le couvercle est agrémenté d’un décor de nacre représentant des fleurs et dans la partie centrale un visage (restaurations d’usage). Le décor est influencé par des dessins de Jean I Berain 1637-1711. France, fin du XVIIe ou début du XVIIIe siècle. Longueur: 11,6 cm – Largeur: 8 cm – Hauteur: 5,6 cm

Boîte à musique en or partiellement émaillé et une clé. De forme rectangulaire avec un guillochage agrémenté de feuilles. Les encadrements sont composés de fleurs à quatre pétales en alternance avec des losanges à quarte feuilles et des enroulements feuillagés. Dans la partie centrale figure un grand vase couvert. Très léger petit manques d’émail dans les angles. Orfèvre ICI couronné dans un losange. (Non identifié). Suisse 1798-1809 Hauteur: 2 cm – Longueur: 8,5 cm – Largeur: 5cm – Poids brut: 216 g

Bonbonnière en ors de trois couleurs. De forme ronde avec des bordures composées d’enroulements tressés de cordon et de perles encadrant un guillochage fleuri. La partie centrale du couvercle mobile représente une scène avec un ballon et un pécheur dans sa barque dans un paysage boisé. Maître orfèvre Nicolas Marguerite reçu en 1763. Paris 1783-1784 Diamètre: 7,4 cm – Poids: 122 g.Boîte historique représentant l’ascension de Blanchard en 1783 qui se termina dans un étang ou il fut sauvé par un pécheur

Souvenir de la journée du 10 Août 1792 Pantoufle de soie de la Reine Marie-Antoinette et reliques du Roi Louis XVI. Un fragment de gant dans un étui de soie verte et un étui cylindrique en bois de rose massif cerclé d’un anneau d’argent gravé de l’inscription «11 Août 1792, Louis 16 Captif congédiant d’Aubier, la Reine lui donna ce souvenir». Reposent sur un socle de velours bleu, portant la date du 11 Août 1792, protégés par un globe en verre (déchirures, usures). Longueur de la pantoufle: 24 cm Dimensions avec le globe: Hauteur: 27 cm – Longueur: 33,5 cm – Largeur: 14 cm. Dimensions du fragment de gant: 6 x 5,5 cm Dimensions de l’étui: Hauteur: 73 cm – Diamètre: 3,2 cm.Une page d’Histoire de France, 10 Août 1792. Cette pantoufle et ces reliques de leurs Majestés la Reine Marie-Antoinette et Louis XVI traduisent à elles seules le symbole touchant du dévouement, de la fidélité et de la vaillance. En effet, celles-ci furent données au Baron Emmanuel d’Aubier, fidèle parmi les fidèles du couple royal, à l’issu de la fameuse nuit du 10 Août 1792. Cette nuit-là, poussés par les émeutiers et escortés entre autres du Baron d’Aubier à la triste lueur de quelques chandelles enfoncées dans les canons de fusils, Louis XVI, et la Reine Marie-Antoinette furent conduits des Tuileries aux Feuillants. Dans la précipitation, la Reine rompit son soulier. Le lendemain, le Baron d’Aubier exposa à la Reine son désir de posséder le soulier brisé, ce qu’elle accepta aussitôt. Louis XVI, de son côté, tint à laisser un souvenir aux gentilshommes qui l’avaient accompagné. Etant dans le dénuement le plus complet, il déchira ses gants et en distribua les fragments. Le Baron d’Aubier en eut un. Quelques jours plus tard, le Roi fit rendre au baron les pièces d’or qu’il avait prêtées à la Reine le lendemain de cette célèbre nuit. Elles lui furent remises discrètement, dans un étui. Ces trois reliques furent donc conservées par le Baron et ses descendants et furent offertes en cadeau de mariage aux parents de nos vendeurs. Elles constituent aujourd’hui un témoignage exceptionnel d’une journée historique, charnière dans l’histoire de France, qui scellat le sort des souverains. Bibliographie: Récit de l’Abbé Régis Crègut, «Le soulier de Marie-Antoinette», Clermont- Ferrand, Imprimerie Louis Bellet, 1912

Médaille de Palloy en plomb. «Siège de la Bastille». Souvenir révolutionnaire, probablement fabriqué avec le métal de la Bastille. Diamètre: 8 cm Dans un cadre en bois.Pierre-François Palloy (1755-1835), dit «le Patriote Palloy», était un maître- maçon et entrepreneur de travaux publics. Bien qu’il n’eut aucun mandat par l’assemblée des électeurs de Paris de démolir la Bastille après sa prise le 14 juillet 1789, il mit une équipe de huit cents ouvriers au travail dès le lendemain. Il fit également frapper des clefs à partir des chaînes en fer du pont-levis de la forteresse ainsi que de nombreux objets de pacotille (bijoux, tabatières, cartes à jouer) et de médailles commémoratives des grands événements de la Révolution, à commencer par celle de la prise de la Bastille, nommée aussi médaille Palloy, comme celle que nous présentons aujourd’hui

Croix en jaspe dans une monture d’argent filigrané, appliqué de rayons et de volutes de vermeil. Le Christ, l’inscription INRI et la vanité en corail rouge finement sculpté, le corps du Christ laisse apparaître la musculation, la couronne d’épine ajourée. Trapani Sicile. Fin XVIIe, début XVIIIe siècle Hauteur: 39 cm – Largeur: 27 cm

Vanité en ivoire à patine translucide. On notera l’extrême précision du traitement du crâne, des coutures en os. Celui-ci exceptionnel par sa taille peut-être, un des plus grands connus, est muni d’une mâchoire inférieure. Fin du XVIIIe siècle ou antérieur. Hauteur: 18,5 cm Repose sur un socle en placage d’ébène et d’ivoire finement gravé de lauriers et sur chacune des faces dans leur médaillon, une fleur de lys. Epoque Restauration. Hauteur: 34 cm.Les memento mori suscitent fascination et terreur. C’est dans l’Antiquité que le concept de memento mori trouve sa source. «Rappelle-toi que tu es mortel». Tertullien décrit dans l’Apologeticus les généraux romains victorieux suivis d’esclaves répétant «respice postte hominem te esse memento!». Ce thème perdure au Moyen Âge et atteindra son apogée à la Renaissance. Cette traditionnelle représentation de la mort se poursuit au XVIIIe siècle notamment en Europe du Nord, on trouve soit des crânes, des sabliers et des fleurs fanées voire même des squelettes en décomposition. La réforme n’est pas étrangère à ces représentations rappelant à tout chrétien qu’il devrait réfléchir sur la vanité et le caractère éphémère des plaisirs terrestres, d’où la nécessité de se concentrer sur sa vie de l’au-delà. D’où la diffusion de ces statuettes et leur possession, les crânes en ivoire donnent à ceux qui les regardent la conscience de leur mortalité et les amènent à réfléchir à l’universalité de la mort. Ce thème fut illustré dès 1493 par M.WOLGEMUT dans «La danse macabre»

Buste reliquaire en bois polychrome représentant un saint personnage. Il repose sur une base de forme rectangulaire à décor d’une inscription latine. Espagne? XVIIIe siècle (manques). Hauteur: 53 cm – Longueur: 42 cm – Profondeur: 26 cm

Elément central d’un autel baroque en bois et stuc doré à décor d’une nef centrale encadrée de deux colonnes torsadées de part et d’autre, surmonté par le Saint Père les bras ouverts. Espagne, XVIIe siècle (manques, accidents). Hauteur: 85 cm – Longueur: 50 cm – Profondeur: 15 cm

Statuette en ivoire représentant Saint-Louis en pied. Style du XIVe siècle (manques). Hauteur: 17,5 cm

Deux statuettes en bois polychrome et partiellement doré représentant deux moines. Chacun tenant une vanité. Italie, XVIIIe siècle (manque une main, accidents et manques). Hauteurs: 19,5 et 17,5 cm

Buste d’évêque coiffé de sa mitre en bois sculpté polychrome et partiellement doré. XVIIIe siècle (piqûres et manques). Hauteur: 23 cm – Largeur: 20 cm

Statuette d’Adam debout les bras ouverts en bois polychrome. Espagne XVIIIe siècle (manques, restaurations aux doigts). Hauteur: 30 cm – Largeur: 19 cm

Bougeoir liturgique en argent. Le manche à contours symétriques est gravé de fleurs et de feuilles. Le plateau, de forme ronde, est bordé de feuillages en rappel à la base du binet et en bordure de la bobèche. Le binet est décoré de godrons. Sans poinçons d’origine. Probablement Amérique du Sud ou Espagne, XIXe siècle. Longueur: 39 cm – Poids: 556 g

Amphore à figures noires peinte sur une face d’Héraklès allongé, entouré d’Athéna et d’Hermès. L’autre face est peinte de Dionysos sur sa mule entre deux satyres. Terre cuite vernissée noir et rehauts de peinture rouge (cassures et restaurations). Attique, fin du VIe siècle av. J.-C. Hauteur: 47 cm.Provenance: Acquise entre 1900 et 1920, puis restée dans la descendance familiale

Hydrie à figures noires peinte de deux hommes sur un char tiré par un bige, en présence d’un guerrier. À la base, frise de cinq animaux passant, et au sommet, Néreus (?) en présence de quatre hommes. Terre cuite vernissée noir et rehauts de peinture blanche et rouge (cassures et restaurations). Attique, fin du VIe siècle av. J.-C. Hauteur: 38 cm. Provenance: Acquise entre 1900 et 1920, puis restée dans la descendance familiale

Groupe en marbre blanc représentant deux Bacchus enivrant un bouc. Repose sur une terrasse ovale. Ier moitié du XIXe siècle. Hauteur: 50 cm – Longueur: 50 cm.Profondeur: 35 cm