CHINE

Paire de grandes statuettes à décor polychrome et or des émaux de la Famille verte représentant deux femmes debout tenant des vases dans leurs bras et habillées de robes ornées de fleurs et de motifs de rosaces en rouge de fer. L’arrière de leur costume est orné de fonds de croisillons fleuris roses et le bas de leur robe de fond bleus décorés de motifs mauves. Elles sont coiffées de chignons à fond noir.

Début du XVIII^e siècle, époque Kang Hi (légères restaurations aux doigts et au bas d’un visage, éclats aux vases).

Hauteur : 41,5 cm

Provenance : 

Galerie Nicolier.

Jean-Baptiste GREUZE (1725-1805), attribué à 

Les écosseuses de pois

Toile.

64 x 80 cm

Au revers, sur le cadre, une étiquette de l’exposition Femmes d’hier et d’aujourd’hui, Paris, musée Galliera, 1960.

Provenance : 

Collection Jean-Pierre Kolly ; sa vente, Paris (Hayot de Longpré), 9 juillet 1779, lot 2 (pendant du lot 3).

Collection Nicolas Beaujon ; sa vente, Paris (Girardin, Boileau et Mesnard), 25 avril au 4 mai 1787, lot 257 (pendant du lot 258).

Collection Auguste-Gabriel Godefroy ; sa vente, Paris (Boileau), 2 avril 1794, lot 22 (probablement).

Collection Lebas-Courmont ; sa vente, Paris, 5 décembre 1795, lot 16a (probablement).

œuvres en rapport : 

Gravé par Jacques-Philippe Le Bas, Les écosseuses de poix, dédiée à Monsieur Jean Pierre Kolly, datée 1760.

Les écosseuses de pois, toile, 64 x 80 cm (collection Gutzwiller) : il pourrait s’agir d’une seconde version de notre composition.

Bibliographie :

Camille Mauclair et Charles Masson, Jean-Baptiste Greuze, catalogue raisonné de l’œuvre peint et dessiné, L’édition d’art, Paris, 1905, p.11, n°134.

Exposition : 

Femmes d’hier et d’aujourd’hui, Paris, musée Galliera, 14-30 octobre 1960, n°70, J-B. Greuze, Les ménagères attentives, collection J. Mignot.

Une photographie conservée à la Documentation des peintures du musée du Louvre pourrait être le témoignage d’une autre version de ce tableau, alors dans la collection Gutzwiller [provenance : vente anonyme, Berlin (Rudolph Lepke), 6 et 7 mars 1928, lot 84, repr. pl.32]. Cette autre version présente d’infimes variantes, notamment dans les détails des accents lumineux, du mur dans le fond et des planches du tonneau. De plus, l’absence de la pierre (?) qui sert de support à la jeune fille agenouillée à droite, présente dans notre tableau et dans la gravure de Lebas de 1760, laisse penser que notre tableau serait une première version. On remarque également des repentirs dans le dos dans la jeune femme de gauche ainsi que dans le panier du vieil homme.

Selon Mauclair et Masson (op.cit., p. 11), «  Il existait chez le Dr Boulanger à Calais une esquisse de cette composition provenant du cabinet de M. Blanquart de Sept-Fontaines qui l’avait achetée à la fille de Greuze ; par la suite, cette esquisse appartint à M. Hédouin, de Valenciennes ; elle passait, en décembre 1866, à sa vente où, avec La Lecture de la Bible, elle fut vendue en 580 francs. »

Le pendant de notre tableau (Mauclair et Masson, op. cit., p. 16, n°211) figurait dans la vente après le décès de Vincent Donjeux (rue de Cléry, Paris (Lebrun), 29 avril 1793, lot 365, 355 livres à Ségur).

Jean PILLEMENT (Lyon, 1728-Lyon, 1808)

Paysages lacustres animés 

Paire de toiles, signées en bas à gauche et datées 1788 (?) (restaurations).

20,5 x 29,5 cm

Cadre ancien.

Attribué à Pierre Antoine DEMACHY (1723-1807)

Abreuvoir près d’un palais en ruines 

Panneau.

Porte une signature en bas à droite.

11,5 x 14,7 cm

Cadre XVIII^e siècle.

Dans le goût de Carel de MOOR

Portrait d’homme et son page près d’une balustrade sur laquelle est posée une corbeille de fruits 

Panneau.

23 x 18 cm

Cadre XVIII^e siècle.

Ecole flamande du XVII^e siècle 

Vierge à l’Enfant aux cerises 

Cuivre.

26,5 x 20,8 cm

Cadre ancien à colonnes détachées (rapportées) à applications de marbre.

Travail italien du XVI^e siècle.

Ecole flamande vers 1570, atelier de Thomas Adriaen KEY

Portrait de Marguerite de Parme 

Panneau de chêne.

20 x 14,7 cm

Restaurations anciennes.

Cadre en bois noirci à applications d’argent de style Renaissance.

Princesse de la maison des Habsbourg, et fille de l’empereur Charles Quint, Marguerite de Parme épousa en secondes noces Octave Farnèse, duc de Parme. Elle fut gouvernante générale des Pays-Bas de 1559 à 1567, et s’efforça d’apaiser le mécontentement croissant suscité par la domination espagnole. Elle se retira en Italie à partir de 1583, après avoir abandonné son pouvoir aux mains du duc d’Albe. 

Nous pouvons rapprocher notre tableau du portrait de Marguerite de Parme réalisé par Antonio Moro et conservé à la Gemäldegalerie de Berlin (toile, 106 x 75,5 cm ; inv. 585 B) ; une autre version est conservée au Kunsthistoriches Muséeum de Vienne, panneau, 44 x 34,5 cm (inv. / cat n° 768) ; une autre (panneau 43 x 35 cm) est conservée à Delft, Stedelijk Museum het Prinsenhof ; une autre de forme ronde (diamètre : 11 cm) est passée en vente à Paris, Mes Audap et Mirabaud, le 21 novembre 2014. Une autre enfin est conservée au Musée Jacquemart André à Paris.

Ecole anversoise vers 1520, entourage de Pieter COECKE Van ALOST

Adoration des Mages

Panneau de tryptique.

Balthazar sur le volet intérieur gauche, saint Joseph sur le volet droit.

49 x 33 cm

Restaurations anciennes.

Paire de plaques en émail peint en grisaille avec rehauts d’or représentant, sur l’une, le Sacrifice d’Abraham et, sur l’autre, Lot et ses filles ; inscriptions sur la seconde : I.L., 1690 et GEN . I9 I ; contres-émaux violacé et bleu.

Dans le style de Limoges du XVII^e siècle (accidents et manques en bordures).

Hauteur : 11,5 cm – Largeur : 15,4 cm

IL était le monogramme utilisé par Jacques Laudin.

Petite coupe à larges cupules en émail peint polychrome avec fond en grisaille à décor d’une bacchante tenant une coupe dans une main et une grappe de raisin dans l’autre ; revers représentant une maison.

XIX^e siècle, dans le style de Limoges du XVII^e siècle. 

Hauteur : 4,5 cm – Diamètre : 14,3 cm

Petite coupe à larges côtes en émail peint polychrome à fond en grisaille à décor de l’Amour chevauchant un lion, inscription Omnia uincit amor, (l’Amour triomphe de tout), monogramme I.L. ; revers orné d’un hameau.

Limoges, Jacques I LAUDIN, milieu du XVIIe siècle (manque une anse).

Hauteur : 4 cm – Diamètre : 14,2 cm

Plaque en émail peint en grisaille avec rehauts d’or représentant saint Bernard et le Miracle de la lactation, inscription MONSTRA TE ESSE MAtrem (Montre toi comme Mère); contre-émail saumoné.

Limoges, seconde moitié du XVII^e siècle (infimes éclats à la partie supérieure).

Hauteur : 9,6 cm – Largeur : 7,1 cm

Deux plaques rectangulaires d’une même suite en émail peint polychrome avec rehauts d’or représentant L’Essorillage de Malchus et Jésus devant Pilate avec inscription PILATO ; contres-émaux saumonés.

Limoges, milieu du XVI^e siècle (accidents et restaurations notamment aux angles supérieurs).

Anciennes étiquettes au revers de l’exposition de 1857.

Hauteur : 17,9 cm – Largeur : 14,6 cm

Provenance : 

Ancienne collection de Hugh Cholmondeley, 2^ème baron Delamere (1811-1887).

Acquises auprès de la galerie BRESSET.

Exposition :

Manchester 1857, Art Treasures of the United Kingdom, Museum of Art.

Plaque en émail peint polychrome avec rehauts d’or représentant la Déploration sur le Christ mort au pied de la Croix avec la Vierge encadrée de saint Jean et de Marie-Madeleine ; contre-émail saumoné.

Limoges, troisième quart du XVI^e siècle (revernie, restaurations anciennes).

Hauteur : 17,4 cm – Largeur : 13,4 cm

Dans un cadre en laiton.

Plaque en émail peint polychrome représentant la Mise au tombeau ; contre-émail saumoné. Limoges, milieu du XVI^e siècle (restaurations aux angles).

Hauteur : 14,5 cm – Largeur : 11,2 cm

Plaque en émail peint polychrome représentant la Cène. Contre-émail saumoné.

Limoges, milieu du XVI^e siècle (restaurations aux angles).

Hauteur : 14,5 cm – Largeur : 11,2 cm

Grande plaque en émail peint polychrome avec rehauts d’or représentant la Pentecôte ; inscription à la partie inférieure SVSANNE .COVRT . F. ; contre-émail en fondant. Belle composition avec, au centre, la Vierge surmontée de la Colombe du Saint-Esprit planant dans un halo rayonnant et entourée des apôtres disposés en arcs de cercle sur fond architecturé avec arcatures. Ancienne étiquette de prêt au revers.

Limoges, Suzanne COURT, vers 1600 (petites restaurations notamment aux angles).

Dans un cadre en laiton mouluré et doré.

Hauteur : 25,5 cm – Largeur : 20 cm

Rare plaque de belle dimension signée de Suzanne de Court, essentiellement connue pour des pièces de forme, plats, aiguières ou assiettes.

Bibliographie :

Sophie Baratte, Les émaux peints de Limoges au Louvre, pages 370 et suivantes.

Acquise auprès de la galerie Bresset, VIII^e Biennale des Antiquaires.

Petite coupe munie de deux anses en émail peint polychrome avec rehauts d’or avec fond figurant saint Léonard, inscription S.LEONARDE ; il tient à la main une entrave vers la gauche, revers à décor d’un hameau dans un décor floral sur fond noir et polychrome de paillons.

Limoges, monogrammé IL pour Jacques I LAUDIN, milieu du XVII^e siècle (manque une anse, quelques restaurations).

Diamètre : 13 cm – Hauteur : 3,5 cm

Table cabaret en noyer, ouvrant à un tiroir en ceinture, pieds tournés en balustre réunis par une entretoise chantournée en X avec vase, pieds en boule aplatie.

Epoque Louis XIV. 

Hauteur : 67 cm – Largeur : 43 cm – Longueur : 66 cm

Provenance : 

Acquis auprès de la galerie Boccador.

Paire de chaises à bras dites aux poupées en noyer entièrement tourné en torsades, accotoirs reposant sur des bustes féminins.

Première moitié du XVII^e siècle (raves restaurées ou rapportées).

Hauteur 87 cm – Largeur : 56 cm – Profondeur : 44 cm