Paire de flambeaux en bronze doré, le fût à pans orné de quatre bustes de vieillards surmontés d’une balustre supportant le binet de forme médicis et décor de quadrillage, la base ronde ornée de têtes de mascarons en rondebosse ou gravés, repose sur une base circulaire à décor de réserves.

Ancien travail de style Louis XIV (percés pour l’électricité).

Hauteur : 30 cm – Diamètre : 17 cm

Deux modèles identiques, mais en argent, figuraient dans la collection Jourdan Barry par l’orfèvre GOUEL, Paris 1716. D’autres flambeaux en bronze avec de grandes similitudes mais des agrafes feuillagées suplémentaires sur la base firent partie des collection du Baron de Rédé et de Monsieur de Givenchy.

Rare serrure de sûreté en acier découpé et sa clef, la platine ajourée de motifs rocaille.

XVIII^e siècle. Probablement travail de maîtrise.

Hauteur : 12 cm – Longueur : 15 cm

Plaque de cheminée en fonte à décor de Chinois.

XVIII^e siècle. 

90 x 103 cm

(pourront être divisés)

Deux paires de fauteuils à coiffer en bois naturel laqué capucin, le dossier incurvé, les accotoirs mouvementés et en léger coup de fouet. Les ceintures sinueuses moulurées et sculptées de bouquets fleuris, les ceintures sculptées de grenade à encadrement de volutes. Pieds cambrés à enroulements. Fond de canne.

Pour une paire estampillée de I GOURDIN.

Pour une autre paire l’un estampillé de J. AVISSE.

Epoque Louis XV.  (très petits accidents ou restaurations)

Hauteur : 79 cm – Largeur : 63 cm – Profondeur : 45 cm

Jean Gourdin dit Père Gourdin (1690-1764)

Jean AVISSE, reçu Maître en 1745.

Ce modèle de sièges extrêmement rares prenait place dans les cabinets intérieurs attenant aux appartements privés. La traverse concave du dossier permettait ainsi au péruquier de procéder à la mise en place de la coiffure.

Très peu d’exemplaires nous sont parvenus, les quelques subsistants faisant partie des collections publiques.

Lustre à cage à neuf bras de lumière en bronze verrni et orné de pendeloques, rosaces, perles facetées en cristal certaines améthystées. Le fût se terminant par une sphère. Modifications et manques. (Electrifié, présence de déflecteur orné de perles de verre) Hauteur : environ 90 cm – Largeur : environ 75 cm

Paire d’appliques à trois lumières en bronze doré ciselé à décor de feuilles d’acanthe et d’enroulements.

D’après un modèle d’André Charles BOULLE.

Style Louis XIV.

Hauteur : 57 cm – Largeur : 47 cm

Exceptionnelle paire de tapisseries.

Les Dompteurs et L’Offrande à Bacchus

Faisant partie de la célèbre tenture dite des Grotesques à fond jaune et à l’encadrement dit à fond aurore ou blanc.

Manufacture Royale de Beauvais.

Carton par Jean-Baptiste MONNOYER(1634 -1699).

Fin du XVII^e siècle.

3,03 m x 2,32 m et 2,96 m x 2,49 m

A partir de 1689 à Beauvais, une tenture des Grotesques à fond jaune, comprenant six sujets et inspirée de l’ œuvre du peintre ornemaniste de Louis XIV, Jean Berain 1^er (1640-1711), fut mise sur métier. Les différents sujets qui composent la tenture sont : L’Éléphant, Les Dompteurs d’animaux, Le Dromadaire, Musiciens et danseurs, l’Offrande à Pan, l’Offrande à Bacchus. Le succès fut immense et la tenture retissée plusieurs fois jusque vers 1730. Divers modèles de bordures encadrèrent ces compositions infiniment décoratives, d’abord à motifs de chinoiseries, puis à l’imitation de cadres dans différentes versions. Tous les grands musées, français, européens et américains possèdent une ou plusieurs tapisseries de cette tenture, devenues assez rares sur le marché de l’art.

Louis XIV possédait dans ses collections une tenture de six pièces des Grotesques à fond jaune livrée au garde meuble en 1696 (avec une bordure différente) voir Vittet 2010 p. 413, nr169.

Les documentations consultées montrent, qu’à notre connaissance, aucune tapisserie n’était exactement identique, même si certaines sont proches.

La paire de tapisseries présentée est encadrée de la première bordure citée, la bordure aux chinois particulièrement séduisante.

Pour l’inspiration de Monnoyer concernant les personnages des deux tapisseries voir Bremer-David 2016 (p 25 et 26 et pp 28-35).

Les Dompteurs.

A quelques détails près, cette tapisserie est très proche de celle conservée dans les collections des Fine Art Museums of San Francisco (Bennett n°81, p.262). Le thème des Dompteurs est le plus rare des sujets de la tenture et c’était plutôt un sujet pour les tapisseries plus larges, il est donc encore plus rare dans ce format qui est son format d’origine.

Sous un lourd drapé qui nous évoque un « pavillon » héraldique, le dompteur se tient au centre, une baguette dans la main droite. Il tient en laisse l’un des trois félins. A gauche s’avance un autre dompteur.

L’Offrande à Bacchus.

Sous un léger pavillon architecturé aux fines colonnettes se tient, sur un socle de marbre, la statue du dieu, couronné de pampres, portant son thyrse, de la main droite et une grappe de raisin de la main gauche.

Derrière lui, un léopard. A gauche, un personnage joue de la flûte (?) et à droite, une gracieuse jeune femme monte les quelques marches de la terrasse en portant une corbeille de fleurs sur sa tête. Le J.P. Getty Museum de Los Angeles possède la même tapisserie un peu plus étroite, c’est-à-dire sans le ruissellement de vignes chargées de raisins noirs et blancs. Le personnage féminin de droite n’est pas dans la même position (Bremer-David 1997, pp 72 -79).

Matériaux et Etat

Finement tissée – Chaîne en laine – trame en laine et soie.

Bon état de conservation – Les couleurs sont restées vives – quelques petites et légères usures. Les tapisseries ont été nettoyées il y a quelques années et prêtes à être accrochées.

Bibliographie :

Charissa Bremer-David,1997, French Tapestries and textiles in the Jean Paul Getty Museum.

Charissa Bremer-David, 2016, Conundrum, Puzzles in the Grotesques tapestry series.

Anna Gray Bennett, 1992, Five centuries of tapestry from the Fine Arts Museums of San Francisco

pp 257-259.

Nicole de Pazzis-Chevalier, 2002, Quand Grotesque signifie fantaisie, charme et séduction.

Edith Standen, 1985, European Post medieval Tapestries in the Metropolitan Museum of Art, Vol. II, p. 441 à 458.

Jean Vittet, 2010, La Collection de tapisseries de Louis XIV.

Grande encoignure en placage de bois de rose dans des encadrements  d’amarante ouvrant par un vantail orné d’un placage en ailes de papillon. Dessus de marbre bréche rouge à bec de corbin.

Estampillée BON DURAND et JME.

Epoque Louis XV (accidents).

Hauteur : 94 cm – Largeur : 85 cm – Profondeur : 63 cm

Bon DURAND, reçu Maître en 1761.

Canapé dit lit d’ange en bois naturel mouluré et sculpté de branchages fleuris surmonté de crossettes et volutes. Repose sur huit pieds cambrés, garniture de daim.

Attribué à Nicolas Q. FOLIOT.

Epoque Louis XV.

Garnitures de daim.

Hauteur : 102 cm – Largeur : 202 cm – Profondeur : 112 cm

Nicolas-Quinibert Foliot, reçu Maître en 1729.

Lanterne de vestibule ou d’escalier en bronze ciselé et doré et sa verrine, de forme ovoïde à porte latérale, la suspension à huit lumières. Les bandeaux supérieurs comme la base ornée d’un motif ciselé de feuilles de chêne.

Style Louis XVI, d’après un modèle du début du XIX^e siècle.

Hauteur : 137,5 cm – Diamètre intérieur : 57,5 cm

Fauteuil de bureau de forme gondole en bois naturel mouluré sculpté de fleurs. Repose sur quatre pieds cambrés, fond de canne.

Estampillé P.-C. TURCOT.

Epoque Louis XV (petits accidents).

Hauteur : 87 cm – Largeur : 55 cm – Profondeur : 63 cm

Pierre-Claude TURCOT, reçu Maître en 1734.

Bureau plat en placage de bois de rose marqueté en feuilles dans un encadrement de bois de violette. Les ceintures découpées en façade, il présente trois faux tiroirs, le plateau ceint d’une astragale de bronze. Ornementation de bronze ciselé et doré (quelques bronzes rapportés).

Epoque Louis XV (usures ; insolé).

Hauteur : 77 cm – Largeur : 160 cm – Profondeur : 82 cm

Grand cartel et son cul-de-lampe en placage de bois de violette et bronzes dorés.

Le cadran signé BAREYT à BREUVANNE.

Estampille de GILLET et JME.

Epoque Louis XV.

Hauteur : 140 cm – Largeur : 57 cm – Profondeur : 28 cm

4 000 / 6 000 €

Jean GILLET, reçu Maître le 6 juillet 1737. Cet ébéniste dont on connaît peu d’ouvrage si ce n’est une commode d’après un modèle de CRESSENT.

Tapis point noué, genre de la savonnerie.

Cet important tapis dont le fond vert uni, à décor de volutes et de rinceaux fleuris stylisés polychromes, est orné d’un grand médaillon et d’un demi-médaillon ivoire orné de feuilles d’acanthe. L’ensemble de la composition est cerné d’une bordure à successions de cabochons.

Très nombreuses cassures, anciennes restaurations

Fin du XIX^e siècle.

9,30 x 3,22 m

Superbe siège à dossier plat à garniture à châssis en bois naturel mouluré et sculpté de coquilles, fleurs et motifs végétaux. Godrons, agrafes, sur fond de quadrillages. Le dossier mouvementé, les descentes d’accotoirs sinueuses et sculptées également. Les ceintures à motifs déchiquetés, pieds cambrés à enroulements.

Epoque Régence. (usures)

Hauteur : 97 cm – Largeur : 70 cm – Profondeur : 53 cm

Provenance :

Mademoiselle Remy.

De nombreux sièges ayant appartenu à Mademoiselle Remy sont référencés dans la plupart des ouvrages sur les sièges, de même qu’un certain nombre d’entre eux figurent dans des catalogues des grandes expositions et rétrospectives des années 50-60. 

Paire de colonne en granit rose d’Assouan. Elles eposent sur des contre-socle en marbre vert-de-mer à moulures.

Hauteur : 130 cm – Largeur : 39 cm

Paire de girandoles en bronze doré et cristal taillé à sept bras de lumière, ornées de pendeloques, plaquettes et rosaces, le fût sommé d’un poignard. Reposent sur une base circulaire à cannelures torses.

Style Louis XIV.

Hauteur : 87 cm

Paire de sellettes porte-girandole en bois sculpté et doré à décor d’enroulements, acanthes. Le fût à trois faces ajouré surmonté de mascarons figurant les trois ages de la vie en partie médiane une rosace, il repose sur une base tripode à tête de bélier surmontant trois pieds en volutes feuillagées.

Style Louis XIV.

Hauteur : 160,5 cm

Tapisserie de Bruges

La Rhétorique

Faisant partie d’une tenture des Arts Libéraux

D’après Cornelis SCHUT (1597-1655).

Seconde moitié du XVIIe siècle, vers 1650.

Hauteur : 3,70 m – Largeur : 3,88 m

Cette tapisserie fait partie d’une tenture de sept tapisseries évoquant chacune un des arts libéraux : la Grammaire, la Dialectique, la Rhétorique, l’Arithmétique, la Géométrie, La Musique, l’Astronomie.

Il existe plusieurs éditions de cette tenture qui jouit d’un grand prestige à l’époque. Les différentes tentures furent encadrées de trois bordures différentes. La présente bordure à décor de figures mythologiques (Neptune, Hercule, Mercure, Eros, Atlante) est la première bordure et la plus rare (Delmarcel 1994, p.73).

Au centre de la bordure supérieure, un cartouche encadré de putti espiègles nous indique le sujet :

RHETORICA DELECTAT. DOCET. ATQUE MOVET (La Rhétorique, elle plaît, elle convainc, elle émeut).

Une grande jeune femme, corsetée d’une armure, couronnée de lauriers, est assise sur un trône placé sur une estrade et tient dans sa main gauche un caducée. Elle écoute le récit d’un guerrier en armure à l’antique. Plusieurs personnages, au bas de l’estrade, tendent le regard vers le couple.

Plusieurs musés français et étrangers possèdent une ou plusieurs tapisseries de la tenture des Arts libéraux. Citons en particulier le Musée de L’Ermitage à Saint-Pétersbourg possède cinq tapisseries des Arts libéraux, dont la Rhétorique, avec une bordure identique à celle de la présente tapisserie.

Matériaux et état :

Tissée en laine et soie (chaîne en laine, trame en laine et soie), cette belle et étonnante tapisserie baroque a conservé de beaux coloris vifs mais présente quelques usures, des anciennes restaurations, une déchirure, quelques petits retissages.

Bibliographie :

Guy Delmarcel et Erik Duverger,1987, Bruges et la tapisserie, pp 452 – 489.

Guy Delmarcel et Isabelle Van Tichelen, 1994, La tapisserie des Pays-Bas méridionaux sous l’Ancien Régime – pp.67 à 78.

Guy Delmarcel, 1997, Bruges 1987-1997 : Les tapisseries brugeoises – dix ans après, nouvelles  œuvres d’art et attributions dans Bruges Musées Municipaux – Annales 1995 – 1996.

Grand fauteuil en bois partiellement redoré et sculpté de feuillages, coquilles et agrafes, ceinture mouvementée, pieds cambrés à enroulement. Les montants d’accotoirs dans l’axe du piétement. Vers 1700-1720 (petits accidents et manques).

Hauteur : 124 cm – Largeur : 60 cm – Profondeur : 55 cm