Paire de pots pourris en porcelaine à décor en émaux polychrome de la famille verte sur fond manganèse pour l’un et vert pour l’autre. La monture en bronze ciselé et doré, les anses formées de têtes de chien ou de dragon, le piètement de branchages fleuris. L’un d’entre eux marqué du C couronné et porte une étiquette « Monsieur de la Panouse ». Epoque Louis XV, 1745-1749. Hauteur: 19,5 cm – largeur: 19 cm C couronné: poinçon utlisé de 1745 à 1749. Les têtes de chiens comme celles des chimères ont été utilisées dans la décoration des objets ayant un caractère exceptionnel par le grand ornemaniste Nicolas Pineau. Cette thématique récurrente eu la faveur du grand public durant la première moitié du XVIIIe siècle

Commode en marqueterie Boulle de laiton gravé sur fond d’écaille rouge et placage d’ébène. Elle ouvre par cinq tiroirs sur quatre rangs. Le plateau rehaussé de nacre gravée et orné au centre de personnages musiciens sous un dais à lambrequins dans des alentours d’oiseaux et d’animaux fantastiques, oiseaux chimériques, coquilles, grotesques, papillons. La façade en légère arbalète, les montants à ressauts et enroulements. Le cul de lampe mouvementé en doucine simulant un lambrequin. Les côtés encadrement de placage d’ébène et baguettes de laiton formés de panneaux ressauts au centre duquel un personnage danse. Piétement antérieur formé de pieds griffes velus, piétement postérieur formé de sphères. Epoque Louis XIV. Hauteur: 90,5 cm – Longueur: 119 cm Profondeur: 67 cm Notre commode est traitée en première partie, c’est-à-dire sur fond d’écaille incrustée de laiton. Le plateau présente un décor au centre duquel se détache sous un dais des musiciens dans une scène architecturale. Mascarons, musiciens, grotesques, volatiles et papillons sont inspirés des gravures de Jean BERAIN, de GILLOT et surtout de Claude III AUDRAN. Il y a lieu également de souligner la qualité exceptionnelle des panneaux des côtés que l’on retrouve dans l’iconographie de l’époque. On remarquera sur la façade des tiroirs, les incurvatures terminales relevées en profils coiffés de demi-palmettes mais aussi les oiseaux et surtout les papillons. Oeuvres en rapport: pour une commode à décor identique en façade mais traitée en contrepartie voir fig. 19 Guillaume Janneau «Le mobilier français – Le meuble d’ébéniste». Les mêmes éléments décoratifs de la commode que nous présentons se retrouvent sur une armoire conservée à South Kensington et donnée à l’atelier d’André Charles Boulle, comme la commode citée ci-dessus. Le décor du plateau n’est pas sans rappeler celui similaire d’une commode attribuée à Nicolas SAGEOT et provenant de l’ambassade de Belgique à Vienne. Il est à rapprocher des commodes de la Wallace collection (Ref. F39 et F408) qui offrent des décors identiques à notre meuble ainsi que dans le traitement des côtés attribuable à TOUSSAINT DEVOYE

Jardinière en acajou et placage d’acajou de forme rectangulaire, les panneaux à défoncements. Pieds tronconiques à cannelures rudentées. Avec sa jardinière en zinc. (accidents, fente à une tête de pied)) Estampille de SCHEY. Epoque Louis XVI. Hauteur: 67 cm – Largeur: 79 cm – Profondeur: 44 cm Fidelis SCHEY, reçu Maître le 5 février 1777

Très important cartel en marqueterie Boulle de laiton gravé sur fond d’écaille rouge. A décor de vases fleuris, volatiles et masques de grotesques. Il repose sur un contre-socle simulant un lambrequin en tissu. La frise inférieure marquetée de scènes d’enfants chasseurs. Les montants à pans coupés surmontés de termes figurant les quatre éléments. Le cadran douze pièces à fond de laiton ciselé orné de vases et de lyres alternés de rosaces et volutes. Aiguille en acier. La lunette surmontant un groupe en bronze d’applique simulant une Victoire et deux guerriers Tatar enchainés. Le mouvement signé Lesueur à Paris. Epoque Louis XIV. (quelques petits accidents, manque une toupie). Hauteur: 86 cm – Largeur: 44,5 cm – Profondeur: 22 cm

Grande table console en bois sculpté et redoré. La ceinture ornée de motifs géométriques et quartefeuilles sur fond de quadrillage. Au centre dans des encadrements de rinceaux feuillagés, une tête de mascaron. Pieds en balustre plat ajourés à volutes renversées dans lesquelles s’inscrivent des mascarons. Ils sont retenus par une entretoise en double console au centre de laquelle pouvait se poser un vase de chine. Pieds feuillagés se terminant en doucine inversée. Le plateau en marbre des Pyrénées violet veiné, double bec de corbin et moulures. Epoque Louis XIV. (accidents, éclats à la redorure) Hauteur: 84 cm – Largeur: 175 cm – Profondeur: 67 cm

Très rare document en tapisserie fine des ateliers parisiens. Zéphyr conduit à Psyché ses soeurs D’après des cartons de l’artiste flamand Michel Coxcie. Zéphyr, à travers les airs amène à Psyché ses deux soeurs. En bas à gauche de la tapisserie Psyché et ses deux soeurs sont servies par des nymphes ailées. (Anciennes restaurations visibles et incrustations). Première moitié du XVIIe siècle. 188 cm x 228 cm Caractéristiques techniques: Chaînes: en laine Trames en laine et soie Finesse: 9/10 chaînes au cm

Hors Catalogue

176 +177

Montre-bracelet de dame en platine et or gris, le boîtier rectangulaire à cadran argenté moiré bordé de chiffres arabes, la lunette et les attaches serties de petits diamants taillés en brillant, ces derniers à motifs géométriques ornés de baguettes d’onyx, le bracelet d’époque postérieure figurant un ruban tressé. Travail français exécuté vers 1930. Longueurs: 13,5 et 14 cm – Poids brut: 36,60 g

erreur photo

Montre de col en or, le mouvement à remontoir, au fond, émaillée bleu translucide et incrustée d’une rosace sertie de diamants taillés en rose, l’encadrement or à décor de pastilles, la cuvette gravée Blanche Chartier Genève (petits accidents et manque). Poids brut: 22,50 g

Montre-bracelet de dame en or jaune, le boîtier rond à cadran signé Alti, à couvercle figurant deux feuilles stylisées, ornées chacune de trois diamants taillés en brillant, à agrafes et tour de poignet tressé. Longueur: 17 cm – Poids brut: 41,82 g

Broche en or jaune figurant un noeud de filins torsadés ou unis. Travail français. Longueur: 5,5 cm – Hauteur: 3,2 cm – Poids brut: 12,05 g

Broche en or jaune stylisée d’une plume rayonnante de filins. Travail d’origine indéterminée. Longueur: 7,5 cm – Poids brut: 10,45 g

Bague en or jaune et platine figurant deux volutes filetées et mouvementées encadrant neuf petits diamants taillés en brillant disposés en chute. Travail français. Poids brut: 11,20 g

Bague en platine, le tour de doigt ciselé de chevrons, à dôme juponné de feuilles ornées de petits diamants taillés en brillant, entrecoupées de six diamants taillés en baguette, au centre d’un diamant taillé en brillant plus important. Travail français. Poids de la pierre: environ 1,50 ct – Poids de la bague: 11,55 g

Alliance en or jaune sertie de diamants baguette en diagonale (accident et manque). Tour de doigt: 57 – Poids brut: 6 g

Bague boule en or jaune incrustée d’un semis de diamants taillés en brillant et de rubis ronds. Tour de doigt: 54 – Poids brut: 24,8 g

Barrette en or jaune ornée d’une opale cabochon, l’entourage serti d’émeraudes alternées d’onyx calibrés ou taillés en trapèze (accident et manques). Epoque Art Déco. Longueur: 7 cm – Poids brut: 6,8 g Dans un écrin

Dans un écrin. Epingle de cravate en or jaune et or gris stylisant une tête d’aigle entièrement sertie de cabochon de turquoises, de demi-perles, de rubis et de péridot (accident). Fin du XIXe siècle. Poids brut: 8,4 g