Cartel en bronze ciselé et doré à décor de perspectives ajourées, feuillage et fleurs. Le cadran et le mouvement signés d’Etienne Lenoir. Epoque Louis XV. Hauteur: 59 cm – Largeur: 36 cm Etienne LENOIR livra de nombreuses pendules au marchand mercier Hebert pour Versailles et Choisy

Grande commode ouvrant par deux tiroirs sans traverse, mouvementée et galbée sur les trois faces et dans les deux sens. Elle est marquetée de bouquets de fleurs dans des réserves de bois de violette, repose sur des pieds cambrés, ornementation de bronze ciselé, plateau de marbre brèche à bec de corbin. Estampille de I.M CHEVALLIER. Epoque Louis XV (accidents et manques en façade). On aperçoit sur le bois, le dessin laissé par le marqueteur. Hauteur: 89 cm – Largeur: 134 cm – Profondeur: 59 cm I.M. CHEVALLIER, reçu maître en 1743. (Un devis de restauration peut être fourni sur demande.)

Suite de quatre tapisseries de la manufacture de Beauvais d’après Jean Baptiste OUDRY «Les chasses Nouvelles» Tissée en laine et soie. Le cerf signé dans le tissage J.B. OUDRY 1727. Aux armes de Germain Louis Chauvelin, Marquis de Grosbois et à ses attributs de Garde des Sceaux. Dimensions: Le loup: 362 x 460 cm – Le cerf: 362 x 450 cm Le renard: 362 x 350 cm – Le sanglier: 362 x 296 cm Estimation sur demande Provenance: Chancelier Germain Louis Chauvelin, Marquis de Grosbois, Garde des Sceaux, Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères du Roi Louis XV. Puis conservée au château de Rosny jusqu’en 1955 Un rapport de condition est disponible sur demande auprès de la maison de vente et de l’expert. 1. 2. Extrait de la notice sur le château de Rosny. Imprimé à titre privé dans les années 1950. Bibliographie: Jules Badin. Etat général de la manufacture de Beauvais, Paris 1909. Etat des tapisseries dont la Manufacture de Beauvais est chargée, les sujets qu’elles représentent, les prix, cours et hauteurs, tant de celles qui ont été exécutées sur les nouveaux desseins, que celles qui l’ont été sur les anciens qui sont de nulle valleur qu’on ne peut répéter. Une tenture d’un nouveau dessein, fait par le sieur Oudry, représentant des chasses, dont les tableaux ont été aux frais du sieur de Mérou, pour lesquels il a payé 3.300 livres, compris les bordures. 1727 LES CHASSES NOUVELLES d’après J.B. OUDRY. Tenture de 6 pièces, 3 aunes de France sur 18 aunes de cours, estimé 12 920 livres, 16 sols et 4 deniers. 1 – Le loup, reproduit 4 fois 2 – Le Cerf reproduit 4 fois 3 – Le Renard reproduit 4 fois 4 – Le Sanglier reproduit 4 fois 5 – Le Limier reproduit 4 fois 6 – Le Daim reproduit 4 fois Etat des commandes: 1727: commande de six pièces 1728: les six pièces pour le chancelier Germain Louis Chauvelin, les tentures payées 11 500 livres (Archives National). 1729: commande de six pièces. 1734: commande de six pièces. Jean Baptiste OUDRY (1686-1755) Par arrêté du Conseil du Roi du 22 juillet 1726. Jean Baptiste OUDRY est nommé peintre de la Manufacture de Beauvais. Son contrat d’une durée de 20 ans lui assure 3 500 livres de rente en échange de six tableaux «pour servir de modèles à des tapisseries». La première oeuvre d’Oudry à Beauvais fut la série des six tapisseries des chasses nouvelles, elle comprenait le loup, le cerf, le renard, le sanglier le limier, le daim. Elles furent reproduites seulement quatre fois étant comprise les tapisseries que nous présentons. Voir l’article de Mademoiselle Niclausse dans la Gazette des Beaux Arts de mai 1957. Le peintre accorde une place de choix aux animaux. Ils occupent la partie centrale de chacune des tapisseries. Germain Louis Chauvelin (1685-1762). Secrétaire d’état aux affaires étrangères de Louis XV et garde des sceaux de France de 1727 à 1737. Le droit du sceau lui apporte des revenus importants, Barbier le qualifie de prodigieusement riche. En 1731, il acheta le château de Grosbois à Samuel Jacques BERNARD (1686-1753) fils du financier Samuel Bernard Comte de Coubert. Son rang et sa fortune sont parfaitement illustrés dans la chancellerie commandée par le Roi Louis XV à la Manufacture des Gobelins et offertes au Chancelier conservée au Métropolitan Museum of Art, fonds Roger. La représentation du Garde des Sceaux illustre parfaitement l’importance de la fonction. L’oeil rayonnant de la justice est dominant, surmonté de la cassette et des masses royales

Grand miroir rectangulaire en deux parties, dans son cadre en bois sculpté et doré surmonté d’attributs militaires. Epoque Louis XVI (quelques reprises à la dorure, fronton refixé, fonds d’origine parquetés). Hauteur: 210 cm – Largeur: 128 cm

Pendule cage en bronze ciselé et doré, la partie supérieure cintrée et surmontée aux angles de pommes de pin, au centre d’un vase à anses retenant des guirlandes. Les angles vifs à cannelures, le cadran souligné d’un drapé. Base à ressaut ciselé de feuilles d’acanthe. Pieds circulaires. Le cadran signé PARCEL Jeune à Paris. Fin du XVIIIe siècle (accidents, manques, éclats au cadran). Hauteur: 42 cm – Largeur: 23 cm – Profondeur: 14 cm

Table de salle à manger en placage d’acajou à ceinture à bandeau de forme ovale. Elle repose sur six pieds gaine se terminant par de grosses roulettes. Epoque de la fin du XVIIIe, début du XIXe siècle. Hauteur: 75 cm – Largeur: 155 cm – profondeur: 115 cm

Table à écrire à combinaisons, de milieu, marquetée toutes faces de grecques stylisées. Le plateau coulissant découvre une tablette formant bureau, la façade se déplie également laissant apparaître quatre tiroirs, un casier et des secrets. Pieds cambrés. Travail génois du XVIIIe siècle (quelques accidents). Hauteur: 81 cm – Largeur: 101,5 cm – Profondeur: 67,5 cm Porte des numéros d’inventaires

Portrait présumé d’Adélaïde-jeanne Vassé, fille de l’artiste. Buste en marbre blanc. Hauteur: 43,5 cm (piédouche 12,4 cm) Porte une signature Vassé et la date 1763 sur le devant du contre-socle. Petit éclat dans la chevelure. «Le meilleur titre de gloire de Vassé est peut-être la collection vraiment exquise de ses bustes d’enfants, ses banbinelli, comme il les appelait, qui annonce et égale parfois les délicieux portraits enfantins de Houdon» c’est Louis Réau, le biographe de Houdon, qui décrit ainsi ce corpus d’oeuvres Vassé. Notre buste, est sans doute le portrait d’une des deux filles de Vassé. Le peu de littérature et de documents sur l’artiste ne nous permet pas d’être affirmatif sur ce point. De plus, il existe une certaine confusion quant aux différents bustes identifiés. Ainsi, notre buste est bien répertorié par Bernard Black dans son ouvrage «Vassé’s bambinelli», mais une autre version, non signée, provenant de la collection de la princesse Faucigny-Lucinge y est illustrée sous un autre intitulé. En tout état de cause, outre l’identification du modèle, notre buste, d’une formidable qualité d’exécution, plein de grâce et de vie, est sans conteste, de part sa belle et directe provenance, celui qui fut présenté en 1894 lors de l’exposition «Marie Antoinette et son temps». Provenance: Collection Paul Lebaudy puis, par descendance, succession de Monsieur J.L. Bibliographie: Vassé’s bambinelli, the child portraits of an 18th-century french sculptor, Bernard Black, The Athlone press, Londres 1994. Page 89, n°5a. Catalogue de l’exposition Marie Antoinette et son temps, Galerie Sedelmeyer, Paris 1894. N°235, page 61. Dictionnaire des sculpteurs français de l’école française au XVIIIe siècle, tome II, Stanislas Lami, Honoré Champion, Paris 1911. Page 377. Exposition: Marie Antoinette et son Temps, Galerie Sedelmeyer, Paris, 1894, sous le numéro 235: «Petit buste de jeune fille, marbre, portant les cheveux relevés et maintenus par un ruban., signé et daté 1763, appartient à Monsieur Paul Lebaudy»

Meuble d’entre-deux en placage de bois de rose, de satiné et d’amarante, filets de houx teinté en alternance avec l’ébène et le houx au naturel qui assurent un relief subtil aux losanges traités en trompe l’oeil. Il présente un rideau et trois étagères. Les montants à pans coupés. Pieds cambrés. Ornementation de bronze doré (très petits accidents, renforts, remis en état, fond renforcé par des vis, modification?). Estampille de RVLC et JME. Epoque Louis XV. Hauteur: 109 cm – Largeur: 41,5 cm – profondeur: 23 cm Plateau de marbre brêche violet. RVLC (Roger Vandercruse dit Lacroix) reçu Maître en 1755, travailla pour la couronne et fût fournisseur du Duc d’Orléans et du Marchand Mercier POIRIER. Provenance: Hôtel particulier parisien, acquis avant 1900 puis par descendance

Large bergère basse en bois mouluré laqué gris, le dossier rectangulaire surmonté de deux motifs feuillagés, la descente d’accotoirs feuillagée. Les pieds fuselés à cannelures, dés de raccordement orné de rosaces. Attribuée à Claude Chevigny. Epoque Louis XVI (restaurations, acidents). Garnie de cuir doré au petit fer. Hauteur: 98 cm – Largeur: 71 cm – Profondeur: 63,5 cm Claude Chevigny reçu maître en 1768

Paire d’appliques Philippe Simon Poirier première grandeur à deux bras de lumière en bronze ciselé et doré. Le fût en balustre à cannelures rudentées se terminant par une feuille d’acanthe. Les bobèches godronnées à facettes et rosaces. Elles sont surmontées d’un vase à anses mobiles. (Percée pour l’electricité) Vers 1760-1765 Hauteur: 42 cm – Largeur: 34 cm Des paires similaires livrées par le marchand Mercier Poirier pour le Comte de Coventry à Croome Court. Une paire similaire vendue chez Sotheby’s à Paris le 14 juin 2006, lot 147. Voir également des flambeaux livrés pour le Comte de Beaufremont

Pendule en forme de vase couvert en bronze ciselé doré et marbre blanc. Le couvercle surmonté d’une grenade éclatée, les anses formées de masques de satyres sur lesquelles reposent des serpents enlacés. Le cadran orné de noeuds, repose sur un piédouche à cannelures entouré de lauriers tors. La base en bronze ciselé et doré sur fond amati. Le contresocle en marbre blanc. Repose sur des pieds tournés. Le cadran émaillé polychrome par Baillon à Paris. (éclats, manque le mouvement, traces de rouilles) Attribuée à Osmond. Epoque Louis XVI. Hauteur: 54,5 cm – Largeur: 29 cm – Profondeur: 19 cm Jean Baptiste BAILLON reçu en 1778 fournisseur du Garde meuble royal. Bibliographie: Un modèle similaire de la vente LAGERFELD sous le numéro 286, Sotheby’s Monaco, 28 et 29 avril 2000. Voir le dessin dans le recueil du modèle à la bibliothèque Doucet, numéro 143. Le modèle du château de Chantilly illustré dans Vergoldete Bronzen – Ottomeyer, page 196, fig 3.13.2, Volume 1

Paire de bougeoirs simulant des athéniennes en bronze ciselé et doré. Les binets à cannelures se dévissent et une fois retournés forment bougeoirs. Le corps simulant une Athénienne, appliqué de têtes de satyres, guirlande de fleurs, les pieds se terminant par des sabots, base de porphyre d’Egypte (rapportée?). Europe, neoclassique. Hauteur: 23 cm – Largeur: 10 cm

Paire de rafraîchissoirs en acajou et placage d’acajou, les angles arrondis, une façade en légère arbalète ajourée. La partie supérieure présentant un marbre blanc avec deux seaux à bouteille en métal plaqué et deux casiers évidés pour le couverts. Un tiroir en ceinture, pieds cambrés à ressauts se terminant par des roulettes. Estampille de Canabas et JME. Epoque Louis XV. Hauteur: 77 cm – Largeur: 56 cm – Profondeur: 49,5 cm Joseph GEGENBACH dit CANABAS, reçu maître en 1766. Une paire de rafraîchissoirs similaire a été présentée à la vente de Mme et Mr Guiraud sous le lot 107, le 12 Juin 1973 au Palais Galliéra. Voir également un rafraîchissoir identique au Musée Nissim de Camando, inv. 271. Provenance: Hôtel particulier parisien acquis avant 1900. la paire

Exceptionnel secrétaire à abattant en bois de placage marqueté de scènes de chinois dans des jardins sur les trois faces. Il présente un tiroir, un abattant et deux vantaux. L’abattant découvre des étagères et six tiroirs simplement marquetés de bois de rose à encadrement. Les vantaux découvrent des étagères, les angles et montants à ressauts. Belle ornementation de bronze ciselé. Plateau de marbre brèche d’Alep. Estampille de E. LEVASSEUR. Epoque Louis XVI. Hauteur: 133 cm – Largeur: 101 cm – Profondeur: 42 cm Etienne Levasseur (1721-1798) reçu maître en 1767, tenait enseigne au «cadran bleu». Si bien des meubles étaient livrés avec des panneaux de laque, certains ébénistes ont tenté de jouer avec la marqueterie afin d’imiter la peinture. Aussi, on retrouve les traces des couleurs employées pour teinter les bois marquetés et gravés du secrétaire que nous présentons. Les marqueteurs se sont directement inspirés de Boucher et des gravures de Huquier. Voir la commode estampillée de Wolf du Musée des arts décoratifs de Paris. Il serait injuste de ne pas citer David Roetgen qui mit au point les marqueteries au chinois. Pour un modèle similaire: vente Christies Monaco, n°176 du catalogue, 5 décembre 1992

Garniture de table composée d’une paire de candélabres bas à trois branches de lumière autour d’un vase simulant une urne encadrée de serpents, le fût à cannelures rudentées, les attaches des branches feuillagées appliquées de guirlandes, la base circulaire à ressauts et décor d’entrelacs et rosaces. (usures, pomme de pin rapportée?) Hauteur: 28 cm – Largeur: 19 cm Et une suite de quatre bougeoirs à binets réversibles à cannelures rudentées, guirlandes et pomme de pin. La base circulaire à ressauts appliqués de rosaces. Sous la base, sont fixés les bobèches amovibles. Epoque Louis XVI. Hauteur: 19 cm Le modèle de notre garniture de table est à rapprocher des livraisons de Delafosse

Suite de six fauteuils en bois sculpté et doré à dossier plat rectangulaire à décor de quartefeuilles et rosaces, ressauts aux angles, les accotoirs à décor d’azuré comme les ceintures se terminant par des colonnes tronquées à cannelures rudentées. Pieds fuselés à cannelures rudentées et feuilles d’acanthe. XIXe siècle, style Louis XVI. Garnis d’une tapisserie d’Aubusson à décor de médaillons à pans coupés dans des encadrements de guirlandes fleuries et draperie de la fin du XVIIIe siècle (usures). Notre modèle est à comparer avec le canapé d’un modèle proche estampillé de J.B. DEMAY et conservé au Métropolitan Museum of Art à New-York, collection Wrightsman. Provenance: Château de Rosny avant 1955

Grand lustre cage en cristal à plaquettes gravées de rosaces et feuilles stylisées et rosaces facettées. Il présente dix-huit lumières sur deux étages. Armature en fer forgé. (éléments anciens) Hauteur: 112 cm – Largeur: 99 cm

Paire de cassolettes formant brûle-parfum en cristal du Creusot bleu de France taillé et facetté. Les montures ajourées en bronze ciselé et doré, le couvercle se terminant par un bouton sur une terrasse feuillagée, la base à piédouche et contresocle de marbre blanc. Epoque Louis XVI. Hauteur: 22 cm – Largeur: 7,5 cm

Paire de candélabres en bronze ciselé et doré à patine, à six bras de lumière formés de cors de chasse rattachés à un fût en olive émaillé bleu, surmonté d’un calupet simulant une torche. Le fût ciselé de palmes et fleurs de lotus. La base ronde ornée d’une frise de palmettes. Epoque Empire (percés pour l’électricité). Hauteur: 60 cm – Largeur: 35 cm