Grande et large bergère en bois mouluré ciré et sculpté d’agrafes feuillagées et fleurs. Le dossier en cabriolet, les accotoirs en léger coup, de fouet. Pieds cambrés.
Attribuée à GOURDIN.
Epoque Louis XV.
Hauteur : 97 cm – Largeur : 76 cm – Profondeur 50 cm

Bougeoir à main en argent. Le plateau rond bordé de godrons, comme le binet, pose sur trois pieds bouton et un pied à enroulement sous le manche. Ce dernier en forme de tube légèrement conique se termine par des appliques rayonnantes autour d’un bouton. Le manche est maintenu sur le plateau par trois rivets (probablement une ancienne réparation).
Maître orfèvre Arnaud Guyotie, 1688.
Bordeaux, 1698-1699.
Poids : 252,58 g – Longueur : 25,7 cm

Deux paravents en velours frappé vieux rhum à cinq feuilles.

Hauteur : 375 cm – Largeur d’une feuille : 62 cm

Paire de tapis Tébriz en soie (chaîne, trame et velours en soie).

Chaque tapis est orné d’un mihrab polylobé sur fond ivoire à décor de rosettes et entrelacs.

L’ensemble de la composition est sur un contre-fond havane reprenant le même décor. La bordure bronze à guirlande de fleurs est encadrée de deux bordures à succession de cartouches à inscriptions islamiques (accident sur l’un des tapis).

Centre de la Perse, première moitié du XX^e siècle.

1,75 x 1,30 m chaque

Paravent, le cadre en noyer à décor incisé et sculpté de motifs végétaux.

Quatre feuilles garnies de soieries rouges ou de lampas anciens.

Hauteur : 260 cm – Largeur d’une feuille : 69,5 cm

Suite de six petites chauffeuses tapissiers, deux d’entre elles à prises différentes en bois noirci, la prise en bronze ciselé.

Epoque Napoléon III. 

Hauteur : 65 cm – Largeur : 45 cm – Profondeur : 37 cm

Meuble à hauteur d’appui en acajou et placage d’acajou, il présente un tiroir en ceinture et ouvre par une porte. Les angles à cannelures comme les montants postérieurs. Pieds fuselés. Ornementation de bronze ciselé. Plateau de marbre gris turquin orné d’une galerie ajourée.

Style Louis XVI, composé d’éléments anciens. 

L’intérieur aménagé postérieurement ouvre par cinq tiroirs en placage de citronnier à filets d’amarante.

Hauteur : 110 cm – Largeur : 63 cm

Profondeur : 39 cm

Lit de repos d’apparat en bois sculpté et doré de feuillages, enroulements et laurier (manques). Il repose sur des pieds toupie à cannelures.

Travail italien de la fin du XVIII^e siècle (accidents, manques).

Porte des étiquettes d’anciens inventaires des collections Lebaudy et Ganay.

Hauteur : 106 cm – Largeur : 217 cm – Longueur : 126 cm.

Console en bronze verni, les côtés incurvés, la façade cintrée à décor de frises de postes, de rosaces et de draperie. Les pieds à cannelures et bagues, entretoise à enroulements ajourée, au centre une cassolette ovale contient des fruits. Pieds toupie à décor ciselé. Plateau de marbre vert de mer rapporté ?

Style Louis XVI. 

Hauteur : 87 cm – Largeur : 94,5 cm – Profondeur : 42 cm

Ce modèle de console est directement inspiré des meubles de bronze livrés au XVIII^e siècle tant pour le palais Royal de Varsovie sur les dessins de Louis que pour les commandes exécutées à la fin du XIX^e siècle auprès des grandes Maisons.

Encoignure en acajou et placage d’acajou, la façade ouverte à deux tablettes de marbre blanc. Les montants unis. Elle repose sur une plinthe. Coiffée d’un marbre blanc veiné.

Estampille de CANABAS.

Epoque Louis XVI. 

Hauteur : 94 cm – Largeur : 43 cm – Profondeur : 32 cm

Joseph Gengenbach dit Canabas, reçu Maître en 1766.

L’encoignure que nous présentons dans sa conception n’est pas sans rappeler les livraisons de Riesener, notamment pour les petits appartements de la Reine aux Tuileries en 1784. 

Bureau plat en acajou et placage d’acajou. Il ouvre par deux tiroirs en ceinture. Les angles vifs soulignés d’une ceinture en léger ressaut et incrustés de grattoirs. Il repose sur des pieds fuselés à cannelures. Bagues de bronze doré, le plateau foncé d’un cuir vert.

Estampille de F. BURY et JME. Epoque Louis XVI.

Hauteur : 80 cm – Largeur : 129 cm – Profondeur : 64 cm

Ferdinand BURY, reçu Maître le 27 juillet 1774. 

Suite de quatre fauteuils cabriolet, le dossier trapèze en bois relaqué gris mouluré et sculpté de perles et grattoirs ; accotoirs en balustre, piétements à cannelures.

Fin du XVIII^e siècle (manques et réparations).

Hauteur : 87 cm – Largeur : 56 cm – Profondeur : 46 cm

Paire de meubles en placage d’acajou, le plateau relevable surmontant une porte. Ils reposent sur une plinthe.

Attribuée à Bellanger. 

Epoque du milieu du XIX^e siècle.

Hauteur : 93 cm – Largeur : 59 cm – Profondeur : 41 cm

Pierre-Antoine Bellangé, reçu Maître menuisier en 1788.

Paire de chaises de forme gondole, acajou et placage d’acajou, le dossier ajouré marqueté d’une lyre en placage de filets d’ébène, au centre une étoile. L’assise à châssis repose sur des pieds sabre.

Attribuée à LORET. 

Epoque Empire. 

Hauteur : 80 cm – Largeur : 47 cm – Profondeur : 39 cm

François LORET, ébéniste parisien actif durant la première moitié du XIX^e siècle. 

Paire d’Amour porte-torchères en bronze ciselé, patiné et doré. Les Amours portent un bouquet de cinq lumières à décor d’enroulements, ils reposent sur des sphères et colonne. La base carrée.

Attribuée à Feuchère. 

Epoque Restauration. (usures)

Hauteur : 76 cm – Largeur : 13 cm – Profondeur : 13 cm

Cartonnier de bureau en placage de bois de rose marqueté en feuilles dans des réserves marquetées de feuillages et fleurs en bois de bout. Les côtés mouvementés (accidents et manques).

Attribué à MIGEON. 

Epoque Louis XV. 

Hauteur : 57 cm – Largeur : 82 cm – Profondeur : 29 cm

Pierre Migeon, marchand ébéniste sous Louis XV.

Important bureau plat en placage de bois de rose toutes faces. Il présente trois tiroirs en ceinture et trois autres simulés en façade. Le piétement à ressaut, cambré. Les ceintures découpées. La main courante en bronze ciselé, plateau échancré à fond de basane brun.

Style Louis XV, début du XX^e siècle (fentes).

Hauteur : 79 cm – Largeur : 198 cm – Profondeur : 98,5 cm

Grand meuble de commande formant secrétaire et vitrine, galbé sur toutes ses faces. Il présente une vitrine surmontant un abattant et trois tiroirs sur deux rangs. La partie supérieure en chapeau de gendarme. Repose sur des pieds cambrés. Il présente une marqueterie de bouquets de fleurs dans des réserves sur fond de quadrillage en bois de rose, filets de buis et bois indigène contrarié. L’abattant découvre des casiers et tiroirs dont une série de tiroirs secrets avec ressort de rappel. Ornementation de bronze ciselé et doré.

Travail de style Louis XV dans le goût rococo allemand. 

XIX^e siècle. 

Hauteur : 205 cm – Largeur : 99 cm – Profondeur : 40 cm

On retrouve des meubles architecturés de même inspiration en Allemagne vers 1750, notamment dans la région de Wurzburg à la Résidence et à Schwedzingen.

Notre meuble est directement inspiré des œuvres de C. Mattern ou de Yohan Weinspach. 

Commode en placage de bois de rose ouvrant par deux tiroirs sans traverse, la ceinture marquetée d’entrelacs, la partie centrale à ressauts, encadrement de filets, les angles vifs marquetés de cannelures simulée, les pieds fuselés marquetés de fausses cannelures. Plateau de marbre grenat veiné.

Estampille de N. ARMAND ?

Epoque Louis XVI.

Hauteur : 79 cm – Largeur : 97 cm – Profondeur : 48,5 cm

Henri ARMAND, reçu Maître le 17 septembre 1766. 

Bibliographie :

Voir l’Art et la Manière des Maîtres ébénistes Français au XVIII^e siècle, fig. A p. 38, pour un secrétaire assorti à notre commode.