Soupière en argent uni et son plat de présentation. De forme ronde incurvée à fond plat avec les anses à attaches de feuillages rayonnants. Le couvercle mobile bordé de palmes, en rappel sur la bordure du plat, est agrémenté dans sa partie centrale d’une doucine surmontée d’un fruit dont la terrasse est composée de fleurs et de feuilles lancéolées. Chaque élément est gravé d’un monogramme dans un écusson. Orfèvre Augustin Paillard, insculpation 1799. Paris, 1809-1819. Longueur aux anses: 35 cm – Hauteur:26 cm – Diamètre du plat: 32,4 cm – Poids: 3 190 g

Paire de légumiers en argent uni. De forme ronde à bord fort, ils sont agrémentés de deux anses perlées dans leur partie centrale. Le couvercle mobile bordé de feuilles de laurier se termine dans sa partie centrale par un fruit sur une terrasse rayonnante de feuilles lancéolées en alternance avec des coquilles. Maître orfèvre Jean Baptiste Claude Odiot, reçu en 1785. Paris, 1809-1818. Longueur aux anses: 25,8 cm – Diamètre: 20,4 cm Poids des deux: 2 515 g

Gobelet à fond plat en vermeil uni. De forme cylindrique, il est agrémenté de filets sous sa bordure. Maître orfèvre Alberti, reçu en 1764. Strasbourg, 1774. Hauteur: 6,8 cm – Poids: 115 g

Lot comprenant: – Timbale en argent uni posant sur un piédouche. La bordure est décorée de filets. Gravée dans la partie centrale JEANE*MVNIE. Maître orfèvre Mathieu Brunot, reçu en 1732. Dijon, 1758. Hauteur: 9,4 cm – Poids: 109 g – Timbale en argent gravé posant sur un piédouche godronné. Elle est gravée à sa base de lambrequins, sous la bordure de croisillons, coquilles et fleurons sur fond amati, et dans la partie centrale LOVIS DE LA COUR. Me.THse DE LA COVR 1740 (usures). Maître orfèvre Jean de Ronsoy, reçu en 1715. Senlis, 1738-1744. Hauteur: 9,5cm – Poids: 156 g

Aiguière dite casque, en métal réargenté. Le piédouche de forme ronde en dégradé de filets se visse sur l’aiguière décorée à sa base d’appliques de feuilles lancéolées et de lambrequins en alternance. Le corps agrémenté de joncs est gravé d’armoiries surmontées d’une couronne comtale. L’anse crosse et enroulements (restaurations d’usage et argenture d’époque postérieure). Travail français du XVIIIe siècle. Hauteur: 27 cm

Paire de cache-pot en métal argenté. De forme cylindrique, ils sont bordés de moulure d’oves et gravés, dans un médaillon, d’armoiries surmontées d’une couronne de marquis. Travail français du dernier quart du XVIIIe siècle. Argent 1/6. Hauteur: 15 cm – Diamètre intérieur: 14,4 cm

Grand plateau rond en argent. Modèle à contours prolongés de côtes torses. Le centre est gravé d’armoiries d’alliance surmontées d’une couronne comtale. Gravé au revers 3 Kos 323gr N°1. Orfèvre L. Bachelet. Paris, fin du XIXe siècle ou début du XXe siècle. Diamètre: 58 cm – Poids: 3 320 g

Paire de rafraîchissoir en métal argenté de forme cylindrique, la bordure agrémentée d’un jonc sur lequel sont soudées deux petites anses. Travail français, peut-être de la fin du XVIIIe siècle. Hauteur: 17 cm – Diamètre intérieur: 16,5 cm

Ménagère de couverts en argent. Modèle filet avec une coquille en pointe. Composée de trente-six grandes fourchettes, dix-huit grandes cuillères, seize fourchettes et quinze cuillères à entremets, dix-sept couteaux à fruits les lames en argent, dix-huit couteaux à fromage les lames en acier, trente-six grands couteaux les lames en acier et dix petites cuillères. Dans leur écrin d’origine. Orfèvre A.Aucoc. Paris, fin du XIXe siècle, début du XXe siècle. Poids des pièces pesables: environ 6 690 g

591 Pièces Service de table en faïence à décor de «pivoines au coq» comprenant environ: trois grandes théières couvertes, la prise du couvercle représentant un dauphin (Hauteur: 25 cm); quatre théières couvertes (Hauteur: 20 cm); une petite théière couverte, la prise formant un bouton (Hauteur: 17 cm); un broc à eau (Hauteur: 18 cm); quatre pots à lait dont un couvert (Hauteur: 12,5 cm); quatre sucriers couverts à deux anses, la prise formant des dauphins, (fêles); un petit sucrier couvert, la prise formant une pèche (Hauteur: 10,5 cm); douze pots à crème couverts à une anse, la prise formant un dauphin (Hauteur: 10,5 cm); trente-six tasses à café; vingt-neuf sous-tasses à café; trente-trois tasses à thé; quarante-six sous-tasses à thé; douze assiettes à pain; trois bols à deux anses; trois plats ovales (Longueur: 34 cm); quatre plats ovales moyens (Longueur: 39 cm); deux grands plats ovales (Longueur: 44 cm); cinq saucières et leur plateau adhérent; une saucière ouverte à deux becs verseurs; une saucière couverte et son plateau adhérent; deux plats à poisson ovales; cinq saladiers (Longueur: 28 cm); un saladier (Longueur: 24 cm); un plat à gâteaux; un grand plat rond plat (Diamètre: 40 cm); un plat rond creux (Diamètre: 34 cm); huit plats ronds creux (Diamètre: 35 cm); quatre plats ronds moyens plats (Diamètre: 31 cm); deux salières de forme octogonale; quatre dessous de plats carrés (Longueur: 25 cm); neuf raviers ovales (Longueur: 26 cm); cinq légumiers couverts avec anses et un légumier sans son couvercle (Diamètre: 25 cm); trois grandes soupières, la prise du couvercle formée d’un dauphin (Diamètre: 32 cm); quatre coupes à fruits sur pied (Diamètre: 24 cm); deux compotiers (Diamètre: 22,5 cm); quatre présentoirs à gâteaux (Diamètre: 26,5 cm); quatre-vingt-cinq assiettes à dessert (Diamètre: 23 cm); sept assiettes à gâteaux (Diamètre: 20 cm); cent cinquantehuit assiettes plates (Diamètre: 26 cm); soixante-neuf assiettes creuses (Diamètre: 26 cm). Ensemble de cinq cent quatre-vingt-onze pièces au total. Certaines de la fin du XIXe siècle au XXe siècle. (éclats, accidents et manques).

Trois verres à pied en verre de Bohême, l’un orné Viva der König avec le monogramme du Roi Frédéric. Le second orné d’une couronne de Marquis et le troisième porte l’inscription Schön und Liplich.

Sept verres en verre soufflé reposant sur un pied. Ils sont ornés d’armoiries surmontées d’une couronne princière. (un peut être meulé).

Suite de quatre flacons en cristal taillé, les montures en métal argenté découpé à décor de rosaces et godrons (deux accidentés). Hauteur: 26,5 cm – Largeur: 11 cm – Profondeur: 8 cm

Grande statuette de chienne caniche en porcelaine tendre émaillée blanc, assise sur un socle rectangulaire à bord godronné, l’attitude alerte, la queue relevée et les pattes étirées. Sur la base est inscrit le nom PLOTE. Porcelaine tendre. Manufacture de Vincennes, vers 1752. Queue, pattes avant et socle recollés et quelques restaurations à la moustache. Manque d’origine d’une patte arrière (les quelques restaurations des pattes et du socle nous semblent dues aux problèmes de cuisson résultant de la taille de la statuette). Longueur: 28 cm – Hauteur: 27,5 cm Exposition: A figurée à l’exposition, Porcelaine de Vincennes, les origines de Sèvres, Grand Palais, 14 octobre 1977-16 janvier 1978, éditions des Musées Nationaux (p. 166, n°462). Au XVIIIe siècle le chien devient un élément de la vie intime, symbole de fidélité et d’amitié. Portraiturés seuls ou accompagnant leur maître, les chiens figurent dans les tableaux des maîtres Jean-Baptiste Oudry, Jean- Baptiste Huet, François Boucher, etc. Il s’agit la plupart du temps de chiens de chasse (comme les barbets), de chiens de salon (comme les caniches) et de chiens d’apparat (les bichons par exemple). Dans les années 1750, l’atelier de sculpture de la manufacture de Vincennes-Sèvres sous la direction de Jean-Jacques Bachelier va sacrifier à cette mode. S’inspirant des créations de Meissen des années 1740, le sujet est exploité avec de multiples variantes, blanches et polychromes. Deux types de statuettes de chiens en porcelaine ont été produits par la manufacture allemande: d’une part celles des Doguins blancs ou polychromes et d’autre part des sculptures canines appartenant à l’oeuvre de Johann Joachim Kaëndler, traitées avec plus de naturalisme. L’inventaire du magasin de vente de la manufacture de Vincennes du 1er octobre 1752 ne mentionne pas moins de 259 figurines de chiens en stock. Deux races sont nommées: quatre-vingt-quatre Dogues en trois tailles, peints et blancs, et quatre Barbets. Les autres statuettes sont seulement désignées comme de petits chiens peints (151) et blancs (17) et des chiens de Mme de Belfond peints (4) et blanc (1), ce qui rend les identifications parfois malaisées. Les modèles de chiens les plus connus sont des barbets, blancs ou peints (voir une statuette de chien, vers 1751- 1757, Cambridge, The Fitzwilliam Museum, inv. C.5-1961; et une autre, vers 1751-1757, Melbourne, National Gallery of Victoria, inv. D16-1983) et les épagneuls (voir Grand modèle d’un épagneul couché de la vente Christie’s Londres, 12 décembre 2002, lot n°34). On distingue également une autre catégorie de statuettes de chiens, des modèles uniques, qui ont la forme de portraits individualisés. C’est le cas pour l’un, assis sur un tertre rectangulaire et portant l’inscription Sophie sur le collier (passé en vente le 28 mars 1983 chez Christie’s Londres). Certains des chiens de la marquise de Pompadour, Mimi et Inès, ont fait l’objet de représentations graphiques par Huet et Fessard, légendées La Fidélité et La Constance. Un modèle d’épagneul King Charles de la manufacture de Sèvres daté vers 1765-1770 (Sotheby’s Paris, 28 avril 2009, lot n°111), posé sur une base en marqueterie estampillée Jean-François Leleu et portant l’inscription Fidélité, pourrait être une transcription en porcelaine de ces chiens par la manufacture royale. L’inscription de Plote fait donc ici penser qu’il s’agit d’un portait animalier. L’animal fut peut-être le compagnon favori d’une dame de qualité de l’entourage de la cour; il s’agirait d’une pièce unique. Cette statuette est l’un des plus grands modèles de chien de la manufacture de Vincennes. Un autre modèle de caniche en biscuit est reproduit in: Emile Bourgeois, Le biscuit de Sèvres, recueil des modèles de la manufacture de Sèvres au XVIIIe siècle, Paris, P. Lafitte et Cie, 1913, pl. 04, n° 143.

Lampe de nuit à col étranglé, décor polychrome d’un jeté de fleurs et dents de loup or sur le bord du col et filet or sur la base. Année 1755. Décoré par François Levavasseur. Hauteur: 16 cm – Diamètre 10,5 cm Bibliographie: Pour un modèle de forme similaire, voir J. Guilt, Vincennes and Early Sèvres Porcelain, V & A Publishing, 2014. Ces pièces de forme ont été longtemps désignées comme porte-oignons, mais la dernière publication de J. Guilt et la gravure Le coucher de la mariée par Jean-Michel Moreau prouvent l’utilisation de cet objet comme lampe de nuit.

Tasse gobelet et sa soucoupe à talon intérieur décor polychrome de larges fleurs botaniques et d’insectes à la façon de Meissen. Circa 1745-1750. Non marqués. Diamètre soucoupe: 10,5 cm Bibliographie: Pour des pièces à décor de même inspiration, voir Svend Eriksen, Geoffrey de Bellaigue, Sevres Porcelain: Vincennes and Sevres 1740-1800, Faber & Faber (26 janvier 1987), pp. 214 à 116.

Napoléon III Partie de service de table en porcelaine blanche à décor or au monogramme de Napoléon III comprenant un pot à décoction daté 1868; un pot à eau chaude portant la marque du Château des Tuileries et daté 1870; deux pots à crème et leur couvercle datés 1858 (différences); un plat portant la marque du Château de Pau; deux soucoupes; trois assiettes plates; une assiette à soupe. Onze pièces

Louis-Philippe Partie de service de table en porcelaine blanche à décor or au monogramme de Louis-Philippe, comprenant un sucrier et un couvercle (fêle) portant la marque du Château des Tuileries; une théière et son couvercle (fêle) datée 1832; deux tasses litron et deux sous-tasses portant la marque du Château des Tuileries; une tasse à thé et une sous-tasse (marque postérieure du Château de Saint-Cloud); deux tasses ordinaires (accidents); un bol portant la marque du Château de Fontainebleau. (usure à l’or) Huit pièces

Partie de service de table en porcelaine blanche à décor doré au monogramme de Louis-Philippe comprenant un drageoir et son présentoir portant la marque du Château de Fontainebleau; un présentoir creux (restauré); six assiettes à soupe (dont une monogrammée Louis XVIII) et portant pour certaines les marques des Châteaux de Compiègne et des Tuileries; cinq bols. Onze pièces

Partie de service de table en porcelaine blanche à décor à bordure or, certaines à bordures de liserons, au monogramme de Louis-Philippe comprenant dix-neuf assiettes de différents modèles dont six assiettes à dessert (usures à la dorure). Dix-neuf pièces