Coupe en ambre, la monture en vermeil. La base ronde bordée de godrons se prolonge par un ombilic composé de feuilles d’acanthe servant de terrasse à un ange portant un plateau en forme de coeur sur lequel se pose la coupe. Cette dernière, de forme ovale simulant une coquille, est sculptée en son centre d’une femme dénudée, probablement Vénus, allongée sur un drapé. La bordure est agrémentée d’enroulements. Travail du XVIIe siècle. (fêle dans l’ambre, très petits accidents) Longueur de la coupe: 10,5 cm – Largeur: 6,5 cm Hauteur de l’ensemble: 12 cm Surnommée pierre du soleil par les peuples Balte, l’ambre est une résine fossilisée qui date de plusieurs millions d’années. Les grandes collections princières et royales possédaient des objets en ambre, sculptés et montés avec des métaux précieux qui furent très recherchés au XVIIe siècle. Une coupe entièrement sculptée, attribuée à Christophe Maucher, Königsberg vers 1680, fait partie des collections du musée du Louvre. La partie haute est très proche de la coupe que nous présentons.