Poire à poudre en corne, la monture en argent. Les bordures à décor de filets sont accompagnées de quatre anneaux mobiles. L’élément supérieur pivote pour libérer la poudre. Il est gravé sur une face des armoiries de Louis de Bourbon (futur Charles X) et sur l’autre de son monogramme.

Maître Orfèvre Jacques Charles Chambert, reçu en 1760.

Versailles, 1784.

Poids brut : 310,04 g – Longueur : 21 cm – Largeur : 15 cm

Paire de flambeaux en argent. La base de forme ronde est décorée de coquilles et de fleurons dans des entourages séparés par des fonds amatis. La bordure extérieure de l’ombilic est bordée de filets, ces derniers en rappel sur le binet accompagné d’oves. Le fût agrémenté de coquilles d’agrafes et de fleurons reprend partiellement le décor de la base.

Maître orfèvre Guillaume Ledoux, reçu en 1705.

Paris, 1736-1737.

Poids : 1 178,47 g – Hauteur : 22,5 cm

Théière et cafetière en argent uni posant sur une base légèrement incurvée, les manches en bois à enroulement. Les couvercles à charnière et double doucine se terminent par un fruit. Le bec verseur de la théière est à pans.

Maître orfèvre Johan Friedrich Senckeysen.

Strasbourg, après 1750.

Poids brut des deux : 904,29 g

Saupoudroir en argent de forme balustre posant sur un piédouche bordé de filets, ces derniers en rappel sous le col. La base, agrémentée d’appliques de lambrequins, est surmontée d’armoiries comtales encadrées de palmes. L’élément supérieur, monté à baïonnette, est décoré en percé de croisillons fleuris. Il se termine par une graine toupie (une petite restauration à la base du piédouche).

Maître orfèvre David André, reçu en 1703.

Paris, 1713-1714.

Poids : 442,25 g – Hauteur : 23 cm

Bibliographie :

Un modèle du même orfèvre est reproduit et décrit dans le Catalogue n°1 d’exposition du Métropolitain Museum, par Faith Dennis, sous le n°3, page 28.

Saucière en argent de forme ovale. Le piédouche, la base des becs verseurs et les attaches basses des anses sont godronnés. La bordure à contours est bordée d’un jonc plat et d’un filet.

Maître orfèvre Pierre Loyseau, reçu en 1712.

Paris, 1719-1720.

Poids : 365,90 g

Hauteur : 6,5 cm – Longueur : 20,5 cm – Largeur : 17,5 cm

Cuillère en argent uni, modèle dit queue-de-rat. Le manche de forme rectangulaire se prolonge sur le cuilleron par une pointe.

Maître orfèvre François de la Carpenterie, reçu en 1562.

Paris, 1608-1609.

Poids : 48,27 g

Paire de bougeoirs en argent. Modèle à base ronde, cette dernière bordée d’agrafes encadrant une perle séparée par un rectangle à pans coupés, le tout sur un fond amati. Le fût est agrémenté à sa base d’oves fleuries prolongées de canaux légèrement torsadés. La partie haute est décorée de coquilles est de fleurons. Le binet a en alternance des feuilles lancéolées et des lambrequins. La base est gravée d’armoiries sous un heaume de chevalier dans un entourage de feuilles. Armoiries de Charles Fouqueteau, échevin de Poitiers en 1690. Fit enregistrer ses armes à l’armorial de 1698.

Maître orfèvre Pierre Moreau, reçu en 1704. Change son poinçon égrisé en 1710.

Poitiers, 1713-1714.

Poids : 1 083,48 g – Hauteur : 21 cm

Très rare bras de lumière en argent. Modèle à double enroulement inversé agrémenté de feuilles, de chutes de perles en dégradé et de fleurs. La plaque de suspension est décorée d’une couronne comtale en son centre dans un entourage d’enroulements de feuilles et de fleurs sur un fond amati. La bobèche bordée de godrons obliques ont, en leur centre une pique. Décor très influencé par les dessins pour l’orfèvrerie de «Thomas Lejuge». Restaurations d’usage.

Poinçon du maître orfèvre LF? Différent, une étoile deux grains, fleur de lys couronnée.

Juridiction indéterminée, vers 1700.

Poids : 1 401,66 g – Longueur : 50 cm

Montre d’alcôve ou de carrosse en argent. Le revers est partiellement ajouré symétriquement d’enroulements de feuilles autour d’une rosace centrale. A l’opposé de l’anneau de suspension une corde terminée par une boule sert à activer la sonnerie. Sonnerie au quart. Le mouvement est signé « Heinrich ».

Prague, vers 1740. ( petits accidents)

Poids brut : 845,30 g – Diamètre : 11 cm

Bibliographie :

Répertoriée dans l’ouvrage de Lukas Stolberg, Die kuntschenurhr, Callwey, page 241.

Dessin à l’encre de Chine et aquarelle dans un cadre ancien. Il représente une verseuse tripode donc le bec verseur est agrémenté d’une tête de bélier.

Travail exécuté vers 1780, très probablement par un orfèvre de la Ville D’Ath.

Cadre : 56 x 45,5 cm

Dessin d’orfèvrerie dans un cadre moderne représentant un encensoir et une navette à encens à décor d’angelots. Porte un cachet de collection en bas à droite. Dans l’esprit de Nicolas BESNIER.

Travail de la première moitié du XVIII^e siècle.

47 x 34 cm Encadré

Patène en vermeil uni de forme ronde.

Attribuée au maître orfèvre Guillaume Ducoing (Le Premier).

Bordeaux, avant 1671.

Poids : 102,2 g – Diamètre : 13,7 cm

Petit bénitier domestique en argent. La partie centrale de la croix représente un médaillon avec une tête d’ange sur un fond amati. Les bras et le réceptacle sont composés de fleurs, de feuilles et de croisillons en ajouré. La bordure du couvercle à charnière est découpée. Un anneau de suspension mobile est fixé dans la partie haute du bénitier.

Poinçon M d’un maître orfèvre répertorié mais non identifié.

Dijon, 1648.

Poids : 44,68 g – Hauteur : 12 cm

Bibliographie :

Voir le poinçon dans l’ouvrage d’Arnaud de Chassey et d’Elisabeth Réveillon, Les orfèvres de Bourgogne, page 369, et sous le n°30 page 369, un modèle de bénitier approchant du même Orfèvre.

Crucifix en argent posant sur une base de forme ronde bordée de feuilles en ajouré. Le support central de forme balustre est bordé de perles. Sur la croix unie sont fixés le Christ auréolé et un bandeau avec les initiales I.N.R.I.

Maître orfèvre Dominique Judas, qui travaillait à Autun de 1722 à 1757.

Autun, 1750.

Poids : 143,10 g – Hauteur : 20,5 cm

Calice en argent. La base ronde est bordée en ajouré de feuilles en rappel sur la partie centrale et la fausse coupe. La partie haute est unie.

Maître Orfèvre Louis Lamasson, reçu en 1667.

Paris, 1684-1685.

Poids : 515,25 g – Hauteur : 23,5 cm

Bouillon et son présentoir en porcelaine du Japon, les montures en argent. Modèle de forme ronde à décor de médaillons avec les couleurs rouge, rose et or avec des personnages sur un fond représentant des brindilles enchevêtrées de couleur bleue. Des branchages dorés sont posés sur les émaux. Le bol et le présentoir sont des ateliers d’Arita entre 1690 et 1730, le couvercle a été refait tardivement. Les bordures en argent sont agrémentées de godrons et les anses sont d’esprit rocaille avec un mouvement dissymétrique.

Attribués au maître orfèvre Paul Leriche, reçu en 1686.

Paris, 1732-1738.

Poids brut : 1 405,2 g

Diamètre du présentoir : 24,5 cm – Diamètre du bouillon : 15,5 cm

Timbale de forme tulipe en argent gravé. Elle pose sur un piédouche bordé d’oves. La partie basse se compose de six médaillons gravés de fleurs sur un fond amati. Sous la bordure figurent six coquilles reliées entre elles par une guirlande de fleurs et des enroulements en forme de S. Gravée dans la partie centrale M.J.MORICE. Restauration d’usage.

Maître orfèvre Guillaume Pigeron, reçu en 1762.

Paris, 1772-1773.

Poids : 117,78 g – Hauteur : 10,4 cm

Deux brosses garnies d’argent.

La première, de forme ovale, bordée d’une guirlande de fleurs, et de perles, a un anneau mobile agrémenté d’une passementerie rouge fleurie.

On joint une deuxième brosse dont la garniture d’argent représente une scène de cabaret dans l’esprit hollandais (accidents).

Pour la première, travail du XVIII^e siècle sans origine.

Pour la seconde, Pays-bas, XIX^e siècle.

Poids brut des deux : 735,48 g

Boîte en or émaillé. Modèle de forme rectangulaire à pans coupés. Elle est décorée sur toutes ses faces d’un semis de fleurs sur un émail rose encadré d’un bandeau bleu roi agrémenté de feuilles et d’ovales. Les pans sont décorés d’une urne fleurie entre des pilastres. Le couvercle à charnière a en son centre un émail avec trois personnages et au revers un bouquet de fleurs.

Maître orfèvre Charles Brisson, reçu en 1761.

Paris, 1780-1781.

Poids brut : 173,64 g

Longueur : 7,2 cm – Largeur : 4,9 cm – Hauteur : 2,9 cm

Flacon en jade, la monture en or au titre de 750/1000. Le flacon en jade reprend la forme des vases antiques. Deux anses supportent des anneaux mobiles. Le support et la monture du couvercle en or (18k) émaillé de blanc et de vert sont agrémentés de tourmaline.

Pour le jade, travail du dernier quart du XIXe siècle.

Poids brut : 200,09 g – Hauteur : 12 cm – Largeur : 5,5 cm