CARTES du XVII^e siècle. Réunion de 4 pièces in-4 (pliures).

Mer Égée. – Terres de la dispersion de Babel. – Espagne, Afrique, Italie – Sicile.

[CARRIÈRE (Eugène)]. – PICOT (Émile)

Lettre autographe signée à Madame Adam. Jeudi matin, 7 Juin ; deux pages in-8 avec enveloppe.

Il lui rend compte de sa visite à l’Exposition d’Eugène Carrière. « Il n’y a que des esquisses peintes en grisaille et recouvertes de ce brouillard étranger cher à l’artiste. La plupart des choses exposées sont des horreurs qui pourraient à peine séduire les fous de l’impressionnisme. J’ai noté trois têtes qui ne sont pas désagréables à voir. Que peuvent valoir ces toiles ? Il est probable que les amis du pauvre Carrière s’efforceront de les pousser : je crois que 1.500 frs… la pièce serait un très beau prix. La vente a lieu demain Vendredi ».

Joint :

1°) Une autre lettre du même, à cette correspondante où il adresse les ordres de la baronne James de Rothschild pour la Collection du C^te de C***. 17 Novembre 1900, concernant des dessins de Danloux, Tocqué, Carmontelle, Isabey et Saint-Aubin [Le catalogue avec prix notés est joint, ainsi qu’un autre de la vente Beurdeley. 1905].

2°) Une l.a.s. de la baronne James de Rothschild à la même [1907] relative à la vente Chappey « Il y a de belles choses » et un télégramme.

CALLOT (Jacques)

La Noblesse. Réunion de 12 gravures en tirage du XIX^e siècle ; in-8 [16,5 x 21,3 cm, marges comprises], rousseurs.

BURNE-JONES (Edward) (1833-1898)

Lettre autographe, signée en anglais ; une page in-12.

Il rentrera lundi, puis il donne diverses instructions et finit par lui fixer un déjeuner.

BRETON (Jules) (1827-1906) 

Lettre et poème autographe, signés à M^r et M^me Millet, 23 Janvier 1889 ; 2 pages in-8 ou in-4 ; enveloppe jointe.

Il a adressé un autographe à leurs amis. « Mais vous avez une façon si gracieuse de me faire comprendre qu’un autre autographe vous ferait plaisir ».

Le poème de quatre strophes joint s’intitule « L’Aube » : « Je suivais un sentier à l’aube dans les blés // Étroit, où l’on se mouille aux gouttes qui s’épanchent // en frôlant les épis alourdis qui se penchent… ».

BLANCHARD Raphaël

Réunion de 21 lettres et une carte autographe, signées à lui adressées.

Balbiani (E.G.). 10 Mai 1855 ; 4 pp. in-8. Sur les protozoaires. – Bert (P.). 17 Août 1878 ; 2 pp. ½ in-8. Il serait heureux de voir entrer Blanchard dans son laboratoire. – Izoulet (J.). (2). 1909 ; 2 pp. in-8. – Joly (P.-A.-R.) (6). 1899-1901 ; 40 pp. in-8 ou in-12. – Le médecin de la Marine. Au cours d’une étude hydrographique, il réalisa une collecte de spécimens d’insectes et de parasites de différentes colonies françaises : sangsues, moustiques, puces, tiques… – Poincaré (H.). Carte avec enveloppe,. – Richer (P.). (2). 1908 et 1913 ; 3 pp. in-8 ou in-12. Remerciements pour un article qui paraîtra dans l’Iconographie ; joint un pneumatique. – Roux (E.) et Blanchard (R.). (4). 1903-1906 ; 5 pp. in-8 ou in-12 et 3 pneumatiques.

BILLARD. – MINGAUD

Noble jeu de… Coups extraordinaires et surprenants exécutés par M^r…, ancien capitaine d’Infanterie, au Service de France. Manuscrit du début du XIX^e siècle, de 23 feuillets de dessins à l’encre in-4.

Ce précieux manuscrit se compose d’un titre et de 23 dessins de « coups » divers de billard : « Jouer le n° 1 à la petite bande du haut et toucher la bille qu’on désignera… jouer le n° 1 sur le n° 2 et faire le coup de sept sur celle des trois autres qu’on désignera… Jouer le n° 1 sur la bille qu’on désignera et caramboler à volonté sur l’une des autres, sans que la bille jouée touche aucune bande… ».

Titre taché.

BERNARD Émile

« Genova »

Lavis original, signé et situé.

31,8 x 23,2 cm

BERNARD Émile

« Le Froid »

Lavis original, signé.

24,5 x 32 cm

Quelques taches en haut.

Joint une gravure rehaussée de lavis « Salomé ».

BAC Ferdinand

Manuscrit autographe, au verso d’une carte-postale photographique représentant l’Impératrice de Russie Alexandra Feodorovna ; une page in-12 ; pet. fente.

Très intéressant texte écrit en 1951, quand il offrit ce document. « Souvenir. Un jour me trouvant dans l’étroite entrée de l’Institut devant la loge du concierge, j’y vois pénétrer, puis arrêter devant moi une voiture qui ne pouvait pas avancer. C’était cette dame avec la même expression triste, et son époux. C’était leur visite à l’Académie. Jamais je n’avais approcher de si près (50 centimètres) un couple d’autocrates. La coïncidence était imprévisible ».

Joint :

1°) Une carte postale photographique représentant la Famille impériale russe avec identification au verso. 2°) Deux photographies : La grande duchesse Anastasia et M^me de Fouet.

3°) Une photographie de la princesse Dolgorouky, M^me Bodre et Stéochesco.

4°) Quatre photographies : M^r Weisweller. Le prince de Faucigny Lucinge…

ARNOUX Guy

Guerre de 1914-1918. Réunion de 2 gravures sur bois coloriées in-4 ou in-fol.

« L’Horloge de la Guerre » ; tirage à 500 exemplaires. – « Le Soldat Laboureur ».

Joint : « Aux Vainqueurs » ; tirage à 500 exemplaires.

Joint également : Benito. Les Trois ans. 1914. 1915. 1916 ; gravure sur bois coloriée ; signée au crayon ; in-4.

ARNOUX Guy

Calendrier. Réunion de 12 pièces in-8 avec vignette à mi-page coloriée, relatives à chaque mois.

Joint un autre exemplaire.

ARAGON Louis

Lettre autographe, signée à un jeune correspondant. 10.2.[19]70 ; une page ½ in-4 avec enveloppe.

Précieuse et superbe lettre sur son œuvre adresse à un lycéen de 16 ans.

Il lui signale en premier qu’il reçoit tous les jours des lettres comme la sienne. « Je ne ferais rien d’autre si j’y répondais. Aussi je vous envoie un bouquin qui vous donnera un survol de ce que j’ai fait et ce que je suis avec plus de détails que je ne pourrais le faire » [Dominique Arbar. Aragon parle. Seghers. 1968]. Puis il parle de son œuvre. « Pour Anicet, il y a juste cinquante ans que ce livre a vu le jour. Depuis 1920, il y a eu pratiquement toute ma vie, et j’ai beaucoup écrit. Pourquoi j’ai écrit Anicet ? Parce que j’avais vingt ans. Ce n’est pas à mes yeux mon livre le plus important », tant s’en faut. Mais c’est un témoignage de ma jeunesse, à cet égard j’ai un faible pour lui. Lequel de mes livres est le « plus important » ? C’est aux autres de le dire. Les gens parlent d’Aurélien de La Semaine Sainte, de la Mise à Mort, pour les romans livres qui s’échelonnent de 1946 à 1965. Personnellement j’aimerais que vous lisiez Le Roman inachevé, Elsa, Le Fou d’Elsa… parce que la poésie me tient plus à cœur. Mais c’est sans doute trop vous demander. En tout cas Le Roman inachevé (qui est un poème) existe en livre de poche-poésie, chez Gallimard… et il a cet avantage d’être pour une grande part autobiographique. Enfin, si, j’écris dans ma revue (mots par lesquels vous désignez, je pense, les Lettres Françaises), mais pas toutes les semaines. Un directeur de journal doit à ses collaborateurs d’être mesuré dans sa participation aux numéros et puis dans les derniers temps (depuis l’été), j’ai été assez sérieusement malade (le cœur), et qui plus est, Elsa Triolet, ma femme, l’a été plus que moi, j’ai eu très peur pour elle (autant dire pour moi) ».

Le livre de Dominique Arban, adressé, en même temps que la lettre est joint.

ALBUM d’images diverses en couleurs découpées et collées sur les pages ; un vol. in-4 cart. ancien us.

Militaires, scènes diverses provenant généralement d’imageries d’Épinal ; défauts de papier.

ALBUM du XIX^e siècle (1874). Réunion de 21 dessins originaux à la mine de plomb ; en un album in-4 à l’italienne brad. demi-veau glacé vert, avec « album » en lettres dor. sur le premier plat.

Vues de Monaco, Porto Morino, Avignon, Gênes, Évian, Afrique du Nord, …

ALBUM. Réunion de 20 dessins originaux dont 3 à l’aquarelle. 1892-1896 ; en un album in-8 obl. demi-chag. à coins.

Vues d’Italie, bords de la Durance, chameau et dromadaire, bateau, paysanne, oiseaux…

ALBUM du XIX^e siècle. Réunion de 16 dessins originaux, au crayon, lavis ou aquarelle, l’un signé F. Engel, 1841 ; en un album in-8 obl. mar. vert foncé, encadrement de fil. dor. sur les plats, avec motifs d’angles dor. et grand décor central à fr. de fleurons et d’arabesques, motif central dor., dos (us.) orné, fil. int. dor., tr. dor. (Rel. de l’époque).

Intéressant ensemble composite réunissant différentes mains : Le chasseur distrait, la prière [Charlotte R. 1834], la pintade, paysage, marines, personnages costumés, moulin, caricatures par F. Engel.

Sur deux pages se trouvent les signatures autographes, au crayon d’Henri d’Orléans, duc d’Aumale et Antoine d’Orléans, duc de Montpensier. 1836.

ALAIN Émile-Auguste Chartier dit

« Propos d’un Normand ». Manuscrit autographe, signé ; 2 pages in-8.

Curieux texte sur les propos de chantier des maçons « Le métro tiendra dix ans, mais pas plus. Pendant les dix premières années, passez sous la Seine, n’ayez pas peur ; après cela prenez les ponts, croyez moi ». Puis il raconte alors tous les propos alarmants entendus « Voilà les propos des maçons, je les adoucis : ils vont souvent jusqu’aux accusations les plus claires, mais sans qu’on voie des preuves seulement possibles ». 2 petites fentes.

VLAMINCK Maurice de

Paysage

Lavis original à l’encre de Chine.

21 x 15 cm environ

Provenance : 

Ancienne Collection Guillaume Apollinaire, 20 novembre 1998.

VOLLARD Ambroise

Le Père Ubu à l’Hôpital. Paris, 1917 ; plaq. in-8 br., couv. ill.

Très rare édition hors commerce tirée à petit nombre. 2 illustrations de Pierre Bonnard.

Précieux exemplaire de Guillaume Apollinaire [avec cachet de sa bibliothèque].